Topic de CurtSambael :

Cette redpill de Nietzsche

Supprimé
Nietzsche qui humilie allégrement les QLF, quel plaisir. :bave:

Le 12 janvier 2021 Ă  13:55:45 Azherkame a Ă©crit :
Nietzsche qui humilie allégrement les QLF, quel plaisir. :bave:

J'avais d'autres cibles en tĂŞte https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Nietzsche ce khey :cimer:
On pourrait citer chacune des pages tellement tout est toujours d'actualité :cimer:

Les natios abattus sans sommation https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610457142-img-6359.jpg

Le 12 janvier 2021 Ă  14:12:50 CurtSambael a Ă©crit :
Les natios abattus sans sommation https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610457142-img-6359.jpg

Redpilled sur les femmes nonobstant https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

C'est l'Ă©dition folio ?
Non GF c'est ça ?

Le 12 janvier 2021 Ă  13:53:52 CurtSambael a Ă©crit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610456010-img-6358-min.jpg

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

c'est dans quel livre

Le 12 janvier 2021 Ă  14:16:13 michel_genial a Ă©crit :
C'est l'Ă©dition folio ?

GF khey https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Le 12 janvier 2021 Ă  14:16:58 FragiluxxR a Ă©crit :

Le 12 janvier 2021 Ă  13:53:52 CurtSambael a Ă©crit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610456010-img-6358-min.jpg

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

c'est dans quel livre

Par delĂ  bien et mal khey https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Le 12 janvier 2021 Ă  14:17:59 CurtSambael a Ă©crit :

Le 12 janvier 2021 Ă  14:16:58 FragiluxxR a Ă©crit :

Le 12 janvier 2021 Ă  13:53:52 CurtSambael a Ă©crit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610456010-img-6358-min.jpg

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

c'est dans quel livre

Par delĂ  bien et mal khey https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

tu peux donner la suite de la 1ère page que t'a posté stp

C'est bien ton auteur low iq décrit le lumpenprolétariat https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/4/1520520305-pupute-cr7.png
La solitude est le chemin vers le surhumain d'après lui, la solitude la plus complète https://image.noelshack.com/fichiers/2021/53/6/1609596169-sans-titre-1.png

Le 12 janvier 2021 Ă  14:17:45 CurtSambael a Ă©crit :

Le 12 janvier 2021 Ă  14:16:13 michel_genial a Ă©crit :
C'est l'Ă©dition folio ?

GF khey https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

Ah oui, très bonne traduction de Wotling.
Perso je le lis en ligne https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal avec la traduction d'Henri Albert, la première trad française (bonne aussi).

