Je m'explique.
Vous vivez dans un monde qui a connu Johann Caspar Ferdinand Fischer, Albrecht Dürer, Louis-Ferdinand Céline, Orson Welles, John Cowper Powys.
Vous humecter les lèvres à l'oeuvre de ces hommes, c'est vous sauver, à jamais.
Et quand bien même vous n'en faites rien, il existe en vous la possibilité que la rencontre avec le miraculeux se produise ; vous portez en vous la puissance d'une telle élévation, puissance qui peut être actualisée à tout moment. C'est en ce sens que vous n'êtes pas irrémédiablement voués à la déchetterie.
Et eussiez-vous manqué l'occasion, marqué par l'impuissance, je saurais bien siffler un air ou dire un vers sur votre tombe, pour le salut de vos restes.