Rencontre trans en bretagne

Hier soir, j'ai franchi le pas. Ceci est nofake, je m'appelle Frankerses, et ceci est mon histoire avec un homme trans.

Cela commence il y a environ 1 mois, tu conjures ton ennui sur un célèbre forum de jeux vidéos francophone. Comme d'habitude, la moitié des topics parlent de Plan Cul, de Baise, d'Escorts, de Camgirls. La plupart du temps, c'est stérile, mais tu as en mémoire quelques anciens récits de valeureux kheys relatant leurs expériences dans les FKK, joyeuses demeures Espagnoles. Toi, voilà plusieurs mois que tu as rompu avec ton ex et que tu as abandonné tes entreprises de coït à répétition.

D'ailleurs, tu t'étais bien amusé avec, vous étiez allé au grand air, dans des cages d'escalier... Depuis, tu te masturbes quotidiennement, adepte de la section rencontre trans en bretagne du célèbre site aux trèfle à 4 feuilles. D'ailleurs, ça regorge de femmes à pénis, par là-bas, même si tu ne t'es jamais attardé sur le genre. Tu t'es toujours vu comme un pur hétéro, même si t'as des délires du genre public.

Et puis, de temps en temps, tu t'amuses à aller voir les escorts présentent sur le site "la rue vive". Tu as découvert ce truc en écoutant ton père . N'y aurait-il pas un salon de massage chinois, à proximité ? Oui, tu as déjà poussé la porte d'un de ces lieux, l'été dernier (quand tu étais encore en couple d'ailleurs ), tu avais eu droit à une branlette éclair à 50 euros pièce par une jeune chinoise, qui, si elle n'était pas physiquement parmi les meilleures, semblait détenir de ses ancêtres une technique masturbatoire invincible, réussissant à te faire cracher en 30 secondes alors que tu t'étais déjà dégorgé le poireau le matin même.

Tu es donc un aventurier, tu en as conscience, peut-être un peu honte, et tu te trouves sur cette rue miraculeuse. En fantasque que tu es, tu es attiré par l'extra-normalité. Les nombreuses "masseuses" ne retiennent guère ton attention, tu te surprends à scruter les annonces de la section "gay", la plupart du temps sans photo rencontre trans en bretagne, et particulièrement explicites. "cherche jeune queue à sucer", "passif chaud pour black ou rebeu TTBM", tu n'as jamais eu aucune attirance homosexuelle, mais tu te dis quand même que ça a l'air simple. Un SMS, et une pipe gratuite.

Mais tu te méfies, et si c'était un piège ? Et puis, il y a peu de chances que tu arrives à bander avec un vieux qui te pompe le dard, même dans la pénombre. Tu repenses d'ailleurs à ce spécimen du 18-25 que tu as vu l'année dernière, dont tu as oublié le nom, un gars de la quarantaine qui s'affichait nu, en laisse, sur Twitter, et qui répondait à des topics sur le forum. (ce n'est pas lui sur le sticker, c'est juste pour illustrer dans la thématique)

Bref, le gay, c'est pas pour toi. Plus tard, peut-être. Par contre, il t'est déjà arrivé d'avoir une belle érection face à des photos de trans. Et puis, elles ont des seins, parfois un beau visage, la seule différence apparente réside dans l'érection du corps spongieux. Bref, t'as pas de blocage. Et puis, t'es pas gay, mais tu te demandes bien ce que ça peut être de sucer une bite, d'autant plus que tu lis ces threads de confidences sur le site aux 4 feuilles, certains sont disent être devenus accros après avoir essayé.

Tu regardes donc ce qui est disponible dans la section trans de la rue joyeuse. Certains spécimens font carrément peur, tu pourrais presque deviner les poils émerger sous les photos en chemisettes avec filtre instagram. En revanche, certaines annonces sont intéressantes, un bon corps avec des seins, un visage gracieux , le tout sans être des photos de luxe rencontre trans en bretagne(parce que oui, tu es étudiant, donc tu ne peux pas te permettre de solliciter des demoiselles facturant 300 euros la demi-heure).

