Comment des filles d'internat ont voulu me choper
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Alors les kheys, c'est assez long donc je vais aérer un peu pour votre lecture.
Cette histoire remonte à mes années de lycée, précisément en 1ère. Comme vous avez pu le lire plus tôt, j'ai passé mes 3 années de lycée à l'internat, et c'est durant ma 1ère qu'il s'est passé le plus de choses, en particulier l'histoire que je vais vous raconter.
Contextualisons :
- Le self, l'internat des gars et celui des filles sont un seul et même bâtiment,
le self est au rez-de-chaussée, l'internat des garçons est au 1er et celui des filles est au 2ème.
- Les chambres d'internat sont positionnées tout le long d'un couloir qui va d'un côté à l'autre du bâtiment (pareil pour les 2ème et 3ème étages).
- A chacun des côtés du batiment (rectangulaire) une cage d'escalier. La cage d'escalier que les internes utilisent d'habitude est celle de droite car étant la plus proche de l'entrée du self, puis l'entrée de gauche, que personne utilise (et qui est fermée d'ailleurs)
- Chaque jeudi, la CPE (une vieille sorcière de a vieille époque) dort dans le lycée pour faire sa visite du soir dans les couloirs de l'internat.
Commençons.
Nous sommes un mardi, il est 18H40, c'est l'heure de descendre manger au self jusqu'à 19H30-40. Moi, ayant beaucoup de travail à faire pour les 1H30 d'étude qui suivent, mais ayant aussi envie de chômer avec mes compagnons de chambrée, élabore alors un plan pour remonter avant la réouverture de la porte de l'internat à 19H40.
Je décide donc de descendre manger avec tout le monde mais très rapidement pour remonter dans ma chambre et faire mon travail avant l'étude et pour pouvoir ne rien foutre durant celle-ci.
Il est donc 18H40, tout le monde descend par la cage d'escalier de droite, j'attends un petit moment pour que personne me voit et me dirige alors vers celle de gauche (personne l'utilisait, lumières qui s'allumaient pas, chauffages éteints, quelle aubaine pour moi, je descends discrètement et me retrouve face à la porte qui s'ouvre que d'un coté, en poussant une barre. Le problème avec cette porte c'est que j'ai découvert qu'en ne la claquant pas et en s'y prenant doucement, on peut la rouvrir depuis l'extérieur.
Alors je fonce manger rapidement et sort pour y revenir 20 minutes après. La technique marche je remonte, je reviens dans ma chambre et fais mes devoirs.
MAIS C'EST PAS FINI
En remontant, mes frères d'arme qui font germer en moi un flot incommensurable de conneries me demandent la prochaine fois """d'explorer l'inconnu""" et de faire un Visio urbex aventure chez la gente féminine.
Je m'exécute alors le lendemain, j'explore l'étage du dessus, vérifie si les portes sont fermées ou ouvertes, regarde ce qui est différent, etc...
-> Les filles sont très parano, dans leur internat, 4/5ème des portes sont fermées à clé contre 2/5 pour les garçons.
Mais y allant à tatillon, je redescend dans ma chambre pour espérer recommencer les autres jours.
Sauf le jeudi bien entendu.
Les choses sérieuses arrivent donc.
Ayant mangé un truc bin lourd le lundi midi, j'y retourne le soir, leur laisser un cadeau digne de ce nom, un colombin assez conséquent mais un peu mou que je décide d'étaler et d'ouvrir la porte des toilettes pour bien laisser l'odeur se diffuser dans tout l'étage des filles
Le mardi, je change de mode opératoire, je décide d'explorer les chambres restées ouvertes, et là le paradis, des affaires plus ou moins rangées, des sous vêtements plus ou moins sales. Pendant presque 40 minutes j'avais le champ libre, j'ai échangé des affaires, des vêtements sales (petite pensée à la petite grosse qui avait apparemment la chiasse à en juger à la grosse trace de merde sur son sous vêtement. Une vieille culotte que je place dans la tête d'oreiller dans une autre chambre, je chourre des écouteurs Apple, (qui puaient tous le parfum d'ailleurs).
J'étais refais aya, et mes potes en Visio aussi.
Le mercredi c'était la max, ayant mangé l'après midi au kebab, j'étais prêt à bombarder un max.
Je cumule les conneries précédentes, je change de place encore plus d'affaires, et fait un colombin encore plus gros que le précédant. Par respect pour l'effort fourni, je n'y touche pas, il était là posé fièrement sur le bord de la cuvette, tel une chenille dans sa chrysalide.
Je redescends cette fois-ci dans la cour par peur qu'à force ça ne marche plus.
Le paroxysme arrive le jeudi. J'ai clairement eu de la chance, mes potes en voulaient plus, moi aussi, alors en me rendant à la porte de la cage d'escalier gauche, telle ne fut pas ma surprise de voir que quelqu'un à eu la même idée que moi,
La porte n'était pas fermée, le tapis situé devant était calé pour ne pas qu'elle ne se ferme. Visiblement, la personne ne connaissait pas le système de la porte, mais peut importe.
Avait-on découvert mes méfaits ? Avait-on découvert QUI avait fait ça ?
A cet instant précis, une idée à germé dans ma tête et celle de mes camarades, la plus mesquine des idée,
"ne pas enlever le tapis".
Je suis passé par ladite porte mais sans enlever le tapis, j'ai mangé normalement cette fois-ci en attendant que les surveillants du soir sortent ensuite surveiller dans la cour.
C'est alors que je me suis levé du banc situé en face de la porte entre ouverte et me suis dirigé vers la surveillante qui finissait juste de manger pour faire sa ronde :
"Moi : Excuse moi
Elle : Oui qu'est qu'il y a ?
Moi : C'est normal ça ? *moi pointant du doigt la porte entrouverte au loin*
Elle : Nan, c'est pas normal
Un pote : Ca mène direct au chambres d'internat
Elle : Je sais, je vais aller vérifier
Moi : vaudrait mieux parce qu'imaginons qu'il y a des vols ou même des conneries du genre, on fait pas confiance à l'internat pour que de telles choses arrivent (j'explosais littéralement à l'intérieur)"
Elle monte par la gauche, vérifie à chaque étage, descend par la droite :
D'abord,
Un mec descend, un rebeu fin et blasé. Il se faisait une séance Netflix dans sa chambre sans rien demander à personne et qui me sort : "y a du monde en haut, des filles, askip elles surveillaient leur couloir, hier y a un mec a foutu le bordel, il a chié partout, il a fait nimp"
Ensuite, effectivement il avait raison, c'était 2 ni 5, ni 6, ni 8 mais
10 MEUFS qui descendent énervées une par une et qui tracent direct dans le bureau de la CPE accompagnées de la surveillante et qui râlaient durant le trajet.
Elles m'attendaient pour me faire la peau. Si j'avais pas pris ce tapis au sérieux ce soir là je serais mort.
Voila, un de mes nombreux souvenirs d'internat durant mes années lycée.
Y a eu d'autres bails comme de la merde qui sort des pommeaux de douches, un "Dieudonné" écrit en gros à la pomme oxydée derrière les bâtiments, mais ça c'est une autre histoire...
Le 07 décembre 2020 à 22:42:38 :
Certifié no fake bien sûr
oui c'est no fake sauf qu'il m'a volé le topic.
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Données du topic
- Auteur
- Suque
- Date de création
- 7 décembre 2020 à 22:41:55
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