La vie pro = GROSSE MERDE non ?
Le 01 juillet 2020 à 21:20:06 Sexenmain a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:19:03 SoutienPolice a écrit :
Je viens de finir mon stage aussi et je me tâte à bifurquer pour faire prof aussiCette vie de branleur bordel 4 mois de vacances par an
parfait pour geeker dans le noir durant 4h
Plus pour profiter de l'été en ferias et festivals avec des potes perso ou partir visiter l'Europe pendant les vacances d'octobre quand tout est pas cher
Faut que je fasse prof, passer son été dans un bureau cet enfer
J'ai un bac+5 et bosse dans une banque depuis deux ans.
Taff de bureau, pas trop de pression, paie correcte et bons avantages.
Mais putain comment je rouille j'ai envie de crever chaque jour où j'y vais tellement c'est pas interessant, que mes collègues sont des bouffons matrixés et que je déteste mes clients de merde.
Bref, je compte voyager en Océanie dès l'an prochain et poser ma demission. Je regarde des alternatives pour une réorientation
Présent.
Travail de bureau.
Je taffe sur des dossiers dont je pige la moitié des trucs, ça m'empêche pas de rendre des réponses satisfaisantes à ma hiérarchie mais moi j'y comprends rien. Je comprends pas comment certains de mes chefs ont fait carrière en restant dans le même secteur pendant trente ans.
Je suis pas sociable en plus, donc je profite pas de la bonne ambiance de travail, je suis le collègue fantôme et pas très à l'aise, qui passe souvent ses journées seul.
Au moins, je suis bien payé et j'ai pas énormément de taf, donc hors de question de me plaindre.
Au final, la seule chose qui me motive c'est de vouloir éviter de me faire laminer par ma hiérarchie si je suis à la bourre sur un dossier ou de me faire humilier en réunion, genre "bah alors, vous êtes largués ?".
A côté de ça, je fais quasi plus de soirées ni ne rencontre aucune nouvelle personne, heureusement que ma copine hyper-sociable me permet de voir du monde sinon ça ferait plus d'un an que j'aurais zéro vie sociale. Alors qu'en études sup, là c'était beaucoup plus simple pour socialiser, faire des soirées ou sorties hyper variées.
Le 01 juillet 2020 à 21:25:53 SoutienPolice a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:20:06 Sexenmain a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:19:03 SoutienPolice a écrit :
Je viens de finir mon stage aussi et je me tâte à bifurquer pour faire prof aussiCette vie de branleur bordel 4 mois de vacances par an
parfait pour geeker dans le noir durant 4h
Plus pour profiter de l'été en ferias et festivals avec des potes perso ou partir visiter l'Europe pendant les vacances d'octobre quand tout est pas cher
Faut que je fasse prof, passer son été dans un bureau cet enfer
Prof c’est fatiguant de ouf , vous vous rendez pas compte surtout en petite grande section et élémentaire
Ma tante était contente de prendre sa retraite , des fois elle rentrait , complètement fatigué et en me disant « ils étaient insupportable aujourd’hui « et pourtant elle sait comment se faire respecter
Le 01 juillet 2020 à 21:27:49 Czentovic a écrit :
Présent.Travail de bureau.
Je taffe sur des dossiers dont je pige la moitié des trucs, ça m'empêche pas de rendre des réponses satisfaisantes à ma hiérarchie mais moi j'y comprends rien. Je comprends pas comment certains de mes chefs ont fait carrière en restant dans le même secteur pendant trente ans.
Je suis pas sociable en plus, donc je profite pas de la bonne ambiance de travail, je suis le collègue fantôme et pas très à l'aise, qui passe souvent ses journées seul.
Au moins, je suis bien payé et j'ai pas énormément de taf, donc hors de question de me plaindre.
Au final, la seule chose qui me motive c'est de vouloir éviter de me faire laminer par ma hiérarchie si je suis à la bourre sur un dossier ou de me faire humilier en réunion, genre "bah alors, vous êtes largués ?".
A côté de ça, je fais quasi plus de soirées ni ne rencontre aucune nouvelle personne, heureusement que ma copine hyper-sociable me permet de voir du monde sinon ça ferait plus d'un an que j'aurais zéro vie sociale. Alors qu'en études sup, là c'était beaucoup plus simple pour socialiser, faire des soirées ou sorties hyper variées.
