NÉFERTITI et AKHENATON étaient bel et bien noirs selon l'IA
SuppriméLe 28 février 2021 à 02:12:22 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:46 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:10 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:09:43 Balavo400 a écrit :
Non
Les corps de leurs parentsRetourne te coucher Céléstin tu fais rire personne.
qui a parlé de faire rire qui que ce soit là ?
Qu'est ce qu'un français a à voir dans ce débat qui concerne les arabes et les noirs de la corne de l'afrique ? Pourquoi vous ragez ? L'égypte n'a strictement rien à voir avec vous
C'est le père dakhenaton
Regarde mieux lesclave
Je suis ban mais tlm peut
google voir que c'est nofake
Le 28 février 2021 à 02:13:30 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:12:22 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:46 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:10 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:09:43 Balavo400 a écrit :
Non
Les corps de leurs parentsRetourne te coucher Céléstin tu fais rire personne.
qui a parlé de faire rire qui que ce soit là ?
Qu'est ce qu'un français a à voir dans ce débat qui concerne les arabes et les noirs de la corne de l'afrique ? Pourquoi vous ragez ? L'égypte n'a strictement rien à voir avec vous
hein ? mais quel rapport ? tu as une pathologie mentale ?
Alors ferme ta gueule et arrête de troller.
Le 28 février 2021 à 02:14:12 Balavo400 a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:12:22 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:46 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:10 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:09:43 Balavo400 a écrit :
Non
Les corps de leurs parentsRetourne te coucher Céléstin tu fais rire personne.
qui a parlé de faire rire qui que ce soit là ?
Qu'est ce qu'un français a à voir dans ce débat qui concerne les arabes et les noirs de la corne de l'afrique ? Pourquoi vous ragez ? L'égypte n'a strictement rien à voir avec vous
C'est le père dakhenaton
Regarde mieux lesclave
C'est ce que je dis, tu fais rire personne avec tes fake photos. T'as plus que tes yeux pour pleurer et tes mains pour te branler avant de te jeter d'un pont surement
Le 28 février 2021 à 02:14:45 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:13:30 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:12:22 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:46 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:10 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:09:43 Balavo400 a écrit :
Non
Les corps de leurs parentsRetourne te coucher Céléstin tu fais rire personne.
qui a parlé de faire rire qui que ce soit là ?
Qu'est ce qu'un français a à voir dans ce débat qui concerne les arabes et les noirs de la corne de l'afrique ? Pourquoi vous ragez ? L'égypte n'a strictement rien à voir avec vous
hein ? mais quel rapport ? tu as une pathologie mentale ?
Alors ferme ta gueule et arrête de troller.
Tiens, on va voir ce que tu réponds à ça:
Je vais donc procéder par chapitres successifs en reprenant systématiquement l'appareillage et le logiciel afrocentriste et les différents plans sur lesquels ils s'attardent et qu'ils avancent pour étayer leurs absurdités à savoir :
1) La linguistique
2) La génétique
3) L'anthropologie physique
4) Les représentations artistiques
5) Les témoignages historiques
CHAPITRE I : DE DIOP A OBENGA , UNE ESCROQUERIE LINGUISTIQUE QUI PERDURE
Théophile Obenga est un égyptologue et linguiste congolais , en reprenant le travail du Cheikh Anta Diop sur le plan linguistique , il a fondé la théorie linguistique du "négro-égyptien".
Evidemment cette théorie n'a strictement aucun poids au sein de la communauté des linguistiques. (1)
Analysons ensemble une des pièces maîtresses de leur argumentaire ( en effet il serait beaucoup trop chronophage d'analyser la totalité de leurs publications ) à savoir l'origine des langues fangs. (2)
L'expansion fang est un exemple typique d'expansion de population assez bien documentée dans la zone du Cameroun et du Gabon. Et même si l'origine géographique précise de cette migration est encore sujette à débat , la plupart des spécialistes s'accordent à dire, que c'est un groupe de bantous qui a quitté la région de Yaoundé (probablement pas le point départ de cette migration) en se déplaçant vers le sud.
Les proto-Fangs,ont également envahi la zone du Gabon ,leur expansion est le résultat d'une vague, peut-être déclenchée ou catalysée par les invasions incessantes de locuteurs non bantous en provenance de régions plus au Nord (Dja, Ivindo, Woleu-Ntem), qui a été intensifiée au cours du 17ème siècle et a prise fin seulement dans la première moitié du siècle dernier.
Une théorie élaborée par le révérend Henri Trilles dans le début du XXe siècle revendique une origine égyptienne de la population fang, pour ce qui est de sa langue et sa culture, sur la base des aspects d'une partie de sa tradition orale (le «Mvet ') et plusieurs arguments faisant référence à des traits linguistiques, culturelles et physiques (c'est à dire phénotypique). Selon les adhérents de cette théorie, les plateaux du Bahr-el-Ghazal (Haute-Nil, Kenya / Ouganda / zone Soudan) doivent être considérés comme le berceau probable de la communauté ancestrale des Fangs.
Cette théorie, qui est construite sur une série de parallèles spéculatifs et souvent aléatoires, fondée à l'origine par les explorateurs du XIXème siècle (Paul du Chaillu, marquis de Compiègne) et des anthropologues et des missionnaires chrétiens, souffre de faiblesses méthodologiques et théoriques graves, elle est devenue très populaire, en particulier parmi les chercheurs d'Afrique noire, mais
également parmi les non-chercheurs: au Gabon, c'est une croyance communément partagée que les Fangs ainsi que leur langue, ne sont pas d'origine bantoue.
La théorie prend souvent une forte dimension idéologique, ils accusent les égyptologues blancs de falsification de l'histoire. Cheikh Anta Diop (1979, 1981, 1993) et Théophile Obenga (1985, 1993) sont les principaux représentants de cette école de pensée. (Voir également Ropivia 1981 et
Biyogo 2000, 2002.)
Des réclamations similaires ont été revendiquées pour d'autres populations de langue bantoue (cf. Basaa, Mboshi). Quant à l'aspect linguistique, la théorie dans sa version la plus forte affirme que toutes les langues négro-africaines descendent de l'ancien égyptien, alors que selon une version plus faible, seulement quelques unes d'entre elles le sont réellement, le fang étant l'une de ces langues.
Guthrie (1948, 1967-1971), Hombert et al. (1989) et, plus récemment, Medjo Mvé (1997) ont montré sans ambiguïté que le dialecte fang, en dépit de plusieurs aspects plutôt inhabituelles en surface (par exemple ,des syllabes essentiellement fermées), présente toutes les caractéristiques d'une langue bantoue. Il n'y a absolument aucune preuve d'un substrat non-bantou. Le lexique linguistique du fang peut être directement lié aux reconstructions Proto-Bantu (Guthrie 1967 à 1971), par le biais de correspondances sonores régulières (voyelles, consonnes, tons).
Les parallèles structurels présumés (essentiellement des correspondances sonores) entre les anciennes langues africaines tels que le Fang , le Basaa et l’égyptien n'ont aucun fondement scientifique . Ils ne sont que non systématiques, choisis au hasard, ce sont des similitudes fortuites. En outre, les similitudes typologiques ne prouvent pas l'affiliation.
Aujourd'hui, de nombreux anthropologues culturels (par exemple Bekombo-Priso & Laburthe-Tolra 1981) considèrent également la théorie «Out-of-Egypt" comme étant improbable. Aucun des traits culturels allégués peuvent être considérés comme spécifiquement égyptien ( ancien ) ou même afroasiatique. Les analyses de variations de l'ADNmt sur les populations gabonaises et camerounaises ne semblent pas soutenir une origine non-bantoue. (3)
Un autre exemple de falsification qui revient de manière systématique dans l'argumentaire afrocentriste , c'est la traduction erronée de "Kemet" en la terre des Noirs (4)
C'était d'ailleurs un des arguments principaux qu'on retrouvait sur Africamaat (site afrocentriste) , c'est à dire que les Égyptiens anciens appelaient leur pays non pas l’Egypte mais : KMT, c’est à dire, KEMET (vocalisation). C’est effectivement le cas, mais il y a désaccord avec la traduction traditionnelle de ce terme. Officiellement, c’est : la TERRE NOIRE, dans leur site ils interprètent ce mot comme la TERRE DES NOIRS. (5)
KMT s’écrie ainsi :
Le "T" est le petit pain au-dessus de "niwt", il est la marque du féminin.
K, c’est le signe à gauche, un "tas de charbon brûlant", le signe pour la couleur noire.
M, c’est la chouette
niwt, le cercle, représente la ville, la nation, la terre , etc.
Le charbon plus la chouette signifient "être noir".
Donc les égyptologues traduisent généralement ce mot par « la terre noire », en référence à la bande de terre rendue fertile par le limon noir déposé par la crue annuelle du Nil, artère vitale de la civilisation de l'Égypte antique.
L'interprétation des afrocentristes n'est pas attestée dans les ouvrages de référence et est qualifiée d'insolite. (6)
Donc nous avons pu voir jusqu'à présent que l'argument linguistique de Diop ( dont les travaux ont été repris par Obenga entre autres ) comporte deux volets. D'une part, il essaie de prouver que l'égyptien ancien n'appartient pas à la famille afroasiatique. D'autre part, il tente d'établir positivement la parenté génétique de l'égyptien ancien avec les langues négro-africaines contemporaines. (7)
Mais que dit réellement la linguistique comparée moderne ? Voyons voir
L'Egyptien appartient indubitablement à la famille linguistique afroasiatique . Parmi les caractéristiques typologiques de l’égyptien qui sont typiquement afroasiatiques , il y a : la morphologie fusionnelle , les racines lexicales consonantiques , une série de consonances emphatiques , un système à trois voyelle /a i u/, suffixe féminin nominal *-à, nominale m, adjectivale *-i.) . (8)
De toutes les branches afroasiatiques , l’égyptien montre le plus d'affinités avec la branche sémitique et la branche berbère et est beaucoup plus distant de la branche couchitique et tchadique (9)
Le terme d'Urheimat afroasiatique ( Urheimat signifie foyer originel en allemand ) se réfère à l'hypothétique
endroit où les locuteurs du proto-afroastaique vivaient dans une seule communauté linguistique
Il n y a pas consensus sur quand et où ce Urheimat a existé , bien que l'on pense que le proto-afroasiatique a trouvé origine quelque part dans la zone entre le Sahara oriental et la Corne de l'Afrique incluant l'Egypte , l'Ethiopie et le Soudan.(10)
Voici les différentes classifications proposées par les plus grands spécialistes
Le 28 février 2021 à 02:15:55 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:14:45 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:13:30 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:12:22 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:46 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:10 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:09:43 Balavo400 a écrit :
Non
Les corps de leurs parentsRetourne te coucher Céléstin tu fais rire personne.
qui a parlé de faire rire qui que ce soit là ?
