Le problème de l'enseignement supérieur.

Selon moi c'est qu'il y a trop d'étudiants, on essaie de limiter les échecs scolaires pour faire en sorte que beaucoup de jeunes obtiennent le bac et le résultat c'est que les filières manuelles ne sont pas plébiscitées comme elles devraient l'être à mon sens, les élèves sortant du lycée avec un bac qui ne vaut rien.
Pendant des années on nous tient la main en nous facilitant la vie avec des programmes simples et des consignes de notations clairement mélioratives, et quand on entre dans le supérieur on se retrouve par exemple en fac de médecine avec 2 000 étudiants pour 700 places qui d'un coup sont censés être des adultes responsables et travailleurs qui doivent se bouger le cul pour se donner les moyens de réussir alors qu'un an plus tôt on les considérait comme des petits êtres fragiles qu'il fallait à tout prix protéger des échecs.
Plutôt que de surprotéger les élèves dans le secondaire pour finalement faire une sélection assez impitoyable dans le supérieur, il me semblerait plus utile de laisser échouer les élèves qui de toutes façons vont certainement échouer plus tard, en les accompagnant pour qu'ils trouvent rapidement une autre voie qui les rendra heureux et utiles.
Grossièrement, l'objectif dans ma vision des choses serait de n'avoir que 800 étudiants en médecine ou en droit si on ne veut que 800 (ou un peu moins) futurs professionnels de santé/du droit.
Vous me direz peut-être que sur ces 800 étudiants il y aura par exemple 250 branleurs et que nous devrions choisir entre laisser des branleurs devenir médecins/avocats et effectuer une sélection semblable à la sélection actuelle, ce qui n'aurait rien changé. Mais la différence c'est que les "branleurs", qui finalement sont pour la plupart des gens qui ne savent où ils veulent aller auraient été écartés des filières intellectuelles plus tôt et orientés vers d'autres filières qui les auraient responsabilisés afin de devenir de vrais adultes autonomes utiles à la société dans d'autres domaines que ceux précédemment cités.
Désolé pour le mais c'est à mon avis le cœur du problème, et cela ne date pas de la pandémie...
Voilà, postez vos avis, si vous êtes d'accord ou non, j'avoue que je ne suis totalement sûr de ce que j'avance, il y a certainement des failles dans mon raisonnement mais c'est là l'avis que je me suis construit depuis septembre dernier.