Je suis dans ton cas aussi, mais faut avouer qu'on sort du bureau propre, pas en sueur, pas si fatigué que ca, on est opérationnel pour d'autres activités
ce qui n'est pas le cas d'une bonne partie des français, faut pas l'oublier non plus
quand tu rentres de chantier, jusque 30 ans ca va, après t'a juste le dos et les genoux defoncés, tu rentres ou tu t'enfiles de lalcool avec les amis et tu dors et t'es fatigué 24h/24
en bureau on a de la chance, surtout quand on a fait des études et qu'on a des postes a responsabilité ou on nous casse pas trop les couilles je t'assure
Le 01 juillet 2020 à 21:21:47 PureProlo a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:18:38 Sexenmain a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:17:02 Epicube a écrit :
Perso j'aime mon travail, agent immobilier, depuis 7 ans, je fais bien plus de 35h, je compte pas vraiment et je suis plutôt bon.J'ai souvent beaucoup de pression, parfois je dors très mal pendant des semaines mais je regrette pas mon choix de carrière.
J'ai fais pas mal de taf manuel, saisonnier, etc au début, j'aimais ne pas avoir de responsabilités mais un salaire merdique avec très peu de perspectives d'évolutions.
Quand j'ai commencé ce taf d'agent immobilier, je me disais que je ferai ça pour me faire un max de thune et essayer de ne plus avoir le besoin de bosser rapidement.
Mais je pense que je suis devenu matrixé, j'ai plus envie de m'arrêter et mes vacances me paraissent longues, je suis devenu cinglé pendant le confinement.au final quand t'investi assez de temps dans un truc de merde genre boulot ou copine ect tu finis par aimer ce que t'as créé
Ouais je confirme je ressent exactement la même chose, et ce qui me plait c'est la reconnaissance meme si le taff en soi est totalement merdique, useless et remplacable dans la société (la crise du covid l'a prouvé)
mais la fonction + le respect qu'elle induit dans lentreprise + le salaire + l'implication contre ta volonté dans le taff qui fini par te définir et devenir une partie intégrante de toi meme fini par te matrixer
c'est super bizarre comme sensation, sachant qu'à la base je crois en rien j'ai fini par me faire happer par la chose et par y prendre goût
faut dire aussi que quand t'a tester 150 voies possibles et qu'au finak tu comprends que tu luttes avec une rame sur une barque contre un ouragan gigantesque, tu finis par te lasser de luter et par te résigner sachant que ton temps est compté et que tu as quand meme l'envie d'avancer dans la vie
Bordel, tu a su mettre des bons mots la dessus.
Perso j'ai aussi l'impression d'avoir franchit un cap à un moment donné.
Au début, je subissais totalement puis j'ai eu un déclic, je me suis dis que j'allais essayer de m'investir à fond, mettre toute mon énergie dans ce que je faisais, de faire semblant d'aimer mon travail.
Et j'ai vite arrêter de faire semblant.
Agent immobilier, c'est un métier assez détesté et moi même j'avais une mauvaise image de ce que je faisais.
Puis j'ai décidé d'y croire, je me suis persuadé que je pouvais être le meilleur avec un peu de volonté et ça a payé, très rapidement même.
J'ai arrêté de faire ça pour l'argent, j'ai jamais arnaqué personne, je suis bien plus honnête que bon nombre de mes confrères et cest sûrement aussi en partie pour cette raison que j'aime aller travailler.
Le 01 juillet 2020 à 21:30:44 PureProlo a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:27:49 Czentovic a écrit :
Présent.Travail de bureau.
Je taffe sur des dossiers dont je pige la moitié des trucs, ça m'empêche pas de rendre des réponses satisfaisantes à ma hiérarchie mais moi j'y comprends rien. Je comprends pas comment certains de mes chefs ont fait carrière en restant dans le même secteur pendant trente ans.
Je suis pas sociable en plus, donc je profite pas de la bonne ambiance de travail, je suis le collègue fantôme et pas très à l'aise, qui passe souvent ses journées seul.
Au moins, je suis bien payé et j'ai pas énormément de taf, donc hors de question de me plaindre.
