Dès 660 dans son écriture de l'Historia Francorum, Frédegaire introduit également une parenté entre le peuple turc et le peuple franc et invente donc une origine troyenne aux turcs et un cousinage avec les francs.
Dans son récit en effet, le groupe de fuyard entrainé par Francion, petit-fils de Priam après la chute de Troie, va se diviser en deux en arrivant au Danube. Les Francs avec Francion se dirigent vers le Rhin, alors que les autres se choisirent un roi du nom de Torcoth ; c'est de lui qu'ils tirent le nom de Turcs. Cinq siècles plus tard, Vincent de Beauvais raconte dans son Speculum historiale qu'« après la destruction de Troie, les nombreux fuyards se divisèrent en deux groupes. L'un suivit Francion, petit-fils du roi de Troie Priam, fils d'Hector; l'autre suivit Turcus, fils de Troïlus, lui aussi fils de Priam. Ce qui explique évidemment, dit-on, que les deux peuples sont encore aujourd'hui appelés Francs et Turcs ».
Cette origine troyenne du peuple turc aura un certain impact dans la mentalité franque, en particulier lors des croisades, où dans les récits, si les sarrasins, les arabes et autres peuples musulmans sont décrits négativement, les turcs seldjoukides sont au contraire toujours des combattants aux qualités chevaleresques très proches des croisés.