Qu'est ce qu'un français a à voir dans ce débat qui concerne les arabes et les noirs de la corne de l'afrique ? Pourquoi vous ragez ? L'égypte n'a strictement rien à voir avec vous
hein ? mais quel rapport ? tu as une pathologie mentale ?
Alors ferme ta gueule et arrête de troller.
Tiens, on va voir ce que tu réponds à ça:
Je vais donc procéder par chapitres successifs en reprenant systématiquement l'appareillage et le logiciel afrocentriste et les différents plans sur lesquels ils s'attardent et qu'ils avancent pour étayer leurs absurdités à savoir :
1) La linguistique
2) La génétique
3) L'anthropologie physique
4) Les représentations artistiques
5) Les témoignages historiquesCHAPITRE I : DE DIOP A OBENGA , UNE ESCROQUERIE LINGUISTIQUE QUI PERDURE
Théophile Obenga est un égyptologue et linguiste congolais , en reprenant le travail du Cheikh Anta Diop sur le plan linguistique , il a fondé la théorie linguistique du "négro-égyptien".
Evidemment cette théorie n'a strictement aucun poids au sein de la communauté des linguistiques. (1)Analysons ensemble une des pièces maîtresses de leur argumentaire ( en effet il serait beaucoup trop chronophage d'analyser la totalité de leurs publications ) à savoir l'origine des langues fangs. (2)
L'expansion fang est un exemple typique d'expansion de population assez bien documentée dans la zone du Cameroun et du Gabon. Et même si l'origine géographique précise de cette migration est encore sujette à débat , la plupart des spécialistes s'accordent à dire, que c'est un groupe de bantous qui a quitté la région de Yaoundé (probablement pas le point départ de cette migration) en se déplaçant vers le sud.
Les proto-Fangs,ont également envahi la zone du Gabon ,leur expansion est le résultat d'une vague, peut-être déclenchée ou catalysée par les invasions incessantes de locuteurs non bantous en provenance de régions plus au Nord (Dja, Ivindo, Woleu-Ntem), qui a été intensifiée au cours du 17ème siècle et a prise fin seulement dans la première moitié du siècle dernier.Une théorie élaborée par le révérend Henri Trilles dans le début du XXe siècle revendique une origine égyptienne de la population fang, pour ce qui est de sa langue et sa culture, sur la base des aspects d'une partie de sa tradition orale (le «Mvet ') et plusieurs arguments faisant référence à des traits linguistiques, culturelles et physiques (c'est à dire phénotypique). Selon les adhérents de cette théorie, les plateaux du Bahr-el-Ghazal (Haute-Nil, Kenya / Ouganda / zone Soudan) doivent être considérés comme le berceau probable de la communauté ancestrale des Fangs.
Cette théorie, qui est construite sur une série de parallèles spéculatifs et souvent aléatoires, fondée à l'origine par les explorateurs du XIXème siècle (Paul du Chaillu, marquis de Compiègne) et des anthropologues et des missionnaires chrétiens, souffre de faiblesses méthodologiques et théoriques graves, elle est devenue très populaire, en particulier parmi les chercheurs d'Afrique noire, mais
également parmi les non-chercheurs: au Gabon, c'est une croyance communément partagée que les Fangs ainsi que leur langue, ne sont pas d'origine bantoue.La théorie prend souvent une forte dimension idéologique, ils accusent les égyptologues blancs de falsification de l'histoire. Cheikh Anta Diop (1979, 1981, 1993) et Théophile Obenga (1985, 1993) sont les principaux représentants de cette école de pensée. (Voir également Ropivia 1981 et
Biyogo 2000, 2002.)Des réclamations similaires ont été revendiquées pour d'autres populations de langue bantoue (cf. Basaa, Mboshi). Quant à l'aspect linguistique, la théorie dans sa version la plus forte affirme que toutes les langues négro-africaines descendent de l'ancien égyptien, alors que selon une version plus faible, seulement quelques unes d'entre elles le sont réellement, le fang étant l'une de ces langues.
Guthrie (1948, 1967-1971), Hombert et al. (1989) et, plus récemment, Medjo Mvé (1997) ont montré sans ambiguïté que le dialecte fang, en dépit de plusieurs aspects plutôt inhabituelles en surface (par exemple ,des syllabes essentiellement fermées), présente toutes les caractéristiques d'une langue bantoue. Il n'y a absolument aucune preuve d'un substrat non-bantou. Le lexique linguistique du fang peut être directement lié aux reconstructions Proto-Bantu (Guthrie 1967 à 1971), par le biais de correspondances sonores régulières (voyelles, consonnes, tons).
Les parallèles structurels présumés (essentiellement des correspondances sonores) entre les anciennes langues africaines tels que le Fang , le Basaa et l’égyptien n'ont aucun fondement scientifique . Ils ne sont que non systématiques, choisis au hasard, ce sont des similitudes fortuites. En outre, les similitudes typologiques ne prouvent pas l'affiliation.
Aujourd'hui, de nombreux anthropologues culturels (par exemple Bekombo-Priso & Laburthe-Tolra 1981) considèrent également la théorie «Out-of-Egypt" comme étant improbable. Aucun des traits culturels allégués peuvent être considérés comme spécifiquement égyptien ( ancien ) ou même afroasiatique. Les analyses de variations de l'ADNmt sur les populations gabonaises et camerounaises ne semblent pas soutenir une origine non-bantoue. (3)
Un autre exemple de falsification qui revient de manière systématique dans l'argumentaire afrocentriste , c'est la traduction erronée de "Kemet" en la terre des Noirs (4)
C'était d'ailleurs un des arguments principaux qu'on retrouvait sur Africamaat (site afrocentriste) , c'est à dire que les Égyptiens anciens appelaient leur pays non pas l’Egypte mais : KMT, c’est à dire, KEMET (vocalisation). C’est effectivement le cas, mais il y a désaccord avec la traduction traditionnelle de ce terme. Officiellement, c’est : la TERRE NOIRE, dans leur site ils interprètent ce mot comme la TERRE DES NOIRS. (5)
KMT s’écrie ainsi :
Le "T" est le petit pain au-dessus de "niwt", il est la marque du féminin.
K, c’est le signe à gauche, un "tas de charbon brûlant", le signe pour la couleur noire.
M, c’est la chouette
niwt, le cercle, représente la ville, la nation, la terre , etc.
Le charbon plus la chouette signifient "être noir".
Donc les égyptologues traduisent généralement ce mot par « la terre noire », en référence à la bande de terre rendue fertile par le limon noir déposé par la crue annuelle du Nil, artère vitale de la civilisation de l'Égypte antique.
L'interprétation des afrocentristes n'est pas attestée dans les ouvrages de référence et est qualifiée d'insolite. (6)Donc nous avons pu voir jusqu'à présent que l'argument linguistique de Diop ( dont les travaux ont été repris par Obenga entre autres ) comporte deux volets. D'une part, il essaie de prouver que l'égyptien ancien n'appartient pas à la famille afroasiatique. D'autre part, il tente d'établir positivement la parenté génétique de l'égyptien ancien avec les langues négro-africaines contemporaines. (7)
Mais que dit réellement la linguistique comparée moderne ? Voyons voir
L'Egyptien appartient indubitablement à la famille linguistique afroasiatique . Parmi les caractéristiques typologiques de l’égyptien qui sont typiquement afroasiatiques , il y a : la morphologie fusionnelle , les racines lexicales consonantiques , une série de consonances emphatiques , un système à trois voyelle /a i u/, suffixe féminin nominal *-à, nominale m, adjectivale *-i.) . (8)
De toutes les branches afroasiatiques , l’égyptien montre le plus d'affinités avec la branche sémitique et la branche berbère et est beaucoup plus distant de la branche couchitique et tchadique (9)
Le terme d'Urheimat afroasiatique ( Urheimat signifie foyer originel en allemand ) se réfère à l'hypothétique
endroit où les locuteurs du proto-afroastaique vivaient dans une seule communauté linguistique
Il n y a pas consensus sur quand et où ce Urheimat a existé , bien que l'on pense que le proto-afroasiatique a trouvé origine quelque part dans la zone entre le Sahara oriental et la Corne de l'Afrique incluant l'Egypte , l'Ethiopie et le Soudan.(10)Voici les différentes classifications proposées par les plus grands spécialistes
Le hiéroglyphique est chamito-sémitique comme le berbère. Les somaliens sont des berbères ahuris.
Va dormir.
CHAPITRE II : QUE DIT LA GÉNÉTIQUE SUR LA QUESTION EGYPTIENNE ?
Dans ce chapitre nous réfléchirons sur deux axes , à savoir d'un coté ce que dit la génétique et d'un autre coté ce que disent les afrocentristes.
