Ce texte de rap sur les violences policières
Supprimé- 1
Monsieur l’agent c’est pas contre vous..
Mais un tas de sang coule
Disons que je dois lever le carton rouge avant que ça parte en couille
Je suppose qu’entre collègues y’a pas d’embrouilles
Que ça balance pas ceux qui font du cash en douce
Les racailles d’en dessous
Ceux qui consomment leur saisies
Ceux qui se font plaisir
Qui te mettent la pression comme tu marchais dans leur té-ci
Apparemment c’est même pas eux c’est leur ennui qui décide
Estime toi heureux, si ils ne t'insultent que d’imbécile
Vous voyez de qui je parle ?
Bien Sûr que vous voyez
Ceux qui nous respectent pas, ceux qui nous ont jamais vouvoyés
Donc oui y’a des outrages, oui y’a des provocs
Mais nous c’est le peuple !.
N'oubliez pas les responsabilités que vous avez
Et j'aime pas faire d'amalgames
J’ai pas spécialement la haine contre vous
J’ai un oncle il est keuf
Petit je m’amusais avec sa Maglite
En vrai y en a ils sont peut-être bon de ouf
Mais tu sais ce qu’on dit sur les pommes pourries dans les paniers
La police est gangrenée
Et très peu sont épargnés
Alors Lancez l’alarme
Faites pas comme si vous commencez à voir seulement
maintenant que l'addition est plus que salée
Bien Sûr que c’est pas rose
Triste mais c'est ça nos vies
On choisit pas nos parents
Nos couleurs, on choisit pas nos villes
Depuis jeune, nos rêves, nos espoirs
On les atrophie
Pas besoins de faire de l'astrophysique
Pour voir qu’on a pas le profil
Je parle des noirs, je parle des beurs
Des blancs moins privilégiés
Y’a pas que des étrangers dans des situations catastrophiques
Tout ce que je sais c’est que l’amour de la patrie est devenue platonique
Depuis qu’il est passé sous les coups de karcher de Sarkozy
L’impression que c’est pas possible
De vivre dans un pays où les condés sont pas nocifs
Dire qu’à l’époque on avait toute la Panoplie
Là je trouverai pas trois gosses qui rêvent d'Intégrer la police
Je parle de protecteurs, pas d'un groupe de force qui cogne
Dès qu’un citoyen est un petit peu malpoli
Veiller sur nous ?
Ou veiller à ce qu’on soit pas trop libre ?
L’impression que tout ce qu’on cherche à exprimer n’est pas audible
Incompris des profs, psys, éducateurs et de la SPIP
Vu nos tronches, c’est pas la juge qui vas venir nous sauver la vie,
Non, maintenant sans jugement on nous la prend et ça va vite
Ça arrive
Ouais mais ça fait trop longtemps que ça arrive
Des insultes, des émeutes
À croire que vous aimez ça
Squatter la salle de boxe pour être prêt à casser des crânes
Y’en à qui confondent menottes et nœud marin
Qui pourrait serrer jusqu'à ce que tu perdes l'usage de ta main
Des mères qui pleurent le soir, le jour
Une haine creusée si profond qu’on en voit pas le trou
Je vous le demande
Est ce que y’a vraiment pas de recours ?
Le 30 décembre 2020 à 02:41:12 EtorreMajorana a écrit :
Je pense que la place des poules est au pouillalier. Celles des chevaux à l'écurie et celle des moutons dans la Bergerie.
Le 30 décembre 2020 à 02:42:13 Colibri-Fou a écrit :
Le 30 décembre 2020 à 02:41:12 EtorreMajorana a écrit :
Je pense que la place des poules est au pouillalier. Celles des chevaux à l'écurie et celle des moutons dans la Bergerie.
Violent. Nan ducoup tu en penses quoi ?
- 1
Données du topic
- Auteur
- LesRageuxDDB
- Date de création
- 30 décembre 2020 à 02:37:03
- Date de suppression
- 30 décembre 2020 à 03:04:52
- Nb. messages archivés
- 7
- Nb. messages JVC
- 12