https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal

A-t-on observé combien l’oisiveté extérieure, ou une demi-oisiveté, est nécessaire à la vraie vie religieuse (autant au microscopique travail favori de l’examen de soi qu’à cette douce résignation qui s’appelle « prière » et qui est une attente perpétuelle de la « venue de Dieu »), je veux dire cette oisiveté avec une bonne conscience que l’on pratique dès l’origine et par tradition, non sans un certain sentiment aristocratique qui insinue que le travail déshonore, c’est-à-dire qu’il rend le corps et l’âme vulgaires ? A-t-on observé que, par conséquent, l’activité laborieuse des temps modernes, cette activité bruyante et fière qui utilise bêtement chaque minute, prépare et dispose, mieux que tout le reste, à l’incrédulité ? Parmi ceux qui vivent aujourd’hui, par exemple en Allemagne, à l’écart de la religion, il y a des hommes de « libre pensée », d’origines et d’espèces différentes, mais, avant tout, une majorité de ceux dont l’activité a fait disparaître, de génération en génération, les instincts religieux, de sorte qu’ils ne savent plus du tout à quoi servent les religions et qu’ils n’enregistrent plus qu’avec une sorte d’étonnement apathique leur présence dans le monde. Elles se trouvent déjà bien assez absorbées, ces excellentes personnes, soit par leurs affaires, soit par leurs plaisirs, pour ne point parler de la « patrie », de la lecture des journaux et des « devoirs de famille ». Il paraît qu’il ne leur reste plus du tout de temps pour la religion, encore qu’elles ne se rendent pas bien compte s’il s’agit là d’une nouvelle affaire ou d’un nouveau plaisir, car il est impossible, se disent-elles, qu’on aille à l’église, rien que pour se gâter la bonne humeur. Elles ne sont pas ennemies des coutumes religieuses. Si l’État exige, dans certains cas, leur participation à ces coutumes, elles font ce qui leur est demandé, comme on fait tant d’autres choses, — avec un sérieux patient et modeste, sans beaucoup de curiosité ou de déplaisir. Elles vivent beaucoup trop à l’écart et en dehors de tout cela, pour juger qu’il est nécessaire de se prononcer pour ou contre. La plupart des protestants allemands, dans les classes moyennes, font aujourd’hui partie de ces indifférents, soit qu’ils vivent dans les centres laborieux, industriels et commerciaux, soit qu’ils appartiennent au monde des savants et au personnel de l’université (exception faite des théologiens, dont l’existence et la possibilité donnent aux psychologues une énigme de plus en plus difficile à pénétrer). Parmi les hommes pieux, ou simplement favorables à l’Église, on se fait rarement une idée de ce qu’il faut de bonne volonté, on pourrait dire d’arbitraire, pour qu’aujourd’hui un savant allemand prenne au sérieux le problème de la religion ; de par toute sa profession (et, comme je l’ai indiqué, de par son activité professionnelle, à quoi le contraint sa conscience moderne), il incline à une sérénité supérieure, presque bienveillante, à l’égard de la religion, une sérénité à laquelle se mêle parfois un léger mépris, à cause de la « malpropreté d’esprit » qu’il suppose partout où l’on appartient encore à l’Église. Ce n’est qu’à l’aide de l’histoire (donc nullement par son expérience personnelle) que le savant arrive à considérer les religions avec une gravité respectueuse, à avoir pour elles certains égards ombrageux. Mais quand même il aurait élevé son sentiment pour la religion jusqu’à de la reconnaissance, personnellement, il ne se serait pas rapproché d’un pas de ce qui subsiste encore sous le nom d’Église ou de piété, peut-être, au contraire, s’en serait-il éloigné. L’indifférence pratique à l’égard des choses religieuses, au milieu de laquelle il naquit, où il fut élevé, se sublime généralement chez lui en circonspection et en propreté intellectuelle, lesquelles craignent le contact avec les hommes et les choses de la reli­gion. Et ce peut être précisément chez lui la pro­fondeur de sa tolérance et de son humanité qui lui fait éviter le subtil pis-aller que les habitudes de tolérance entraînent avec elles. — Chaque époque possède son genre particulier de naïveté divine, dont d’autres époques pourraient lui envier la découverte. Et quelle naïveté, quelle naïveté vénérable, enfantine et maladroite au delà de toutes les limites il y a dans cette prétention du savant à se croire supérieur, dans cette tolérance avec une bonne conscience, dans la certitude, simple et imperturbable, avec laquelle son instinct traite l’homme religieux, comme un type inférieur et de valeur moindre, qu’il a lui-même dépassé à tous les points de vue, — lui qui n’est qu’un petit nain prétentieux et populacier, ouvrier laborieux et appliqué, dans le domaine des « idées », des « idées modernes » !

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/07/7/1550369264-lll-removebg-1.png

preds-en de la graine Michel https://image.noelshack.com/fichiers/2020/44/3/1603878744-onfray-removebg-preview-4.png

Le 12 janvier 2021 Ă  14:19:39 FragiluxxR a Ă©crit :

Le 12 janvier 2021 Ă  14:17:59 CurtSambael a Ă©crit :

Le 12 janvier 2021 Ă  14:16:58 FragiluxxR a Ă©crit :

Le 12 janvier 2021 Ă  13:53:52 CurtSambael a Ă©crit :
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/02/2/1610456010-img-6358-min.jpg

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

c'est dans quel livre

Par delĂ  bien et mal khey https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png