Génétique
Tout d'abord , il est très important de comprendre que les analyses sur les anciens Égyptiens sont très difficiles à effectuer sachant que la contamination et l’intrusion de microbes lors des manipulations créent des obstacles à la récupération de l'ADN des anciens Égyptiens ( souvent des momies ).(12)
En conséquence , la plupart des études concernant les tests ADN ont été réalisées sur les populations égyptiennes modernes avec l'intention de connaitre les différentes influences des migrations historiques sur la population de l'Egypte.(13)(14)(15)(16)
Les analyses sur le groupe sanguin et l’échantillonnage d'ADN sur les momies égyptiennes ont donné très peu de résultats. Toutefois , nous avons quand même trouvé que dans la plupart des cas , la fréquence des groupes sanguins ABO des différentes dynasties étaient similaires aux Égyptiens modernes et dans une moindre mesure similaire aux Haratins du Nord. (17)
La répartition des groupes sanguins ABO montre que les Égyptiens forment un groupe voisin avec celui des populations d'Afrique du Nord , incluant les Berbères , les Nubiens mais aussi les habitants des îles Canaries. (18)
Une étude a été réalisée sur des momies de la 12e dynastie, par Paabo et Di Rienzo, ils ont identifié plusieurs lignes d'origine, dont certains originaire d'Afrique sub-saharienne. (19)
Selon une autre étude scientifique , celle-ci menée par le célèbre égyptologue égyptien Zahi Hawass et ses collègues et publiée en décembre 2012, Ramsès III et sa lignée patrilinéaire appartenaient à l'haplogroupe du chromosome Y E1b1a, que l'on trouve principalement en Afrique subsaharienne. (20)
Par contre , fait encore plus important et non négligeable, en 2013, Nature ( célèbre revue scientifique de référence ) a annoncé la publication de la première étude génétique utilisant le séquençage de prochaine génération pour déterminer la lignée ancestrale d'un individu de l'Egypte antique. La recherche a été dirigée par Carsten Pusch et Rabab Khairat de l'Université de Tübingen en Allemagne qui ont publié leurs résultats dans le journal of applied genetics (JAG) . L'ADN a été extrait de la tête de cinq momies égyptiennes. Tous les spécimens ont été datés entre 806 avant JC et 124 après JC, un délai correspondant à la basse époque égyptienne. Les chercheurs ont observé que l'un des individus momifiés était susceptible d'appartenir à l'haplogroupe ADNmt I2, un clade maternelle qui provient d'Asie occidentale. (21)
L'Egypte a connu plusieurs invasions au cours de son histoire. c'est un fait établi , mais quel a été l'impact réel sur la population actuelle ? Les afrocentristes n’hésitent pas à amplifier le phénomène pour tenter de faire croire que le substrat négroïde aurait disparu ou s'est dilué avec le temps sans préciser que l'impact démographique a surtout eu lieu au niveau des dynasties ( les hautes sphères ) .
De manière générale, les diverses études d'ADN ont montré que les fréquences de gènes des populations d'Afrique du Nord modernes sont intermédiaires entre celles de la Corne de l'Afrique et de l'Eurasie, mais possédant une affinité génétique plus grande avec les populations de l'Eurasie qu'ils en ont avec le reste de l'Afrique. (22) (23)
La population actuelle du Sahara est Caucasoide dans l'extrême nord, avec une augmentation assez progressive de la composante négroïde en descendant vers le sud. (24)
Les résultats de ces études génétiques sont compatibles avec les documents historiques, qui enregistrent un contact bidirectionnel significatif entre l'Egypte et Moyen-Orient mais aussi avec la Nubie au cours des mille dernières années, mais avec en général une continuité de la population de l'époque des dynasties de la période thinite ( période archaique ) de l'Egypte avec les populations egyptiennes de l'ère moderne. (25) (26)
L'analyse génétique des Égyptiens modernes révèle qu'ils ont des lignées paternelles communes avec les populations indigènes du Nord de l'Afrique (Algérie, Tunisie, Maroc), et dans une moindre mesure avec les populations du Moyen-Orient , ces lignées se seraient propagés durant le Néolithique et ont été maintenues durant la période prédynastique. (27) (28)
Certaines études génétiques effectuées sur les Égyptiens modernes suggèrent qu'ils ne sont pour la plupart pas liés aux Africains subsahariens. (29)
D'autres études suggèrent par contre qu'ils sont étroitement liés aux autres Nord-Africains. et dans une moindre mesure avec les populations du Moyen-Orient et d'Europe du Sud. (30) (31)
Une étude sur l'ADNmt des Egyptiens de la région de Kuran réalisée en 2004 a découvert un patrimoine ancestral génétique pour ces populations du Nord-Est de l'Afrique, caractérisé par une fréquence élevée de l'haplogroupe M1 et une fréquence relativement faible d'haplogroupe L1 et L2 (20,6%). (32)
L'haplogroupe L1 et L2 sont très fréquents en Afrique centrale , de l'Ouest et dans l'Afrique de l'Est pour ce qui s'agit du L2.
Bien qu'il y ait eu beaucoup de débats sur les origines de l'haplogroupe M1 , une étude en 2007 a conclu que M1 a des origines d'Asie occidentale et non pas une origine africaine subsaharienne. (33)
Une autre étude de 2003 sur les chromosome Y a été effectuée par Lucotte sur les égyptiens modernes, avec en conclusion que les haplotypes V, XI et IV étaient beaucoup plus fréquent chez les Égyptiens. L'Haplotype V est courant chez les Berbères et a une fréquence assez faible en dehors de l'Afrique du Nord. les haplotypes XI, et IV sont des haplotypes qu'on retrouve principalement en Afrique du Nord et dans la Corne de l'Afrique. (34)
Le 13 Janvier 2012, une étude génétique très complète ( une analyse autosomale ) sur les populations humaines d'Afrique du Nord a été publié.
Les chercheurs ont analysé près de 800 000 marqueurs génétiques, répartis dans l'ensemble du génome de 125 personnes d'Afrique du Nord appartenant à sept populations représentatives dans toute la région (Sahraoui, Marocains du Sud, Marocains du Nord, Algériens, Tunisiens, Berbères libyens et Égyptiens) et l'information obtenue a été comparée à l'information des populations voisines. Les résultats de cette étude montrent qu'il existe une composante génétique native( une composante "maghrébine" ) qui définit les Nord-Africains. (35)
L'étude révèle également que la composition génétique des populations humaines de l'Afrique du Nord est très complexe et est le résultat de cinq ascendances distinctes: une composante locale (maghrébine) datant d'il y a 13000 années et l'influence génétique variée de populations voisines sur les groupes d'Afrique du Nord au cours des migrations successive (Europe, Moyen-Orient, Afrique sub-saharienne de l'Est et de l'Ouest ). (35)
Selon les auteurs, les personnes habitant en Afrique du Nord aujourd'hui ne sont pas les descendants des premiers occupants de cette région ( il y a 50000 années ), ou des descendants des plus récentes populations du Néolithique. Les données montrent que les ancêtres des Nord-Africains d'aujourd'hui étaient un groupe de populations qui ont vécu dans la région il y a environ 13000 années. (35)
En outre, cette composante génétique Afrique du Nord locale est très différente de celle trouvée dans les populations dans le sud du Sahara, ce qui montre que les ancêtres des Nord-Africains d'aujourd'hui étaient membres d'un sous-groupe de l'humanité qui a quitté l'Afrique pour conquérir le reste du monde et qui par la suite est retourné au nord du continent africain pour s'installer dans la région. (35)
En dehors de cette composante locale, les populations d'Afrique du Nord ont également présentés des marqueurs génétiques communs avec toutes les régions voisines, à la suite de migrations plus récentes, bien que ceux-ci apparaissent dans des proportions différentes. Il y a une influence du Moyen-Orient, qui devient moins marquée au fur que l'on s'éloigne de la péninsule arabique, une influence européenne dans toutes les populations d'Afrique du Nord, et certaines populations (Marocains Sud et les Sahraouis ) présentent une grande partie de l'influence récente du sud du Sahara dans leur génome. (35)
En conclusion , il est très difficile d'affirmer quoique ce soit en se basant uniquement sur la génétique tant les études sur l'ADN ancien est difficile et pas très fiable , par contre sur les Égyptiens modernes , les doutes sont de moins en moins permis , on ne retrouve que très peu de traces d'un héritage d’Afrique subsaharienne chez les Égyptiens modernes ( l'analyse autosomale est très clair à ce sujet [35] ).
Et les Égyptologues et les généticiens sont pour la plupart d'avis que les Égyptiens de l'antiquité ne différent pas tellement des Égyptiens modernes .
Après avoir survolé ce que dit la génétique sur la questionne égyptienne , voyons voir ce que disent les afrocentristes..
Point de vue afrocentriste
Les afrocentristes essayent systématiquement d’interpréter les résultats génétiques pour qu'ils aillent dans leur sens en frisant dans la plupart des cas le ridicule.
Je vais ici reprendre 2 liens ou faits qu'ils utilisent pour étayer leurs absurdités.
Comme nous l'avons vu plus haut , une étude réalisée par Zahi Hawass et ses collègues et publiée en décembre 2012, a établi que Ramsès III et sa lignée patrilinéaire appartenaient à l'haplogroupe du chromosome Y E1b1a12, que l'on trouve principalement en Afrique subsaharienne. (20 )
De cette étude , les afrocentristes tirent la conclusion ridicule que les égyptiens étaient Noirs alors que la logique de base voudrait nous faire dire que premièrement on ne fait pas d'un cas une généralité et que deuxièmement on essaye de s'interroger un minimum pour savoir ce qu'est ce fameux haplgroupe Y E1b1a et quelle est sont utilité.
Essayons de comprendre ensemble ce qu'est un haplogroupe.
Dans l'évolution moléculaire, un haplogroupe est un groupe d'haplotypes similaires qui partagent un ancêtre commun ayant la même mutation du polymorphisme nucléotidique (SNP) dans tous les haplotypes.
Comme un haplogroupe se compose d'haplotypes similaires, il est possible de prévoir un haplogroupe à partir des haplotypes.
