Idriss Aberkane a fait Stanford et Polytechnique
Le 04 mars 2021 Ă 19:53:01 -AntoGramsci a Ă©crit :
Moi je m'invente pas un CV
Jaloux
D'après son wikipédia :
Toutefois, l'existence de ces titres est démentie officiellement par Polytechnique, qui précise qu'il est titulaire d'un doctorat de l'université Paris-Saclay préparé à l'École polytechnique, mais qu'il n'est pas enseignant-chercheur chez eux40. CentraleSupélec indique qu'il travaille chez eux en qualité d'intervenant en mastère spécialisé Stratégie et développement d’affaires internationales, et non d'enseignant-chercheur titulaire41. Le 25 octobre 2016, Le Monde, à la suite de « plusieurs alertes faisant mention d'erreurs » dans la description du parcours d'Idriss Aberkane, publie un article rectifié faisant un premier point sur le sujet, qui précise entre autres qu'Aberkane n'est pas « normalien » comme annoncé précédemment, mais a été prédoctorant à Normale Sup4,42.
En novembre 2016, c'est au tour d'articles de L'Express, de Marianne, et de Libération de mettre en cause la véracité de ce curriculum vitæ, « dopé » à des fins promotionnelles, confirmant après vérification auprès des divers établissements qu'Idriss Aberkane n'est ni normalien, ni enseignant-chercheur au CNRS ou à Polytechnique. Il a par contre bien été pendant un an chercheur associé (c'est-à -dire bénévole) au Centre de recherche en gestion de l'École polytechnique, lequel est affilié au CNRS25,43,44.
Par ailleurs, il est souvent présenté comme « neuroscientifique ». Son doctorat porte sur l'« économie de la connaissance » et il s'agit d'un diplôme en « gestion », non en biologie ni en neurosciences.
Des trois doctorats revendiqués par Idriss Aberkane, deux seulement sont recensés sur la base de données françaises sur les thèses ((theses.fr) : une thèse de doctorat en Littérature générale et comparée à l'université de Strasbourg, et une autre en sciences de gestion sur l'« économie de la connaissance »45. Aucun n'implique la moindre compétence en « neurosciences ».
Par ailleurs, si cet empilement académique peut impressionner le profane, il ne peut qu'éveiller le soupçon chez les scientifiques : Sebastian Dieguez, chercheur en neurosciences, résume par exemple « trois thèses en trois ans, si ça peut époustoufler des animateurs de télévision et des journalistes, c’est en principe quelque chose de complètement rédhibitoire pour un scientifique »36. Il ajoute « De fait, si un chercheur ou un chef de laboratoire voyait la présence de trois thèses sur le CV d’un candidat, dans la plupart des cas il le rejetterait immédiatement, d’autant plus si le candidat, sur toute la durée de ces « doctorats », n’a pas su produire la moindre publication scientifique. « Avoir » trois thèses n’est absolument pas un gage de compétence, bien au contraire, c’est la preuve qu’on a probablement affaire à un touriste académique, quelqu’un qui n’a ni projet, ni discipline, ni à vrai dire aucun sérieux. De plus, un employeur universitaire, constatant que les trois thèses ont été acquises en moins de trois ans, et sachant qu’une véritable thèse demande à peu près 4 ans de travail assidu dans un laboratoire, aurait à se demander si celles-ci ne sont pas, peut-être, des thèses de complaisance »36.
Le 05 mars 2021 Ă 19:36:20 Lucien-Arpene a Ă©crit :
D'après son wikipédia :Toutefois, l'existence de ces titres est démentie officiellement par Polytechnique, qui précise qu'il est titulaire d'un doctorat de l'université Paris-Saclay préparé à l'École polytechnique, mais qu'il n'est pas enseignant-chercheur chez eux40. CentraleSupélec indique qu'il travaille chez eux en qualité d'intervenant en mastère spécialisé Stratégie et développement d’affaires internationales, et non d'enseignant-chercheur titulaire41. Le 25 octobre 2016, Le Monde, à la suite de « plusieurs alertes faisant mention d'erreurs » dans la description du parcours d'Idriss Aberkane, publie un article rectifié faisant un premier point sur le sujet, qui précise entre autres qu'Aberkane n'est pas « normalien » comme annoncé précédemment, mais a été prédoctorant à Normale Sup4,42.
En novembre 2016, c'est au tour d'articles de L'Express, de Marianne, et de Libération de mettre en cause la véracité de ce curriculum vitæ, « dopé » à des fins promotionnelles, confirmant après vérification auprès des divers établissements qu'Idriss Aberkane n'est ni normalien, ni enseignant-chercheur au CNRS ou à Polytechnique. Il a par contre bien été pendant un an chercheur associé (c'est-à -dire bénévole) au Centre de recherche en gestion de l'École polytechnique, lequel est affilié au CNRS25,43,44.
Par ailleurs, il est souvent présenté comme « neuroscientifique ». Son doctorat porte sur l'« économie de la connaissance » et il s'agit d'un diplôme en « gestion », non en biologie ni en neurosciences.