Au final, la seule chose qui me motive c'est de vouloir éviter de me faire laminer par ma hiérarchie si je suis à la bourre sur un dossier ou de me faire humilier en réunion, genre "bah alors, vous êtes largués ?".
A côté de ça, je fais quasi plus de soirées ni ne rencontre aucune nouvelle personne, heureusement que ma copine hyper-sociable me permet de voir du monde sinon ça ferait plus d'un an que j'aurais zéro vie sociale. Alors qu'en études sup, là c'était beaucoup plus simple pour socialiser, faire des soirées ou sorties hyper variées.
Je suis dans ton cas aussi, mais faut avouer qu'on sort du bureau propre, pas en sueur, pas si fatigué que ca, on est opérationnel pour d'autres activités
ce qui n'est pas le cas d'une bonne partie des français, faut pas l'oublier non plus
quand tu rentres de chantier, jusque 30 ans ca va, après t'a juste le dos et les genoux defoncés, tu rentres ou tu t'enfiles de lalcool avec les amis et tu dors et t'es fatigué 24h/24
en bureau on a de la chance, surtout quand on a fait des études et qu'on a des postes a responsabilité ou on nous casse pas trop les couilles je t'assure
Ouais, c'est pour ça aussi que je me plains pas : je suis en pleine forme en sortant du taf et, à côté, je fais plusieurs activités d'autant plus que ça me permet de me vider la tête pour oublier mes dossiers à la con.
Et c'est un poste valorisé socialement alors qu'en vrai je maîtrise rien sur mon domaine et que j'ai pas de responsabilités importantes, bref l'escroc.
Ce qui manque, outre l'aspect social, c'est l'intérêt intellectuel par rapport aux études où on est toujours en ébullition. Mais je désespère pas de trouver un poste plus intéressant pour moi.
Disons que c'est la moins pire des situations parmi celles, décrites sur ce topic, des kheys désabusés par le monde du travail.
Le 01 juillet 2020 à 21:34:08 Izukami05 a écrit :
Les gens qui se plaignent de la vie de bureau : allez faire de la mise en rayon en magasin vous verrez, vous allez soudainement kiffer votre boulot actuel
Pour en avoir fait, j'ai bien aimé
Le 01 juillet 2020 à 21:37:16 Czentovic a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:30:44 PureProlo a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:27:49 Czentovic a écrit :
Présent.Travail de bureau.
Je taffe sur des dossiers dont je pige la moitié des trucs, ça m'empêche pas de rendre des réponses satisfaisantes à ma hiérarchie mais moi j'y comprends rien. Je comprends pas comment certains de mes chefs ont fait carrière en restant dans le même secteur pendant trente ans.
Je suis pas sociable en plus, donc je profite pas de la bonne ambiance de travail, je suis le collègue fantôme et pas très à l'aise, qui passe souvent ses journées seul.
Au moins, je suis bien payé et j'ai pas énormément de taf, donc hors de question de me plaindre.
Au final, la seule chose qui me motive c'est de vouloir éviter de me faire laminer par ma hiérarchie si je suis à la bourre sur un dossier ou de me faire humilier en réunion, genre "bah alors, vous êtes largués ?".
A côté de ça, je fais quasi plus de soirées ni ne rencontre aucune nouvelle personne, heureusement que ma copine hyper-sociable me permet de voir du monde sinon ça ferait plus d'un an que j'aurais zéro vie sociale. Alors qu'en études sup, là c'était beaucoup plus simple pour socialiser, faire des soirées ou sorties hyper variées.
Je suis dans ton cas aussi, mais faut avouer qu'on sort du bureau propre, pas en sueur, pas si fatigué que ca, on est opérationnel pour d'autres activités
ce qui n'est pas le cas d'une bonne partie des français, faut pas l'oublier non plus
quand tu rentres de chantier, jusque 30 ans ca va, après t'a juste le dos et les genoux defoncés, tu rentres ou tu t'enfiles de lalcool avec les amis et tu dors et t'es fatigué 24h/24
en bureau on a de la chance, surtout quand on a fait des études et qu'on a des postes a responsabilité ou on nous casse pas trop les couilles je t'assure
Ouais, c'est pour ça aussi que je me plains pas : je suis en pleine forme en sortant du taf et, à côté, je fais plusieurs activités d'autant plus que ça me permet de me vider la tête pour oublier mes dossiers à la con.