Un test SNP confirme un haplogroupe. Les haplogroupes sont assignés par des lettres de l'alphabet, et les précisions sont constitués de lettres et chiffres supplémentaires, par exemple "R1b1".
En génétique humaine, les haplogroupes le plus couramment étudiées sont les haplogroupes du chromosome Y (Y-ADN) et ceux de l'ADN mitochondrial (ADNmt) , les deux pouvant être utilisé pour définir les populations génétiques. le Y-ADN est transmis uniquement le long de la ligne patrilinéaire, de père en fils, alors que l'ADN mitochondrial est transmis sur la ligne matrilinéaire, de la mère à la progéniture des deux sexes.
Voici une carte mondiale des haplogoupes du chromosome Y pour illustrer les routes possibles en ce qui concerne les différentes migrations
Les haplogroupes paternels (Y-DNA) et maternels (MtDNA) permettent uniquement de tracer l’histoire de l’ascendance selon les lignes directes des sexes ce qui aide notamment à déterminer la carte des migrations historiques des différentes populations
En revanche, une analyse autosomale (qui prend en compte les 22 chromosomes non sexuels et pas seulement les lignées paternelle ou maternelle) permet de définir les différents groupes biologiques humains qui présentent des recoupements avec les travaux des anthropologistes.
Le problème de ces deux types d’analyses sur ADN-Y et sur ADNmt est qu’ils sont limités uniquement aux deux lignées directes , d’une part en remontant sur la succession des mères, et d’autre part en remontant sur la succession des pères , ce qui ne permet pas d’évaluer l’ensemble des apports génétiques.
Prenons un exemple concret pour expliquer pourquoi les haplogroupes ne permettent pas de déterminer le groupe auquel appartient un individu
Supposons que deux Bantous ( un homme et une femme ) viennent s'établir en France. Eux, et leurs descendants, ont des enfants uniquement avec des autochtones ( des Blancs ) . La femme a une descendance ininterrompue de filles sur 10 générations. L’homme a une descendance ininterrompue de garçons sur 10 générations. Au bout de 10 générations, les descendants se rencontrent et ont un enfant commun.
L’analyse des haplotypes ADN-Y/ADNmt de cet enfant détermine que par la lignée des hommes c’est un descendant de bantou, et que par la lignée des femmes c’est également un descendant de bantou. Mais en vérité, après 10 générations de mélange avec les autochtones, l’héritage génétique de cet enfant est constitué de seulement 0,2 % d’apports provenant d’ancêtres Noirs(bantous). Les 99,8 % de sa structure génétique proviennent d’ancêtres Blancs ( français ), par conséquent il est très majoritairement Blanc, on peut tranquillement le classifier parmi les Blancs.
Vous avez donc par une démonstration simple mais efficace qu'il est tout à fait absurde de penser que les haplogroupes peuvent déterminer le groupe d'un individu.
Un lien qui revient très souvent aussi c'est une étude génétique assez récente menée par la société commerciale de tests génétiques DNA Tribes qui a analysé l'ADN d'une famille pharaonique de l'Egypte ancienne à partir du site archélogique d'Amarna. (38)
Parmi les vestiges étudiés étaient ceux de Toutankhamon, sa jeune mère ( "Younger Lady" ), et d'autres membres de sa famille comme Amenhotep III et Youya . Les auteurs ont examiné les profils autosomiques STR des momies basé sur 8 loci et ont conclu que, de toutes les populations contemporaines qu'ils ont étudiées , y compris les Égyptiens modernes , toutes les momies analysés partageaient le plus d'affinités avec les échantillons des populations subsaharienne ( Afrique australe, Afrique des Grands Lacs et Tropical Afrique de l'Ouest).
Les afrocentristes aiment le repeter pour tenter de prouver que la génétique va dans leur sens , mais qu'en est-il vraiment ?
Tout d'abord , la première des choses est que cet article n'est repris nulle part , aucune revue de référence n'a repris le travail , ensuite comme je l'ai dit plus haut , les analyses sur les momies ( ancien ADN ) ne sont pas fiables , Nature a précisé que les méthodes utilisant le principe de réaction en chaîne par polymérase ( PCR ) n'étaient pas fiable dans ces conditions sachant le fort taux de risque de contamination. (21)
Autre aspect qui mérite que l'on s'attarde dessus est le fait que cette analyse autosomale se base sur les STR et non les SNP , quelle est la différence ?
un tableau récapitulatif qui compare les STRs et les SNPs avec les avantages et les inconvénients
On voit clairement que pour ce qui est de l'ethnicité et des traits physiques , les SNPs ont le dessus , d'ailleurs dans ce même article , on apprend que les SNPs font poids au sein de la communauté scientifique et même si ils ne pourront jamais remplacer complètement les STRs en raison de la quantité de travail que cela exigerait au niveau des bases de donnés , les SNPs sont largement utilisés dans les firmes des tests ADN.
.
Mais passons aux choses sérieuses , une des spécifications les plus importantes dans l'analyse autosomale est le nombre de loci (correspond à un fragment séquentiel invariant sur un chromosome ) utilisé. En effet la recherche a démontré que les études utilisant seulement 10 loci ont une marge d'erreur statistique très élevée ( environ 30%)
Et la marge d'erreur diminue à mesure que l'on augmente le nombre de marqueurs analysés.(40)
Sachant que dans cette étude , seulement 8 loci ont été utilisés et de l'aveux même du chercheur (Lucas Martin ) , cette étude n'est qu'une suggestion qui n'a rien de fiable
"Thank you for your interest in the recent Digest article. The 8 STR loci tested do not allow a fine level admixture analysis to identify percentages of ancestry from world regions or continents. However, in this case available results indicate the Amarna mummies have inherited several alleles that are most frequent in African populations, which suggests some African ancestry (not necessarily excluding other ancestral components) for these ancient individuals.
Best regards,
Lucas Martin
DNA Tribes
"
(41)
Autre point important à connaitre sur cette étude c'est que DNA Tribes n'a fait qu'analyser les lignes de donnés qui avaient été publiées par "The journal of the American Meical Association ( JAMA )" , étude réalisée par Albert Zink et ses collègues en 2010 . (42)
Mais quelle est au juste la précision des données brutes établies par JAMA ?
La réponse à cette question est que les données ne sont pas fiables du tout et j'en veux pour preuve les dires de nombreux généticiens qui ont déjà exprimé des doutes sérieux sur la fiabilité des recherches de Zink et ses collégues.
Ces scientifiques ont conclu que les valeurs STR indiquées n'étaient pas précises. Cela est dû à de nombreux facteurs, dont la principale est la difficulté d'éviter de contaminer le tissu des momies avec de l'ADN moderne (probablement le plus grand obstacle à de l'extraction de l'ADN ancien).
En langage clair, cela signifie simplement que l'ADN attribué par Zink et ses collegues à la famille royale d'Amarna peuvent en fait être l'ADN de personnes qui ont physiquement manipulé/ touché les momies au cours des siècles et c'est ce même ADN qui a ensuite été analysé par erreur à la place de l'ADN des momies.
Ce scénario est hautement probable étant donné le manque de précautions qui ont été apparemment prises pour empêcher toute contamination possible.
Elément encore plus perturbant est que de leur propre aveu, l'équipe JAMA n'a pas obtenu les mêmes résultats à chaque fois.
C'est ce qu' a rapporté Jo Marchant ( généticien qui écrit pour The Guardians et The economics ) lors d'une conférence en 2011. (43)
Le 28 février 2021 à 02:16:51 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:15:55 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:14:45 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:13:30 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:12:22 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:46 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:10 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:09:43 Balavo400 a écrit :
Non
Les corps de leurs parentsRetourne te coucher Céléstin tu fais rire personne.
qui a parlé de faire rire qui que ce soit là ?
Qu'est ce qu'un français a à voir dans ce débat qui concerne les arabes et les noirs de la corne de l'afrique ? Pourquoi vous ragez ? L'égypte n'a strictement rien à voir avec vous
hein ? mais quel rapport ? tu as une pathologie mentale ?
Alors ferme ta gueule et arrête de troller.
Tiens, on va voir ce que tu réponds à ça:
Je vais donc procéder par chapitres successifs en reprenant systématiquement l'appareillage et le logiciel afrocentriste et les différents plans sur lesquels ils s'attardent et qu'ils avancent pour étayer leurs absurdités à savoir :
1) La linguistique
2) La génétique
3) L'anthropologie physique
4) Les représentations artistiques
5) Les témoignages historiquesCHAPITRE I : DE DIOP A OBENGA , UNE ESCROQUERIE LINGUISTIQUE QUI PERDURE
Théophile Obenga est un égyptologue et linguiste congolais , en reprenant le travail du Cheikh Anta Diop sur le plan linguistique , il a fondé la théorie linguistique du "négro-égyptien".
Evidemment cette théorie n'a strictement aucun poids au sein de la communauté des linguistiques. (1)Analysons ensemble une des pièces maîtresses de leur argumentaire ( en effet il serait beaucoup trop chronophage d'analyser la totalité de leurs publications ) à savoir l'origine des langues fangs. (2)
L'expansion fang est un exemple typique d'expansion de population assez bien documentée dans la zone du Cameroun et du Gabon. Et même si l'origine géographique précise de cette migration est encore sujette à débat , la plupart des spécialistes s'accordent à dire, que c'est un groupe de bantous qui a quitté la région de Yaoundé (probablement pas le point départ de cette migration) en se déplaçant vers le sud.
