Depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine il y a vingt ans, la liste des morts suspectes d'opposants russes est longue. Mais
trois ont particulièrement marqué les esprits : d'abord le meurtre par balles de la journaliste d'investigation Anna
Politkovskaïa en 2006, suivi deux mois plus tard du décès de l'ex-espion russe collaborant avec les services secrets
britanniques Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium. En 2015, c'était au tour Boris Nemtsov, opposant et ancien vice-
Premier ministre sous Boris Eltsine, d'être tué par balles.