Des trois doctorats revendiqués par Idriss Aberkane, deux seulement sont recensés sur la base de données françaises sur les thèses ((theses.fr) : une thèse de doctorat en Littérature générale et comparée à l'université de Strasbourg, et une autre en sciences de gestion sur l'« économie de la connaissance »45. Aucun n'implique la moindre compétence en « neurosciences ».
Par ailleurs, si cet empilement académique peut impressionner le profane, il ne peut qu'éveiller le soupçon chez les scientifiques : Sebastian Dieguez, chercheur en neurosciences, résume par exemple « trois thèses en trois ans, si ça peut époustoufler des animateurs de télévision et des journalistes, c’est en principe quelque chose de complètement rédhibitoire pour un scientifique »36. Il ajoute « De fait, si un chercheur ou un chef de laboratoire voyait la présence de trois thèses sur le CV d’un candidat, dans la plupart des cas il le rejetterait immédiatement, d’autant plus si le candidat, sur toute la durée de ces « doctorats », n’a pas su produire la moindre publication scientifique. « Avoir » trois thèses n’est absolument pas un gage de compétence, bien au contraire, c’est la preuve qu’on a probablement affaire à un touriste académique, quelqu’un qui n’a ni projet, ni discipline, ni à vrai dire aucun sérieux. De plus, un employeur universitaire, constatant que les trois thèses ont été acquises en moins de trois ans, et sachant qu’une véritable thèse demande à peu près 4 ans de travail assidu dans un laboratoire, aurait à se demander si celles-ci ne sont pas, peut-être, des thèses de complaisance »36.
Wikipédia est juste jaloux
Le 05 mars 2021 Ă 19:36:20 Lucien-Arpene a Ă©crit :
D'après son wikipédia :Toutefois, l'existence de ces titres est démentie officiellement par Polytechnique, qui précise qu'il est titulaire d'un doctorat de l'université Paris-Saclay préparé à l'École polytechnique, mais qu'il n'est pas enseignant-chercheur chez eux40. CentraleSupélec indique qu'il travaille chez eux en qualité d'intervenant en mastère spécialisé Stratégie et développement d’affaires internationales, et non d'enseignant-chercheur titulaire41. Le 25 octobre 2016, Le Monde, à la suite de « plusieurs alertes faisant mention d'erreurs » dans la description du parcours d'Idriss Aberkane, publie un article rectifié faisant un premier point sur le sujet, qui précise entre autres qu'Aberkane n'est pas « normalien » comme annoncé précédemment, mais a été prédoctorant à Normale Sup4,42.
En novembre 2016, c'est au tour d'articles de L'Express, de Marianne, et de Libération de mettre en cause la véracité de ce curriculum vitæ, « dopé » à des fins promotionnelles, confirmant après vérification auprès des divers établissements qu'Idriss Aberkane n'est ni normalien, ni enseignant-chercheur au CNRS ou à Polytechnique. Il a par contre bien été pendant un an chercheur associé (c'est-à -dire bénévole) au Centre de recherche en gestion de l'École polytechnique, lequel est affilié au CNRS25,43,44.
Par ailleurs, il est souvent présenté comme « neuroscientifique ». Son doctorat porte sur l'« économie de la connaissance » et il s'agit d'un diplôme en « gestion », non en biologie ni en neurosciences.
Des trois doctorats revendiqués par Idriss Aberkane, deux seulement sont recensés sur la base de données françaises sur les thèses ((theses.fr) : une thèse de doctorat en Littérature générale et comparée à l'université de Strasbourg, et une autre en sciences de gestion sur l'« économie de la connaissance »45. Aucun n'implique la moindre compétence en « neurosciences ».
Par ailleurs, si cet empilement académique peut impressionner le profane, il ne peut qu'éveiller le soupçon chez les scientifiques : Sebastian Dieguez, chercheur en neurosciences, résume par exemple « trois thèses en trois ans, si ça peut époustoufler des animateurs de télévision et des journalistes, c’est en principe quelque chose de complètement rédhibitoire pour un scientifique »36. Il ajoute « De fait, si un chercheur ou un chef de laboratoire voyait la présence de trois thèses sur le CV d’un candidat, dans la plupart des cas il le rejetterait immédiatement, d’autant plus si le candidat, sur toute la durée de ces « doctorats », n’a pas su produire la moindre publication scientifique. « Avoir » trois thèses n’est absolument pas un gage de compétence, bien au contraire, c’est la preuve qu’on a probablement affaire à un touriste académique, quelqu’un qui n’a ni projet, ni discipline, ni à vrai dire aucun sérieux. De plus, un employeur universitaire, constatant que les trois thèses ont été acquises en moins de trois ans, et sachant qu’une véritable thèse demande à peu près 4 ans de travail assidu dans un laboratoire, aurait à se demander si celles-ci ne sont pas, peut-être, des thèses de complaisance »36.
Le 05 mars 2021 Ă 19:42:01 RespireMonPet a Ă©crit :
Je ne suis pas un escroc
Données du topic
- Auteur
- Sharazzade10
- Date de création
- 4 mars 2021 Ă 19:52:28
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