Les proto-Fangs,ont également envahi la zone du Gabon ,leur expansion est le résultat d'une vague, peut-être déclenchée ou catalysée par les invasions incessantes de locuteurs non bantous en provenance de régions plus au Nord (Dja, Ivindo, Woleu-Ntem), qui a été intensifiée au cours du 17ème siècle et a prise fin seulement dans la première moitié du siècle dernier.Une théorie élaborée par le révérend Henri Trilles dans le début du XXe siècle revendique une origine égyptienne de la population fang, pour ce qui est de sa langue et sa culture, sur la base des aspects d'une partie de sa tradition orale (le «Mvet ') et plusieurs arguments faisant référence à des traits linguistiques, culturelles et physiques (c'est à dire phénotypique). Selon les adhérents de cette théorie, les plateaux du Bahr-el-Ghazal (Haute-Nil, Kenya / Ouganda / zone Soudan) doivent être considérés comme le berceau probable de la communauté ancestrale des Fangs.
Cette théorie, qui est construite sur une série de parallèles spéculatifs et souvent aléatoires, fondée à l'origine par les explorateurs du XIXème siècle (Paul du Chaillu, marquis de Compiègne) et des anthropologues et des missionnaires chrétiens, souffre de faiblesses méthodologiques et théoriques graves, elle est devenue très populaire, en particulier parmi les chercheurs d'Afrique noire, mais
également parmi les non-chercheurs: au Gabon, c'est une croyance communément partagée que les Fangs ainsi que leur langue, ne sont pas d'origine bantoue.La théorie prend souvent une forte dimension idéologique, ils accusent les égyptologues blancs de falsification de l'histoire. Cheikh Anta Diop (1979, 1981, 1993) et Théophile Obenga (1985, 1993) sont les principaux représentants de cette école de pensée. (Voir également Ropivia 1981 et
Biyogo 2000, 2002.)Des réclamations similaires ont été revendiquées pour d'autres populations de langue bantoue (cf. Basaa, Mboshi). Quant à l'aspect linguistique, la théorie dans sa version la plus forte affirme que toutes les langues négro-africaines descendent de l'ancien égyptien, alors que selon une version plus faible, seulement quelques unes d'entre elles le sont réellement, le fang étant l'une de ces langues.
Guthrie (1948, 1967-1971), Hombert et al. (1989) et, plus récemment, Medjo Mvé (1997) ont montré sans ambiguïté que le dialecte fang, en dépit de plusieurs aspects plutôt inhabituelles en surface (par exemple ,des syllabes essentiellement fermées), présente toutes les caractéristiques d'une langue bantoue. Il n'y a absolument aucune preuve d'un substrat non-bantou. Le lexique linguistique du fang peut être directement lié aux reconstructions Proto-Bantu (Guthrie 1967 à 1971), par le biais de correspondances sonores régulières (voyelles, consonnes, tons).
Les parallèles structurels présumés (essentiellement des correspondances sonores) entre les anciennes langues africaines tels que le Fang , le Basaa et l’égyptien n'ont aucun fondement scientifique . Ils ne sont que non systématiques, choisis au hasard, ce sont des similitudes fortuites. En outre, les similitudes typologiques ne prouvent pas l'affiliation.
Aujourd'hui, de nombreux anthropologues culturels (par exemple Bekombo-Priso & Laburthe-Tolra 1981) considèrent également la théorie «Out-of-Egypt" comme étant improbable. Aucun des traits culturels allégués peuvent être considérés comme spécifiquement égyptien ( ancien ) ou même afroasiatique. Les analyses de variations de l'ADNmt sur les populations gabonaises et camerounaises ne semblent pas soutenir une origine non-bantoue. (3)
Un autre exemple de falsification qui revient de manière systématique dans l'argumentaire afrocentriste , c'est la traduction erronée de "Kemet" en la terre des Noirs (4)
C'était d'ailleurs un des arguments principaux qu'on retrouvait sur Africamaat (site afrocentriste) , c'est à dire que les Égyptiens anciens appelaient leur pays non pas l’Egypte mais : KMT, c’est à dire, KEMET (vocalisation). C’est effectivement le cas, mais il y a désaccord avec la traduction traditionnelle de ce terme. Officiellement, c’est : la TERRE NOIRE, dans leur site ils interprètent ce mot comme la TERRE DES NOIRS. (5)
KMT s’écrie ainsi :
Le "T" est le petit pain au-dessus de "niwt", il est la marque du féminin.
K, c’est le signe à gauche, un "tas de charbon brûlant", le signe pour la couleur noire.
M, c’est la chouette
niwt, le cercle, représente la ville, la nation, la terre , etc.
Le charbon plus la chouette signifient "être noir".
Donc les égyptologues traduisent généralement ce mot par « la terre noire », en référence à la bande de terre rendue fertile par le limon noir déposé par la crue annuelle du Nil, artère vitale de la civilisation de l'Égypte antique.
L'interprétation des afrocentristes n'est pas attestée dans les ouvrages de référence et est qualifiée d'insolite. (6)Donc nous avons pu voir jusqu'à présent que l'argument linguistique de Diop ( dont les travaux ont été repris par Obenga entre autres ) comporte deux volets. D'une part, il essaie de prouver que l'égyptien ancien n'appartient pas à la famille afroasiatique. D'autre part, il tente d'établir positivement la parenté génétique de l'égyptien ancien avec les langues négro-africaines contemporaines. (7)
Mais que dit réellement la linguistique comparée moderne ? Voyons voir
L'Egyptien appartient indubitablement à la famille linguistique afroasiatique . Parmi les caractéristiques typologiques de l’égyptien qui sont typiquement afroasiatiques , il y a : la morphologie fusionnelle , les racines lexicales consonantiques , une série de consonances emphatiques , un système à trois voyelle /a i u/, suffixe féminin nominal *-à, nominale m, adjectivale *-i.) . (8)
De toutes les branches afroasiatiques , l’égyptien montre le plus d'affinités avec la branche sémitique et la branche berbère et est beaucoup plus distant de la branche couchitique et tchadique (9)
Le terme d'Urheimat afroasiatique ( Urheimat signifie foyer originel en allemand ) se réfère à l'hypothétique
endroit où les locuteurs du proto-afroastaique vivaient dans une seule communauté linguistique
Il n y a pas consensus sur quand et où ce Urheimat a existé , bien que l'on pense que le proto-afroasiatique a trouvé origine quelque part dans la zone entre le Sahara oriental et la Corne de l'Afrique incluant l'Egypte , l'Ethiopie et le Soudan.(10)Voici les différentes classifications proposées par les plus grands spécialistes
Le hiéroglyphique est chamito-sémitique comme le berbère. Les somaliens sont des berbères ahuris.
Va dormir.
C'est plutôt toi qui devrait dormir.
CHAPITRE IV : l'ART ,CHEVAL DE BATAILLE DES AFROCENTRISTES DU DIMANCHE
Un "argument" qui revient très souvent et notamment sur ce forum consiste à prouver que les Égyptiens étaient noirs en s'appuyant sur des représentations , des bustes ou autres
l'exemple le plus souvent utilisé est celui de Narmer/Menes ( fondateur de la première dynastie , unificateur des deux Egypte ) .
Les afrocentristes utilisent souvent cette image ponctuée d'un commentaire sarcastique du type " vraiment caucasien dis donc"
Avant de véritablement argumenter sur l'art durant l'Egypte antique , j'aimerai apporté quelques précisions sur l'image ci-dessus , la première des choses que j'ai constatée au cours de mes recherches , c'est qu'aucun site sérieux ne reprenait l'image pour l'associer à Narmer , donc il n y a absolument rien qui vient lier Narmer au buste de l'image ci-dessus , attention je ne dis pas ici que le buste en question est faux.
Après recherche approfondie , je me suis aperçu que l'identification et l'association à Narmer est le fait de l'égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop dans "Nations Nègres et culture" éd. Présence Africaine.
En réalité tout ce que l'on sait de buste c'est qu'il appartient à un roi inconnu de la II dynastie , c'est ce qui est relaté dans l’ouvrage de référence pour cette période , à savoir "Early Dynastic Egypt" de Toby A.H. Wilkinson. (58 )
A notre connaissance, il n y a que deux représentations du roi Narmer : une palette conservée au Musée du Caire ( cf : palette de Narmer ) où le roi tient un prisonnier du Nord de l’Egypte par les cheveux et s’apprête à lui fracasser le crâne (illustration dans "Chronique des pharaons" de Peter A. Clayton ou sur le site de la BNF) et une tête de massue du Ashmolean Museum où le roi reçoit la soumission de captifs et un butin constitué de nombreux bétails (illustration dans "Chronique des pharaons" de Peter A. Clayton).
Ensuite , quel esprit sain et adulte pourrait tenter d'argumenter sur l’ethnicité d'un individu à l'aide d'une représentation qui date de période thinite ( 32 siècles avant notre ère ) ?
Supposons que les afrocentristes disent vrai , si on suit leur logique , les Olmèques aussi étaient des Noirs , en effet jugez par vous même
Je ne pense pas qu'il faille s’épancher plus longtemps sur le sujet pour prouver le ridicule des afrocentristes.
Autre image très souvent utilisé par les afrocentristes , c'est celle-ci
Alors que l'image est clairement et simplement falsifiée , l'image serait censée prouver que les Egyptiens ( à gauche ) seraient identiques aux Nubiens ( deuxieme en partant de la droite ) , c'est tout à fait ridicule puisqu'on voit clairement que c'est exactement la même image avec une simple différence de contraste , c'est une falsification grossière.
Voilà une image beaucoup plus proche de la réalité qui montre de gauche à droite : un Libyen - un Nubien - un Syrien - un Égyptien , cette image date de 1820 , elle provient de la tombe Séthi I , elle a été réalisée par
Minutoli (60)
Il n'est pas question ici d'essayer d’établir à quoi ressemblaient les Égyptiens à partir de cette représentation , non cela serait une erreur et ça serait apporter du crédit à l'argumentaire afrocentriste.
Ce qui est important ici , c'est de noter que les Égyptiens se démarquaient clairement des Nubiens plus au sud , ils avaient un teint beaucoup plus clair que les populations negroides de la région du Kush.
