Pourquoi Napoléon a fait la campagne de Russie ?
Question sérieux à ceux qui s'y connaissent vraiment
Quelles sont les raisons précises ?
N'y avait il pas possibilité de s'entendre avec le Tsar ?
Parce qu’honnêtement, la campagne de Russie est le point de non retour pour l'Empire. Sans campagne de Russie, la France domine l'Europe et l'Angleterre commençait en 1812 à souffrir largement du blocus.
Merci de m'éclairer
Le 19 juillet 2020 à 10:43:12 ViktorBout a écrit :
Mégalomanie
A chaque fois qu'un empire à essayer d'attaquer la russie ça a mal finit de toute façon
Personne est capable de gagner une guerre avec ce climat de merde sans y avoir vécu toute sa vie
Le 19 juillet 2020 à 10:46:08 Azaeli a écrit :
Napoléon voulait tout conquérir il a vu trop gros.
A chaque fois qu'un empire à essayer d'attaquer la russie ça a mal finit de toute façon
Personne est capable de gagner une guerre avec ce climat de merde sans y avoir vécu toute sa vie
C'est pas le climat qui a fait perdre Napoléon, c'est une légende
Le 19 juillet 2020 à 10:47:15 Atome2020 a écrit :
Le 19 juillet 2020 à 10:45:30 Briolies93 a écrit :
Car la Russie a rompue de son initiative un accord signé avec la France pour faire plaisir à la perfode Albionça explique pas pourquoi tenter la conquête il aurait pu en rester là et stabiliser l empire
À cette époque et surtout sous la France Napoléonienne, la réputation d'un pays est nevralgique.
Quand un allié chie sur un accord signé, malgrés tes mises en garde. Tu es forcé d'intervenir quand tu es la France et que toute l'Europe regarde attentivement le moindre de tes faits et gestes. Conspirant contre l'occupant à la moindre faiblesse supposée.
Un géant qui menace mais qui n'agit pas apres ses mises en garde a l'aura d'un faible et d'un bouffon.
La France avait établie un blocus continental pour empêcher le commerce avec l'angleterre
Le tsar de Russie a rompue le blocus, du coup Napoléon lance sa campagne pour obliger la Russie a respecter le blocus
C'est facile lui reprocher une "bêtise" qui vous paraît prévisible aujourd'hui.
De toute façon c'est inévitable, dès qu'un pays voisin devient puissant, aussi pote que tu es avec, tu finis toujours par te mettre sur tes gardes et devenir son ennemi
Selon Albert Sorel, l'Europe et la révolution française tome VII, le blocus continental, le Grand Empire page 508 : " Depuis le mois d’août 1810, Alexandre, dans le plus grand secret, se préparait à l’offensive. Les corps Russes se rapprochent insensiblement de la frontière et se concentrent. A mois de février 1811, au plus tard, il sera en mesure : il aura 230.000 hommes prêts à entrer en campagne et du choc, il renversera les 50 à 60.000 hommes que Napoléon conserve au-delà du Rhin, les 95.000 Allemands de la Confédération qui ne tiendront pas. D’ici là il bercera Napoléon de négociations lentes, coupées de disputes byzantines. Il est déjà, en partie, il sera définitivement maîtres de principautés du Danube : elles lui serviront d’appoint dans ses combinaisons. Alors il surprendra Napoléon par un ultimatum et brusquement l’assaillira. Il projette d’entraîner les Polonais, d’appeler l’Europe aux armes et de reprendre le refoulement de la France."
C’est ce qui ressort de la correspondance secrète du Tsar avec le vieux prince Czartoryski...
Le Tsar ne doute pas du soulèvement des peuples d’Allemagne. Il suffira d’arriver en armes, de paraître le plus fort, de leur promettre leur indépendance et de leur laisser entrevoir la résurrection du Saint-Empire, les diplomates Russe travaillent les petites cours dans ce sens.
Pendant que le jeune comte von Nesselrode propage les mêmes illusions avec l’aide du "Cousin Henry ", Talleyrand en personne, le colonel Czernitcheff, ce jeune prince Slave de 25 ans, le fait à la perfection.
Sa mère, née Lanskoy, demoiselle d’honneur de la Grande Catherine l’a formé à la Potemkine, faisant de lui un courtisan parfait, homme de salon parfait avec ce raffinement qu’il prétend ne se piquer de rien si ce n’est de plaire. Il déroute par ses façons de petit maître, son bavardage, la frivolité de ses propos, sa fatuité de libertin et l’extrême importance qu’il paraît donner à ses affaires de galanterie. A peine descendu de berline, on le voit préoccupé que de s’ébrouer, se parer, de dissiper la courbature du voyage et de courir les boudoirs. Un front couvert de cheveux frisés, bouclés, des sourcils très marqués, des yeux en amandes, des yeux chinois, enfoncés, regardant en caresse, le nez un tantinet kalmouk, une jolie bouche avec des lèvres arquées, serré dans son habit à la taille guêpée, il porte un chapeau à plumet, avec cette tournure "étrangère" que Metternich a mise à la mode…
(Sorel t. VII pp.513)
La Russie a déjà perdu, et derrière elle respecte pas ses engagements, l'intervention de la grande armée était nécessaire
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- _levoyageur4_
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- 6 juillet 2020 à 15:36:23
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