Réflexions générales sur JvArchive forum 18-25

De ceux qui sont les monstres

Il n'y a ni bien, ni mal dans l'état de nature des choses, seulement le naturel. Tous être naît amoral. Un acte criminel pour une communauté d'Hommes peut être un acte vertueux pour une autre communauté. Ainsi aucun Homme ne pourrait jamais être le plus monstrueux ou un crime le plus terrible en dehors du prisme des normes établies au sein d'un cadre social défini. Il n'y a pas de monstres, il y a uniquement ceux qui les voient.

Du courroux des dieux

Les Dieux et Déesses ne sont qu'une invention humaine, il y en a autant qu'il y de sociétés humaines et rien n'a jamais prouvé leurs existences si ce n'est un coup de tonnerre lors d'une nuit orageuse, une éruption volcanique un jour de fête ou un tremblement de terre lors d'une cérémonie. Il ne faut pas s'inquiéter pour eux.

De l'urgence d'agir maintenant

Il y a 4500 ans, Gilgamesh comprenait que l'immortalité était inatteignable. Chaque Homme vit avec un compte à rebour dans la poitrine. Faites en l'expérience : Collez une montre à vôtre oreille et écoutez la trotteuse parcourir sa ronde, posez une main sur vôtre poitrine : écoutez la trotteuse et sentez battre vôtre cœur, lorsque ce dernier s'arrêtera (et il le fera) la trotteuse trottera toujours. Le temps n'attend pas...

De la douleur physique et morale

Il y a deux types de douleurs : celle qui nous maintien en vie et celle qui nous pousse vers la mort. La douleur physique est semblable à l'alarme d'un joaillier, si elle sonne c'est que quelque chose ne va pas, il faut trouver l'intrus, l'anomalie et s'en débarrasser, seul ou avec de l'aide. La douleur morale est la plus sournoise, son origine est souvent social, fruit du rejet, de l'insatisfaction. Pour la combattre il faut trouver sa source et la comprendre : Pourquoi je n'y arrive pas ? Comment obtenir ce que je veux ? Et si c'était mon entourage qui me faisait croire que j'avais envie d'une certaine chose ? Pourquoi leurs regards m'affectent-ils autant ? Comment m'accepter ? Lecture et méditation, voilà les mots d'ordres.

De ce qu'il faut faire

Ce qu'il faut faire est instinctivement ancré en chacun de nous, en chaques choses qui vie. Il n'y a ni croyance, ni politique : il n'y a que la vie et la mort. Lorsque nous étions même pas encore conçus, nous étions rien. Cet état d'absence est celui qui ressemble le plus à la mort : premièrement, parce que nous étions pas là pour nous-mêmes et deuxièmement, parce que nous étions pas là pour ceux qui étaient déjà vivants. Chaque bactérie, chaque virus, chaque animal et chaque végétale se muent dans l'unique but de survivre et de se reproduire, il ne faut pas retourner à l'état d'absence.

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