Ces derniers sont peints en noir, avec des cheveux crépus, alors que les égyptiens sont régulièrement peints en rouge ou ocre. Les afrocentristes avancent la thèse des pharaons, représentés parfois en noir pour prouver leur théorie.
Comme dans le cas de Toutankhamon
Cependant les quelques représentations de pharaons, reines ou dieux peints en noir ne veulent pas dire que ces derniers étaient noirs, car un pharaon ou une reine est représenté en noir sur une scène et en ocre sur l’autre. Il s’agit d’une couleur symbolique représentant la fécondité (Osiris, Amon-Kamoutef ou Min sont en noir). Par exemple, La reine Ahmès -Néfertari, contrairement à la théorie diffusée par les afroceentristes, n’était pas noire. Ce qu’ils présentent comme des représentations de la reine sont en fait des représentations des statues de la reine, qui comme celles de Toutankhamon étaient enduite de résine et bitume brun symbolisant la renaissance après le mort : sur aucun relief de son vivant la reine n’est représentée en noir. Et quand un pharaon était noir, les égyptiens savaient faire la différence et le noter dans les textes. Par exemple le pharaon Piankhy. (61 )
Il faut faire attention lorsque l’on parle de l’art en Egypte et qu’il ne faut pas prendre les statues des rois comme de véritables portraits : l’accentuation de tel ou tel trait dépend de la direction artistique donnée par le pharaon et de ce qu’il veut montrer à travers ses rondes bosses. On trouve donc des portraits relativement brutaux chez Montouhotep II en relation avec le contexte politique : la XIe dynastie a vaincu la dynastie héracléopolitaine, on est donc dans un contexte de puissance et d’unité retrouvée. L’exagération des formes (éléments intérieurs comme les muscles, la proéminance du menton, les pomettes saillantes) ne révèlent pas le physique proprement dit du pharaon. Quant à la couleur, elle n’est pas choisi chez les égyptiens en fonction de la couleur naturelle de ce qu’ils veulent représenter, ou rarement.
Le choix de la couleur dépend là aussi de la religion. Les statues noires/bleues foncées sont simplement réalisées en gabbro diorite ou granite noir, roche très abondante et très utilisée au Moyen Empire. Il faut donc se méfier. (62)
Donc contrairement à la symbolique chrétienne, le noir (kem) n'avait pas de connotation négative dans la pensée des anciens Égyptiens. Si elle est bien la couleur de la nuit et du royaume des morts, elle est avant tout le symbole de la renaissance et de la fertilité. Le noir, couleur du limon fertile apporté par la crue annuelle du Nil, est en effet fortement lié à la symbolique de la renaissance. Le limon déposé sur les berges permettait aux cultures égyptiennes de « renaître » après une saison de sécheresse où les plantes semblaient « mourir ». Ce limon, vital pour un peuple d'agriculteurs, donnera le nom ancien de l'Égypte, kmt (kemet), « la (terre) noire ». La couleur noire est aussi utilisée pour représenter la couleur de peau des Nubiens et des Soudanais.
Les divinités liées aux mythes de la mort et de la renaissance, comme Osiris ou Anubis, sont souvent représentés avec la peau noire. De même, celles liées aux mythes de la fertilité, comme Osiris ou Ptah, sont représentés soit avec la peau noire, soit verte (autre couleur symbole de fertilité). Le noir est également la couleur de la robe des taureaux sacrés Apis et Mnévis.
La couleur noire pouvait être obtenue à partir de la galène (pour le maquillage) ou de charbon de bois (pour la peinture). À partir de la IVe dynastie, le noir remplaça le vert pour les fards appliqués autour des yeux. Il est probable qu'il représente la couleur entourant naturellement les yeux du faucon, animal sacré du dieu Horus dont l'œil avait une forte connotation bénéfique. (63)
Le 28 février 2021 à 02:17:45 ouistitty a écrit :
CHAPITRE II : QUE DIT LA GÉNÉTIQUE SUR LA QUESTION EGYPTIENNE ?Dans ce chapitre nous réfléchirons sur deux axes , à savoir d'un coté ce que dit la génétique et d'un autre coté ce que disent les afrocentristes.
Génétique
Tout d'abord , il est très important de comprendre que les analyses sur les anciens Égyptiens sont très difficiles à effectuer sachant que la contamination et l’intrusion de microbes lors des manipulations créent des obstacles à la récupération de l'ADN des anciens Égyptiens ( souvent des momies ).(12)
En conséquence , la plupart des études concernant les tests ADN ont été réalisées sur les populations égyptiennes modernes avec l'intention de connaitre les différentes influences des migrations historiques sur la population de l'Egypte.(13)(14)(15)(16)
Les analyses sur le groupe sanguin et l’échantillonnage d'ADN sur les momies égyptiennes ont donné très peu de résultats. Toutefois , nous avons quand même trouvé que dans la plupart des cas , la fréquence des groupes sanguins ABO des différentes dynasties étaient similaires aux Égyptiens modernes et dans une moindre mesure similaire aux Haratins du Nord. (17)
La répartition des groupes sanguins ABO montre que les Égyptiens forment un groupe voisin avec celui des populations d'Afrique du Nord , incluant les Berbères , les Nubiens mais aussi les habitants des îles Canaries. (18)
Une étude a été réalisée sur des momies de la 12e dynastie, par Paabo et Di Rienzo, ils ont identifié plusieurs lignes d'origine, dont certains originaire d'Afrique sub-saharienne. (19)
Selon une autre étude scientifique , celle-ci menée par le célèbre égyptologue égyptien Zahi Hawass et ses collègues et publiée en décembre 2012, Ramsès III et sa lignée patrilinéaire appartenaient à l'haplogroupe du chromosome Y E1b1a, que l'on trouve principalement en Afrique subsaharienne. (20)
Par contre , fait encore plus important et non négligeable, en 2013, Nature ( célèbre revue scientifique de référence ) a annoncé la publication de la première étude génétique utilisant le séquençage de prochaine génération pour déterminer la lignée ancestrale d'un individu de l'Egypte antique. La recherche a été dirigée par Carsten Pusch et Rabab Khairat de l'Université de Tübingen en Allemagne qui ont publié leurs résultats dans le journal of applied genetics (JAG) . L'ADN a été extrait de la tête de cinq momies égyptiennes. Tous les spécimens ont été datés entre 806 avant JC et 124 après JC, un délai correspondant à la basse époque égyptienne. Les chercheurs ont observé que l'un des individus momifiés était susceptible d'appartenir à l'haplogroupe ADNmt I2, un clade maternelle qui provient d'Asie occidentale. (21)
L'Egypte a connu plusieurs invasions au cours de son histoire. c'est un fait établi , mais quel a été l'impact réel sur la population actuelle ? Les afrocentristes n’hésitent pas à amplifier le phénomène pour tenter de faire croire que le substrat négroïde aurait disparu ou s'est dilué avec le temps sans préciser que l'impact démographique a surtout eu lieu au niveau des dynasties ( les hautes sphères ) .
De manière générale, les diverses études d'ADN ont montré que les fréquences de gènes des populations d'Afrique du Nord modernes sont intermédiaires entre celles de la Corne de l'Afrique et de l'Eurasie, mais possédant une affinité génétique plus grande avec les populations de l'Eurasie qu'ils en ont avec le reste de l'Afrique. (22) (23)
La population actuelle du Sahara est Caucasoide dans l'extrême nord, avec une augmentation assez progressive de la composante négroïde en descendant vers le sud. (24)
Les résultats de ces études génétiques sont compatibles avec les documents historiques, qui enregistrent un contact bidirectionnel significatif entre l'Egypte et Moyen-Orient mais aussi avec la Nubie au cours des mille dernières années, mais avec en général une continuité de la population de l'époque des dynasties de la période thinite ( période archaique ) de l'Egypte avec les populations egyptiennes de l'ère moderne. (25) (26)
L'analyse génétique des Égyptiens modernes révèle qu'ils ont des lignées paternelles communes avec les populations indigènes du Nord de l'Afrique (Algérie, Tunisie, Maroc), et dans une moindre mesure avec les populations du Moyen-Orient , ces lignées se seraient propagés durant le Néolithique et ont été maintenues durant la période prédynastique. (27) (28)
Certaines études génétiques effectuées sur les Égyptiens modernes suggèrent qu'ils ne sont pour la plupart pas liés aux Africains subsahariens. (29)
D'autres études suggèrent par contre qu'ils sont étroitement liés aux autres Nord-Africains. et dans une moindre mesure avec les populations du Moyen-Orient et d'Europe du Sud. (30) (31)
Une étude sur l'ADNmt des Egyptiens de la région de Kuran réalisée en 2004 a découvert un patrimoine ancestral génétique pour ces populations du Nord-Est de l'Afrique, caractérisé par une fréquence élevée de l'haplogroupe M1 et une fréquence relativement faible d'haplogroupe L1 et L2 (20,6%). (32)
L'haplogroupe L1 et L2 sont très fréquents en Afrique centrale , de l'Ouest et dans l'Afrique de l'Est pour ce qui s'agit du L2.
Bien qu'il y ait eu beaucoup de débats sur les origines de l'haplogroupe M1 , une étude en 2007 a conclu que M1 a des origines d'Asie occidentale et non pas une origine africaine subsaharienne. (33)
Une autre étude de 2003 sur les chromosome Y a été effectuée par Lucotte sur les égyptiens modernes, avec en conclusion que les haplotypes V, XI et IV étaient beaucoup plus fréquent chez les Égyptiens. L'Haplotype V est courant chez les Berbères et a une fréquence assez faible en dehors de l'Afrique du Nord. les haplotypes XI, et IV sont des haplotypes qu'on retrouve principalement en Afrique du Nord et dans la Corne de l'Afrique. (34)
Le 13 Janvier 2012, une étude génétique très complète ( une analyse autosomale ) sur les populations humaines d'Afrique du Nord a été publié.
