Okay. « Fleabag », ça parle de quoi ?
Tout simplement les péripéties d’une londonienne qui entame la trentaine : son surnom est « Fleabag », elle galère à rentabiliser le café qu’elle avait ouvert avec sa meilleure amie (morte dans ce qui devait être une tentative de suicide orchestrée pour rendre jaloux son ex) et surtout, elle a un problème avec le cul. Fleabag est presque nymphomane mais vraiment obsédée.
« Pff. Encore une férie de f.éministes décadentes, f’était fûr. »
Ouais sauf que non.
Il apparaît très vite que Fleabag essaye de trouver un semblant de connexion avec l’autre à travers cette sexualité dépravée et que ce mode de vie a, paradoxalement, pour conséquence de ruiner ses relations avec les autres.
L’héroïne rompt le quatrième sans cesse pour nous prendre pour témoin de ses tribulations mais ce qui devait n’être qu’une gimmick devient un outil narratif ingénieux qui crée un sentiment d’intimité profond entre la protagoniste et le spectateur. Un peu comme si dans « Malcolm », cette même tendance à rompre le mur n’était pas seulement un moyen de créer des gags mais aussi de sonder la psychologie du gamin qui s’adresse à nous.
La série est drôle, incroyablement bien écrite et - je vous rassure encore - loin, très loin, de valider le discours f.éministe ambiant qui prône l’hypersexualisation. Bien au contraire.
Je vous laisse un trailer :
https://youtu.be/Nd3Qlo0qspU
Je vous somme de ne pas regarder le remake français absolument atroce qui s’appelle « MOUCHE ». Putain de leur race, Canal+ ruine toujours tout.