Et c'est un poste valorisé socialement alors qu'en vrai je maîtrise rien sur mon domaine et que j'ai pas de responsabilités importantes, bref l'escroc.
Ce qui manque, outre l'aspect social, c'est l'intérêt intellectuel par rapport aux études où on est toujours en ébullition. Mais je désespère pas de trouver un poste plus intéressant pour moi.
Disons que c'est la moins pire des situations parmi celles, décrites sur ce topic, des kheys désabusés par le monde du travail.
Quel diplôme tu as pour faire un métier de bureau que tu maitrise pas trop
Le 01 juillet 2020 à 21:40:39 Izukami05 a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:37:16 Czentovic a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:30:44 PureProlo a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:27:49 Czentovic a écrit :
Présent.Travail de bureau.
Je taffe sur des dossiers dont je pige la moitié des trucs, ça m'empêche pas de rendre des réponses satisfaisantes à ma hiérarchie mais moi j'y comprends rien. Je comprends pas comment certains de mes chefs ont fait carrière en restant dans le même secteur pendant trente ans.
Je suis pas sociable en plus, donc je profite pas de la bonne ambiance de travail, je suis le collègue fantôme et pas très à l'aise, qui passe souvent ses journées seul.
Au moins, je suis bien payé et j'ai pas énormément de taf, donc hors de question de me plaindre.
Au final, la seule chose qui me motive c'est de vouloir éviter de me faire laminer par ma hiérarchie si je suis à la bourre sur un dossier ou de me faire humilier en réunion, genre "bah alors, vous êtes largués ?".
A côté de ça, je fais quasi plus de soirées ni ne rencontre aucune nouvelle personne, heureusement que ma copine hyper-sociable me permet de voir du monde sinon ça ferait plus d'un an que j'aurais zéro vie sociale. Alors qu'en études sup, là c'était beaucoup plus simple pour socialiser, faire des soirées ou sorties hyper variées.
Je suis dans ton cas aussi, mais faut avouer qu'on sort du bureau propre, pas en sueur, pas si fatigué que ca, on est opérationnel pour d'autres activités
ce qui n'est pas le cas d'une bonne partie des français, faut pas l'oublier non plus
quand tu rentres de chantier, jusque 30 ans ca va, après t'a juste le dos et les genoux defoncés, tu rentres ou tu t'enfiles de lalcool avec les amis et tu dors et t'es fatigué 24h/24
en bureau on a de la chance, surtout quand on a fait des études et qu'on a des postes a responsabilité ou on nous casse pas trop les couilles je t'assure
Ouais, c'est pour ça aussi que je me plains pas : je suis en pleine forme en sortant du taf et, à côté, je fais plusieurs activités d'autant plus que ça me permet de me vider la tête pour oublier mes dossiers à la con.
Et c'est un poste valorisé socialement alors qu'en vrai je maîtrise rien sur mon domaine et que j'ai pas de responsabilités importantes, bref l'escroc.
Ce qui manque, outre l'aspect social, c'est l'intérêt intellectuel par rapport aux études où on est toujours en ébullition. Mais je désespère pas de trouver un poste plus intéressant pour moi.
Disons que c'est la moins pire des situations parmi celles, décrites sur ce topic, des kheys désabusés par le monde du travail.
Quel diplôme tu as pour faire un métier de bureau que tu maitrise pas trop
Des études trop généralistes pour me retrouver au final dans un service mêlant comptabilité et juridique. Je ne puis en dire plus.
Après, c'est aussi une question de personnalité, certains retirent du plaisir à traiter des dossiers hyper-techniques, moi j'accroche moyen voire pas du tout.
Le 01 juillet 2020 à 21:34:54 Epicube a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:21:47 PureProlo a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:18:38 Sexenmain a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:17:02 Epicube a écrit :
Perso j'aime mon travail, agent immobilier, depuis 7 ans, je fais bien plus de 35h, je compte pas vraiment et je suis plutôt bon.J'ai souvent beaucoup de pression, parfois je dors très mal pendant des semaines mais je regrette pas mon choix de carrière.