Les chercheurs ont analysé près de 800 000 marqueurs génétiques, répartis dans l'ensemble du génome de 125 personnes d'Afrique du Nord appartenant à sept populations représentatives dans toute la région (Sahraoui, Marocains du Sud, Marocains du Nord, Algériens, Tunisiens, Berbères libyens et Égyptiens) et l'information obtenue a été comparée à l'information des populations voisines. Les résultats de cette étude montrent qu'il existe une composante génétique native( une composante "maghrébine" ) qui définit les Nord-Africains. (35)L'étude révèle également que la composition génétique des populations humaines de l'Afrique du Nord est très complexe et est le résultat de cinq ascendances distinctes: une composante locale (maghrébine) datant d'il y a 13000 années et l'influence génétique variée de populations voisines sur les groupes d'Afrique du Nord au cours des migrations successive (Europe, Moyen-Orient, Afrique sub-saharienne de l'Est et de l'Ouest ). (35)
Selon les auteurs, les personnes habitant en Afrique du Nord aujourd'hui ne sont pas les descendants des premiers occupants de cette région ( il y a 50000 années ), ou des descendants des plus récentes populations du Néolithique. Les données montrent que les ancêtres des Nord-Africains d'aujourd'hui étaient un groupe de populations qui ont vécu dans la région il y a environ 13000 années. (35)
En outre, cette composante génétique Afrique du Nord locale est très différente de celle trouvée dans les populations dans le sud du Sahara, ce qui montre que les ancêtres des Nord-Africains d'aujourd'hui étaient membres d'un sous-groupe de l'humanité qui a quitté l'Afrique pour conquérir le reste du monde et qui par la suite est retourné au nord du continent africain pour s'installer dans la région. (35)
Ce débile qui cite Herodote.net
Les égyptiens sont les mêmes qu'ajourd'hui céléstin. Arabe au nord et noir au Sud.
Faut vraiment être un demeuré pour imaginé qu'ils aient pu ressembler à des occidentaux
BIBLIOGRAPHIE
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(68) http://remacle.org/bloodwolf/erudits/manilius/astro4.htm
Le 28 février 2021 à 02:19:07 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:17:45 ouistitty a écrit :
CHAPITRE II : QUE DIT LA GÉNÉTIQUE SUR LA QUESTION EGYPTIENNE ?Dans ce chapitre nous réfléchirons sur deux axes , à savoir d'un coté ce que dit la génétique et d'un autre coté ce que disent les afrocentristes.
Génétique
Tout d'abord , il est très important de comprendre que les analyses sur les anciens Égyptiens sont très difficiles à effectuer sachant que la contamination et l’intrusion de microbes lors des manipulations créent des obstacles à la récupération de l'ADN des anciens Égyptiens ( souvent des momies ).(12)
En conséquence , la plupart des études concernant les tests ADN ont été réalisées sur les populations égyptiennes modernes avec l'intention de connaitre les différentes influences des migrations historiques sur la population de l'Egypte.(13)(14)(15)(16)
Les analyses sur le groupe sanguin et l’échantillonnage d'ADN sur les momies égyptiennes ont donné très peu de résultats. Toutefois , nous avons quand même trouvé que dans la plupart des cas , la fréquence des groupes sanguins ABO des différentes dynasties étaient similaires aux Égyptiens modernes et dans une moindre mesure similaire aux Haratins du Nord. (17)
La répartition des groupes sanguins ABO montre que les Égyptiens forment un groupe voisin avec celui des populations d'Afrique du Nord , incluant les Berbères , les Nubiens mais aussi les habitants des îles Canaries. (18)
Une étude a été réalisée sur des momies de la 12e dynastie, par Paabo et Di Rienzo, ils ont identifié plusieurs lignes d'origine, dont certains originaire d'Afrique sub-saharienne. (19)
Selon une autre étude scientifique , celle-ci menée par le célèbre égyptologue égyptien Zahi Hawass et ses collègues et publiée en décembre 2012, Ramsès III et sa lignée patrilinéaire appartenaient à l'haplogroupe du chromosome Y E1b1a, que l'on trouve principalement en Afrique subsaharienne. (20)
Par contre , fait encore plus important et non négligeable, en 2013, Nature ( célèbre revue scientifique de référence ) a annoncé la publication de la première étude génétique utilisant le séquençage de prochaine génération pour déterminer la lignée ancestrale d'un individu de l'Egypte antique. La recherche a été dirigée par Carsten Pusch et Rabab Khairat de l'Université de Tübingen en Allemagne qui ont publié leurs résultats dans le journal of applied genetics (JAG) . L'ADN a été extrait de la tête de cinq momies égyptiennes. Tous les spécimens ont été datés entre 806 avant JC et 124 après JC, un délai correspondant à la basse époque égyptienne. Les chercheurs ont observé que l'un des individus momifiés était susceptible d'appartenir à l'haplogroupe ADNmt I2, un clade maternelle qui provient d'Asie occidentale. (21)
L'Egypte a connu plusieurs invasions au cours de son histoire. c'est un fait établi , mais quel a été l'impact réel sur la population actuelle ? Les afrocentristes n’hésitent pas à amplifier le phénomène pour tenter de faire croire que le substrat négroïde aurait disparu ou s'est dilué avec le temps sans préciser que l'impact démographique a surtout eu lieu au niveau des dynasties ( les hautes sphères ) .
De manière générale, les diverses études d'ADN ont montré que les fréquences de gènes des populations d'Afrique du Nord modernes sont intermédiaires entre celles de la Corne de l'Afrique et de l'Eurasie, mais possédant une affinité génétique plus grande avec les populations de l'Eurasie qu'ils en ont avec le reste de l'Afrique. (22) (23)
La population actuelle du Sahara est Caucasoide dans l'extrême nord, avec une augmentation assez progressive de la composante négroïde en descendant vers le sud. (24)
Les résultats de ces études génétiques sont compatibles avec les documents historiques, qui enregistrent un contact bidirectionnel significatif entre l'Egypte et Moyen-Orient mais aussi avec la Nubie au cours des mille dernières années, mais avec en général une continuité de la population de l'époque des dynasties de la période thinite ( période archaique ) de l'Egypte avec les populations egyptiennes de l'ère moderne. (25) (26)
L'analyse génétique des Égyptiens modernes révèle qu'ils ont des lignées paternelles communes avec les populations indigènes du Nord de l'Afrique (Algérie, Tunisie, Maroc), et dans une moindre mesure avec les populations du Moyen-Orient , ces lignées se seraient propagés durant le Néolithique et ont été maintenues durant la période prédynastique. (27) (28)
Certaines études génétiques effectuées sur les Égyptiens modernes suggèrent qu'ils ne sont pour la plupart pas liés aux Africains subsahariens. (29)
D'autres études suggèrent par contre qu'ils sont étroitement liés aux autres Nord-Africains. et dans une moindre mesure avec les populations du Moyen-Orient et d'Europe du Sud. (30) (31)
Une étude sur l'ADNmt des Egyptiens de la région de Kuran réalisée en 2004 a découvert un patrimoine ancestral génétique pour ces populations du Nord-Est de l'Afrique, caractérisé par une fréquence élevée de l'haplogroupe M1 et une fréquence relativement faible d'haplogroupe L1 et L2 (20,6%). (32)
L'haplogroupe L1 et L2 sont très fréquents en Afrique centrale , de l'Ouest et dans l'Afrique de l'Est pour ce qui s'agit du L2.
Bien qu'il y ait eu beaucoup de débats sur les origines de l'haplogroupe M1 , une étude en 2007 a conclu que M1 a des origines d'Asie occidentale et non pas une origine africaine subsaharienne. (33)
Une autre étude de 2003 sur les chromosome Y a été effectuée par Lucotte sur les égyptiens modernes, avec en conclusion que les haplotypes V, XI et IV étaient beaucoup plus fréquent chez les Égyptiens. L'Haplotype V est courant chez les Berbères et a une fréquence assez faible en dehors de l'Afrique du Nord. les haplotypes XI, et IV sont des haplotypes qu'on retrouve principalement en Afrique du Nord et dans la Corne de l'Afrique. (34)
Le 13 Janvier 2012, une étude génétique très complète ( une analyse autosomale ) sur les populations humaines d'Afrique du Nord a été publié.
Les chercheurs ont analysé près de 800 000 marqueurs génétiques, répartis dans l'ensemble du génome de 125 personnes d'Afrique du Nord appartenant à sept populations représentatives dans toute la région (Sahraoui, Marocains du Sud, Marocains du Nord, Algériens, Tunisiens, Berbères libyens et Égyptiens) et l'information obtenue a été comparée à l'information des populations voisines. Les résultats de cette étude montrent qu'il existe une composante génétique native( une composante "maghrébine" ) qui définit les Nord-Africains. (35)L'étude révèle également que la composition génétique des populations humaines de l'Afrique du Nord est très complexe et est le résultat de cinq ascendances distinctes: une composante locale (maghrébine) datant d'il y a 13000 années et l'influence génétique variée de populations voisines sur les groupes d'Afrique du Nord au cours des migrations successive (Europe, Moyen-Orient, Afrique sub-saharienne de l'Est et de l'Ouest ). (35)
Selon les auteurs, les personnes habitant en Afrique du Nord aujourd'hui ne sont pas les descendants des premiers occupants de cette région ( il y a 50000 années ), ou des descendants des plus récentes populations du Néolithique. Les données montrent que les ancêtres des Nord-Africains d'aujourd'hui étaient un groupe de populations qui ont vécu dans la région il y a environ 13000 années. (35)
En outre, cette composante génétique Afrique du Nord locale est très différente de celle trouvée dans les populations dans le sud du Sahara, ce qui montre que les ancêtres des Nord-Africains d'aujourd'hui étaient membres d'un sous-groupe de l'humanité qui a quitté l'Afrique pour conquérir le reste du monde et qui par la suite est retourné au nord du continent africain pour s'installer dans la région. (35)
Ce débile qui cite Herodote.net
Les égyptiens sont les mêmes qu'ajourd'hui céléstin. Arabe au nord et noir au Sud.
