Topic de Sonic590 :

Chaud : on a été prévenu depuis 2000 des dangers du porno :ouch:

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Patrick Cames, fondateur aux États-Unis de l’association Sex Addicts Anonymous, affirme qu’entre sept et quatorze millions d’Américains souffrent du syndrome d’une sexualité compulsive et maladive. Pour la majorité, il s’agit de consommateurs assidus de pornographie. De nombreux maris et pères de famille contactent cette association lorsqu’ils ont pris conscience que ce vice corrompt leurs rapports avec leur femme et, parfois, avec leurs enfants '.

Le docteur Brigitte Ladieu, pédiatre et médecin-chef de PMI (Protection Maternelle et Infantile), souligne que la dépendance à la pornographie relève de « la même logique que l’alcoolisme ou la drogue2 ». Elle s’est intéressée à la pornographie après avoir « constaté, ces dernières années, une augmentation du nombre de cas d’enfants victimes de maltraitances sexuelles ». Elle ajoute : « On sait que bien des criminels sexuels sont dépendants de la pornographie [et que] Regarder des cassettes vidéo pornographiques est chose courante dans les familles où se pratiquent des abus sexuels. »

Le témoignage suivant, extrait d’une lettre adressée à une association, illustre mieux que tout discours théorique les phénomènes de dépendance et d’accoutumance. L’auteur raconte comment il est devenu « esclave de cette sinistre drogue » :

« C’était il y a bien dix ans, j’ai commencé avec des journaux achetés dans les kiosques. Une fois que je m’étais “soulagé” en les regardant, je les jetais aussitôt, par honte, par dégoût, par mépris. Mais quelques jours ou quelques semaines plus tard, je n’y tenais plus et retournais acheter d’autres journaux. Je n’ai jamais pu me sortir de ce cercle infernal, sauf pendant une courte période, il y a plusieurs années de cela, alors que j’avais rencontré une fille dont j’étais tombé amoureux. Mais ce ne fut qu’un échec de plus, et je retombai ensuite à un stade pire qu’avant. Depuis lors, la solitude est devenue un cauchemar, je vis constamment dans un état semi-dépressif, et parfois j’évite de traverser certains ponts de peur de céder à la tentation.

[...]

Depuis des années, j’ai perdu énormément d’argent et énormément de temps à cause de la pornographie. Je ressens de la haine pour tous les salopards qui exploitent ainsi ma faiblesse. Je donnerais cher pour m’extraire de ce milieu pourri. Mais rien n’y fait, ni la religion, ni la résistance mentale, ni les tentatives d’autres distractions. Lorsque ces envies me reprennent, toute ma volonté se trouve bloquée, paralysée. J’ai conscience que je vais faire quelque chose que je ne souhaite pas, quelque chose à quoi je ne prends même plus aucun plaisir, mais je n’ai pas la force de ne pas le faire. Au prix d’un effort énorme, je parviens à résister quelques heures, puis je cède3. »

C'est chaud. 20 ans plus tard, on est dans la boucle. Boucled :ouch:

Un mère témoigna à ce sujet devant la Commission Meese : « Mon fils, Troy, a été assassiné le 6 août 1981 par la cupidité sans scrupule des éditeurs du magazine.[...] Mon fils a lu l’article intitulé “Orgasme et mort”, a voulu réaliser l’expérience qui y était décrite, a suivi précisément les instructions explicites de l’article, et en est mort. Il serait encore vivant s’il n’avait pas été entraîné dans cette action par les instructions de ce magazine ; un article qui fut trouvé à ses pieds et qui a directement causé sa mort7. »

Ce Darwin award :ouch:

Le fait que la pornographie agisse comme une drogue peut s’expliquer en partie par le principe du stress. Dans le sens médical du terme (différent du sens populaire), le stress est un état d’excitation déclenché par une situation de danger. C’est une réaction physiologique d’alarme, qui induit un degré intensifié de conscience et de concentration. Son but est de mobiliser les énergies et les sens pour répondre à une situation urgente précise. Chez l’être humain, un stress peut être déclenché par un danger physique, mais aussi par un danger moral.

A chaque fois qu’une personne violente sa conscience, un stress le lui signale. Le stress est chimiquement déclenché par ou lié à la production dans le cerveau de substances chimiques comme l’adrénaline. La plupart des drogues sont des substances analogues, qui provoquent donc des sortes de stress artificiels. Parce qu’il s’accompagne d’une activité accrue des sens et du cerveau, le stress peut être une source de plaisir. En fait, le stress est exactement l’inverse de la dépression.

Mais toute forme de stress peut aussi provoquer une accoutumance et donc une dépendance. La dépendance est due à un déséquilibre croissant entre, d’une part, l’état de stress provoqué par une substance ou une activité et, d’autre part, la dépression qui suit. C’est comme cela que se construit la dépendance envers certaines substances chimiques

Les jeux d’argent en sont un exemple : le joueur est « accro » au stress provoqué par le risque du jeu. Le vol et, plus généralement, la délinquance peuvent conduire les jeunes à une dépendance au stress provoqué par la transgression et le risque.

Mais le porno n'est pas une drogue :ouch:
Circulez il y a rien à voir :ouch:

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Sonic590
Date de création
29 décembre 2020 à 00:57:11
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