tu peux donner la suite de la 1ère page que t'a posté stp

Nous, qui incarnons l’inverse, et qui avons ouvert l’œil et la conscience pour voir où et comment jusqu’à présent la plante « homme » a poussé et s’est élevée le plus vigoureusement, nous sommes d’avis que cela s’est produit à tout coup dans les conditions inverses, qu’il a fallu pour cela que le danger de sa situation commence par croître jusqu’à prendre des proportions formidables, qu’à la faveur d’une longue pression et d’une longue contrainte, sa faculté d’invention et de dissimulation (son « esprit » –) se développe jusqu’à la finesse et la témérité, que sa volonté de vie s’intensifie jusqu’à se faire volonté de puissance inconditionnée : – nous sommes d’avis que la dureté, la violence, l’esclavage, le danger dans la rue et dans le cœur, le repli dans la clandestinité, le stoïcisme, l’art de la tentative et de la tentation ainsi que l’astuce diabolique en tout genre, que tout ce qui est méchant, terrible, tyrannique, tout ce qui en l’homme relève de la bête de proie et du serpent sert tout autant à l’élévation de l’espèce « homme » que son contraire : – nous n’en disons même pas assez en ne disant que tout cela, et nous trouvons quoi qu’il en soit, en parlant et en gardant le silence ici, à l’extrémité opposée de toute idéologie moderne et de tout désir de troupeau : pour être leurs antipodes peut-être ? Quoi d’étonnant que nous, « esprits libres », ne soyons justement pas les esprits les plus communicatifs ? Que nous ne souhaitions pas trahir à tous égards de quoi un esprit peut se libérer et vers quoi il sera peut-être poussé ensuite ? Et pour ce qui est de la signification de la dangereuse formule « par-delà bien et mal », grâce à laquelle à tout le moins nous nous gardons d’être pris pour ce que nous ne sommes pas : nous sommes quelque chose d’autre que des « libres penseurs* », « liberi pensatori », « Freidenker », et ainsi de suite, quels que soient tous les noms que ces braves porte-parole des « idées modernes » aiment à se donner. Naguère chez nous dans de nombreux pays de l’esprit, ou ayant du moins été leurs hôtes ; sans cesse réchappés des agréables recoins renfermés où semblaient nous confiner préjugé d’amour ou de haine, jeunesse, ascendance, le hasard des hommes et des livres, ou même les fatigues de l’errance ; pleins de méchanceté envers les appâts de dépendance que cachent les honneurs, ou l’argent, ou les fonctions, ou les enthousiasmes des sens ; reconnaissants même envers la misère et la maladie prodigue en retournements, parce qu’elle nous détache toujours de quelque règle et de son « préjugé », reconnaissants envers Dieu, le diable, le mouton et le ver qui nous habitent, curieux jusqu’au vice, chercheurs jusqu’à la cruauté, pourvus de doigts sans scrupules pour saisir l’insaisissable, de dents et d’estomacs pour digérer ce qu’il y a de plus indigeste, prêts à tout métier qui exige une perspicacité aiguë et des sens aiguisés, prêts à toute entreprise risquée en vertu d’un excédent de « volonté libre », pourvus d’âmes d’avant-scène et d’âmes de coulisse dont nul ne percera aisément les intentions ultimes, d’avant-scènes et de coulisses que nul pied ne pourrait parcourir jusqu’au bout, cachés sous des manteaux de lumière, conquérants bien que paraissant héritiers et dissipateurs, classificateurs et collectionneurs du matin au soir, avares de notre richesse et de nos tiroirs archicombles, apprenant et oubliant avec économie, inventifs en schémas, parfois remplis d’orgueil par nos tables des catégories, parfois pédants, parfois oiseaux de nuit au travail jusqu’en plein jour ; et même, si besoin est, épouvantails – et aujourd’hui, besoin est : en ce que nous sommes les amis nés, jurés, jaloux de la solitude, de notre solitude propre, suprêmement profonde, qui nous est un suprême minuit, un suprême midi : – voilà l’espèce d’hommes que nous sommes, nous, esprits libres ! et peut-être êtes-vous aussi un peu cela, vous qui venez ? vous, philosophes nouveaux ?

Tu sais qu'en utilisant ce terme de merde de "redpill" tu fais partie de la masse des moutons qui a besoin d'emprunter des mots à d'autres langues, mots dont la réalité qu'il cherche à décrire n'est pas défini et comprise par tous de la même façon surtout en France, et de la masse des débiles que Nietzche aurait abhorré ?

Nietzsche est un gros con

Facile de glorifier la tragédie et la souffrance humaine quand on a eu la chance toute sa vie d'être un bourgeois éduqué

Si il était né misérable ouvrier, il n'aurait même jamais eu la chance de développer ses idées

Nietzsche qui se croit surhomme mais qui est juste full ressentiment https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

Rappeler la conscience à la modestie nécessaire, c'est la prendre pour ce qu'elle est : un symptôme, rien que le symptôme d'une transformation plus profonde et de l'activité de forces d'un tout ordre que spirituel. "Peut-être s'agit-il uniquement du corps dans tout développement de l'esprit." Qu'est-ce que la conscience ? Comme Freud, Nietzsche pense que la conscience est la région du moi affectée par le monde extérieur. Toutefois la conscience est moins définie par rapport à l'extériorité, en termes de réel, que par rapport à la supériorité en terme de valeurs. Cette différence est essentielle dans une conception générale du conscient et de l'inconscient. Chez Nietzsche, la conscience est toujours conscience d'un inférieur par rapport au supérieur auquel il se subordonne ou "s'incorpore". La conscience n'est jamais conscience de soi, mais conscience d'un moi par rapport au soi qui, lui, n'est pas conscient.

Elle n'est pas conscience du maître, mais conscience de l'esclave par rapport à un maître qui n'a pas à être conscient. "La conscience n'apparait d'habitude que lorsqu'un tout veut se subordonner à un tout supérieur... La conscience naît par rapport à un être dont nous pourrions être fonction."
Telle est la servilité de la conscience : elle témoigne seulement de la "formation d'un corps supérieur."

Gilles Deleuze - Nietzsche et la Philosophie https://image.noelshack.com/fichiers/2020/40/2/1601413128-image-removebg-preview.png

Données du topic

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CurtSambael
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12 janvier 2021 Ă  13:53:52
Date de suppression
12 janvier 2021 Ă  14:46:13
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