Faut vraiment être un demeuré pour imaginé qu'ils aient pu ressembler à des occidentaux
Tu n'as lu aucun de mes messages. Tu es un faquin.
Le 28 février 2021 à 02:18:26 _Kuribayashi_ a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:16:51 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:15:55 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:14:45 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:13:30 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:12:22 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:46 ouistitty a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:10:10 MaltaIsland a écrit :
Le 28 février 2021 à 02:09:43 Balavo400 a écrit :
Non
Les corps de leurs parentsRetourne te coucher Céléstin tu fais rire personne.
qui a parlé de faire rire qui que ce soit là ?
Qu'est ce qu'un français a à voir dans ce débat qui concerne les arabes et les noirs de la corne de l'afrique ? Pourquoi vous ragez ? L'égypte n'a strictement rien à voir avec vous
hein ? mais quel rapport ? tu as une pathologie mentale ?
Alors ferme ta gueule et arrête de troller.
Tiens, on va voir ce que tu réponds à ça:
Je vais donc procéder par chapitres successifs en reprenant systématiquement l'appareillage et le logiciel afrocentriste et les différents plans sur lesquels ils s'attardent et qu'ils avancent pour étayer leurs absurdités à savoir :
1) La linguistique
2) La génétique
3) L'anthropologie physique
4) Les représentations artistiques
5) Les témoignages historiquesCHAPITRE I : DE DIOP A OBENGA , UNE ESCROQUERIE LINGUISTIQUE QUI PERDURE
Théophile Obenga est un égyptologue et linguiste congolais , en reprenant le travail du Cheikh Anta Diop sur le plan linguistique , il a fondé la théorie linguistique du "négro-égyptien".
Evidemment cette théorie n'a strictement aucun poids au sein de la communauté des linguistiques. (1)Analysons ensemble une des pièces maîtresses de leur argumentaire ( en effet il serait beaucoup trop chronophage d'analyser la totalité de leurs publications ) à savoir l'origine des langues fangs. (2)
L'expansion fang est un exemple typique d'expansion de population assez bien documentée dans la zone du Cameroun et du Gabon. Et même si l'origine géographique précise de cette migration est encore sujette à débat , la plupart des spécialistes s'accordent à dire, que c'est un groupe de bantous qui a quitté la région de Yaoundé (probablement pas le point départ de cette migration) en se déplaçant vers le sud.
Les proto-Fangs,ont également envahi la zone du Gabon ,leur expansion est le résultat d'une vague, peut-être déclenchée ou catalysée par les invasions incessantes de locuteurs non bantous en provenance de régions plus au Nord (Dja, Ivindo, Woleu-Ntem), qui a été intensifiée au cours du 17ème siècle et a prise fin seulement dans la première moitié du siècle dernier.Une théorie élaborée par le révérend Henri Trilles dans le début du XXe siècle revendique une origine égyptienne de la population fang, pour ce qui est de sa langue et sa culture, sur la base des aspects d'une partie de sa tradition orale (le «Mvet ') et plusieurs arguments faisant référence à des traits linguistiques, culturelles et physiques (c'est à dire phénotypique). Selon les adhérents de cette théorie, les plateaux du Bahr-el-Ghazal (Haute-Nil, Kenya / Ouganda / zone Soudan) doivent être considérés comme le berceau probable de la communauté ancestrale des Fangs.
Cette théorie, qui est construite sur une série de parallèles spéculatifs et souvent aléatoires, fondée à l'origine par les explorateurs du XIXème siècle (Paul du Chaillu, marquis de Compiègne) et des anthropologues et des missionnaires chrétiens, souffre de faiblesses méthodologiques et théoriques graves, elle est devenue très populaire, en particulier parmi les chercheurs d'Afrique noire, mais
également parmi les non-chercheurs: au Gabon, c'est une croyance communément partagée que les Fangs ainsi que leur langue, ne sont pas d'origine bantoue.La théorie prend souvent une forte dimension idéologique, ils accusent les égyptologues blancs de falsification de l'histoire. Cheikh Anta Diop (1979, 1981, 1993) et Théophile Obenga (1985, 1993) sont les principaux représentants de cette école de pensée. (Voir également Ropivia 1981 et
Biyogo 2000, 2002.)Des réclamations similaires ont été revendiquées pour d'autres populations de langue bantoue (cf. Basaa, Mboshi). Quant à l'aspect linguistique, la théorie dans sa version la plus forte affirme que toutes les langues négro-africaines descendent de l'ancien égyptien, alors que selon une version plus faible, seulement quelques unes d'entre elles le sont réellement, le fang étant l'une de ces langues.
Guthrie (1948, 1967-1971), Hombert et al. (1989) et, plus récemment, Medjo Mvé (1997) ont montré sans ambiguïté que le dialecte fang, en dépit de plusieurs aspects plutôt inhabituelles en surface (par exemple ,des syllabes essentiellement fermées), présente toutes les caractéristiques d'une langue bantoue. Il n'y a absolument aucune preuve d'un substrat non-bantou. Le lexique linguistique du fang peut être directement lié aux reconstructions Proto-Bantu (Guthrie 1967 à 1971), par le biais de correspondances sonores régulières (voyelles, consonnes, tons).
Les parallèles structurels présumés (essentiellement des correspondances sonores) entre les anciennes langues africaines tels que le Fang , le Basaa et l’égyptien n'ont aucun fondement scientifique . Ils ne sont que non systématiques, choisis au hasard, ce sont des similitudes fortuites. En outre, les similitudes typologiques ne prouvent pas l'affiliation.
Aujourd'hui, de nombreux anthropologues culturels (par exemple Bekombo-Priso & Laburthe-Tolra 1981) considèrent également la théorie «Out-of-Egypt" comme étant improbable. Aucun des traits culturels allégués peuvent être considérés comme spécifiquement égyptien ( ancien ) ou même afroasiatique. Les analyses de variations de l'ADNmt sur les populations gabonaises et camerounaises ne semblent pas soutenir une origine non-bantoue. (3)
Un autre exemple de falsification qui revient de manière systématique dans l'argumentaire afrocentriste , c'est la traduction erronée de "Kemet" en la terre des Noirs (4)
C'était d'ailleurs un des arguments principaux qu'on retrouvait sur Africamaat (site afrocentriste) , c'est à dire que les Égyptiens anciens appelaient leur pays non pas l’Egypte mais : KMT, c’est à dire, KEMET (vocalisation). C’est effectivement le cas, mais il y a désaccord avec la traduction traditionnelle de ce terme. Officiellement, c’est : la TERRE NOIRE, dans leur site ils interprètent ce mot comme la TERRE DES NOIRS. (5)
KMT s’écrie ainsi :
Le "T" est le petit pain au-dessus de "niwt", il est la marque du féminin.
K, c’est le signe à gauche, un "tas de charbon brûlant", le signe pour la couleur noire.
M, c’est la chouette
niwt, le cercle, représente la ville, la nation, la terre , etc.
Le charbon plus la chouette signifient "être noir".
Donc les égyptologues traduisent généralement ce mot par « la terre noire », en référence à la bande de terre rendue fertile par le limon noir déposé par la crue annuelle du Nil, artère vitale de la civilisation de l'Égypte antique.
L'interprétation des afrocentristes n'est pas attestée dans les ouvrages de référence et est qualifiée d'insolite. (6)Donc nous avons pu voir jusqu'à présent que l'argument linguistique de Diop ( dont les travaux ont été repris par Obenga entre autres ) comporte deux volets. D'une part, il essaie de prouver que l'égyptien ancien n'appartient pas à la famille afroasiatique. D'autre part, il tente d'établir positivement la parenté génétique de l'égyptien ancien avec les langues négro-africaines contemporaines. (7)
Mais que dit réellement la linguistique comparée moderne ? Voyons voir
L'Egyptien appartient indubitablement à la famille linguistique afroasiatique . Parmi les caractéristiques typologiques de l’égyptien qui sont typiquement afroasiatiques , il y a : la morphologie fusionnelle , les racines lexicales consonantiques , une série de consonances emphatiques , un système à trois voyelle /a i u/, suffixe féminin nominal *-à, nominale m, adjectivale *-i.) . (8)
De toutes les branches afroasiatiques , l’égyptien montre le plus d'affinités avec la branche sémitique et la branche berbère et est beaucoup plus distant de la branche couchitique et tchadique (9)
Le terme d'Urheimat afroasiatique ( Urheimat signifie foyer originel en allemand ) se réfère à l'hypothétique
endroit où les locuteurs du proto-afroastaique vivaient dans une seule communauté linguistique
Il n y a pas consensus sur quand et où ce Urheimat a existé , bien que l'on pense que le proto-afroasiatique a trouvé origine quelque part dans la zone entre le Sahara oriental et la Corne de l'Afrique incluant l'Egypte , l'Ethiopie et le Soudan.(10)Voici les différentes classifications proposées par les plus grands spécialistes
Le hiéroglyphique est chamito-sémitique comme le berbère. Les somaliens sont des berbères ahuris.
Va dormir.C'est plutôt toi qui devrait dormir.
J'ai le droit de m'exprimer sur une partie de mon histoire pauvre tocard.
ça commence à me gaver les desco qui imaginent que les égyptiens ont un lien avec l'occident
et pendant que vous vous embrouillez pour des questions raciales à la con la Chine est en train de mettre toute la planète en pls
continuez à vous demander de quelle couleur était le christ ou les egyptiens au lieu de vous demander comment faire pour aller vivre sur mars les goys
Données du topic
- Auteur
- lurknis
- Date de création
- 27 février 2021 à 11:29:59
- Date de suppression
- 28 février 2021 à 02:28:33
- Supprimé par
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