J'ai fais pas mal de taf manuel, saisonnier, etc au début, j'aimais ne pas avoir de responsabilités mais un salaire merdique avec très peu de perspectives d'évolutions.
Quand j'ai commencé ce taf d'agent immobilier, je me disais que je ferai ça pour me faire un max de thune et essayer de ne plus avoir le besoin de bosser rapidement.
Mais je pense que je suis devenu matrixé, j'ai plus envie de m'arrêter et mes vacances me paraissent longues, je suis devenu cinglé pendant le confinement.au final quand t'investi assez de temps dans un truc de merde genre boulot ou copine ect tu finis par aimer ce que t'as créé
Ouais je confirme je ressent exactement la même chose, et ce qui me plait c'est la reconnaissance meme si le taff en soi est totalement merdique, useless et remplacable dans la société (la crise du covid l'a prouvé)
mais la fonction + le respect qu'elle induit dans lentreprise + le salaire + l'implication contre ta volonté dans le taff qui fini par te définir et devenir une partie intégrante de toi meme fini par te matrixer
c'est super bizarre comme sensation, sachant qu'à la base je crois en rien j'ai fini par me faire happer par la chose et par y prendre goût
faut dire aussi que quand t'a tester 150 voies possibles et qu'au finak tu comprends que tu luttes avec une rame sur une barque contre un ouragan gigantesque, tu finis par te lasser de luter et par te résigner sachant que ton temps est compté et que tu as quand meme l'envie d'avancer dans la vie
Bordel, tu a su mettre des bons mots la dessus.
Perso j'ai aussi l'impression d'avoir franchit un cap à un moment donné.Au début, je subissais totalement puis j'ai eu un déclic, je me suis dis que j'allais essayer de m'investir à fond, mettre toute mon énergie dans ce que je faisais, de faire semblant d'aimer mon travail.
Et j'ai vite arrêter de faire semblant.
Agent immobilier, c'est un métier assez détesté et moi même j'avais une mauvaise image de ce que je faisais.
Puis j'ai décidé d'y croire, je me suis persuadé que je pouvais être le meilleur avec un peu de volonté et ça a payé, très rapidement même.
J'ai arrêté de faire ça pour l'argent, j'ai jamais arnaqué personne, je suis bien plus honnête que bon nombre de mes confrères et cest sûrement aussi en partie pour cette raison que j'aime aller travailler.
je suis devenu expert comptable et je me reconnais dans tes dires.
Putain le moment ou tu t'investis, tu te retrouves à faire des heures supp au final parce que t'a envie de t'impliquer dans ce truc qui n'avait aucun sens et tu finis par y prendre gout c'est un truc de fou ce retournement de situation
c'est a la fois sécurisant, agréable, enrichissant sur le plan de l'égo et dans un autre sens tu sais que ton "toi" d'il y a 10 ans te reconnaitrais pas et refuserait de devenir cette personne
je crois qu'au final, accepter la situation est la moins pire des solutions
et comme dis plus haut, oubliez pas que des millions de français font du réassort, carristes, chantiers, ouvriers, etc et souffrent au quotidien pour de vrai ...
Le 01 juillet 2020 à 20:44:06 :
Le 01 juillet 2020 à 20:41:00 DeutschePost a écrit :
Je me suis rendu compte quelques temps après mon entrée sur le marché du travail que je ne supportais absolument pas le travail de bureau. Rester assis 8 heures par jour devant un écran à taper sur Excel, rédiger des mails et participer à des "calls", ça m'a rendu malade au point de complètement changer de segment professionnel.Pareil me suis tiré au bout de 2 mois. C'est horrible et personne nous préviens que ça l'est
chaud :/
Le 01 juillet 2020 à 20:56:30 :
voilà pourquoi j'ai fais prof mon gars ;)je hais le monde du travail pour y avoir gouté pendant les étés de mes études, j'adore l'ambiance scolaire (et en plus 15 semaines de vacances par an, soit 3x plus de temps pour ma famille et mes potes que les 5 semaines de l'esclave moyen sah quel plaisir)
si les élèves étaient cools à gérer ce serait le meilleur job au monde
Données du topic
- Auteur
- ChoIista
- Date de création
- 1 juillet 2020 à 20:35:06
- Nb. messages archivés
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- Nb. messages JVC
- 117