Bref, tu reviens régulièrement sur la rue joyeuse, presque tous les jours même, tu commences à te renseigner en profondeur, d'ailleurs tu découvres d'autres annuaires, avec des annonces qui semblent être mises à jour régulièrement et de qualité.

Peu à peu, une idée lancinante germe dans ton esprit : et si j'y allais ?
Les jours passent, tu consultes les annonces régulièrement, tu vois que les filles changent, quelques une réapparaissent parfois au bout d'une semaine, d'autres semblent "en tournée".
Tu découvres également qu'il y a des forums consacrés aux trans, où les passionnés donnent leur avis sur les filles et la qualité de leurs services ; tu y passeras d'ailleurs plusieurs heures dessus, pour le bien de la science.

Voilà que tu rentres un soir chez toi, t'es un peu fatigué de ta journée, et tu décides de te palucher avant de te doucher. Par habitude, tu vas parcourir les allées des champs de trèfles à 4 feuilles, mais tu jettes également un œil sur l'état du marché local. Et là, tu vois encore cette annonce que tu as repéré voilà 2 semaines, fraîchement mise à jour et agrémentée d'une nouvelle photo. La description est laconique, mais les commentaires sont élogieux. Et puis tu franchis le pas. Tu envoies un message. Bien respectueux, "Bonjour, j'ai vu votre annonce, quels sont vos tarifs et êtes vous disponible ? Merci d'avance."

Oh, wait, ça fait un mois que tu scrutes les annonces, et tu viens de mettre un pied dans le plat. Tu attends un peu, 5 minutes, 10 minutes, pas de réponse. Bon, peut-être qu'elle répond pas aux sms, c'était pas précisé dans l'annonce, ou c'est une fausse annonce. Mais malgré les minutes, tu es incapable de toucher à ton pénis. Ça t'excitait de faire le tour des annonces, mais tout à coup, tu deviens pensif. "Ai-je vraiment envie de rencontrer un trans ? tu sens tout à coup sur tes épaules le poids de l'anathème et de 2000 ans de chrétienté. Tes ancêtres qui ont fait les croisades doivent se retourner dans leur tombe.

Mais aucune réponse ne vient. Du coup, tu vas prendre ta douche, tout en laissant ton portable à proximité, au cas-où. Tu arrives même un peu à oublier ce que tu viens de faire : il faut dire que la douche est pour toi l'occasion quotidienne de réfléchir à la marche du monde, tu as un côté philosophe. Mais à la fin, toujours pas de réponse. Bref, tu commences à faire à bouffer, quand ton portable vibre.

Putain, elle a répondu. elle veut savoir ton âge et ton origine. Tu lui réponds, et s'ensuit une petite conversation par message. Elle veut une photo de toi, demande ce que tu veux faire. Et là, elle te demande quand est-ce que tu veux la voir. T'es un peu pris au dépourvu, déjà que tu pensais te faire refouler à cause de ton jeune âge. Mais téméraire que tu es, rencontre trans en bretagne tu lances un "ce soir ou demain aprem ?", sachant qu'il est déjà 20h30, elle a dû déjà voir passer pas mal de bites aujourd'hui.

Là, elle te répond qu'elle est dispo pour 21h30 ou 21h45. Tu dis d'accord pour 45, et demande l'adresse : c'est à 45 minutes de chez toi, il te faudra marcher 20 minutes après la station de métro, il est maintenant 20h55, tu es en short chez toi, et en plus il faut que tu retires du fric, parce que t'en as pas assez.

Ni une ni deux, tu repenses à ce militaire, qui, un jour, t'avais expliqué les yeux dans les yeux ce qui le séparait du commun des mortels : le sens de la mission.