" L'avortement n'est pas un meurtre " " Mon corps mon choix "
Bon sinon pour reprendre des arguments plus factuels en faveur des anti-IVG, qui permettent à la fois de comprendre la stade de développement d'un embryon/feotus jusqu'a la durée max d'avortement en France, mais également (tout aussi important) la législation sur l'avortement qui est encore plus honteuse dans certains pays d'Europe (coucou les rosbifs) voici les faits:
En France: Avortement jusqu'a la 12eme semaine. Environ 3 mois => on quitte le stade d'embryon pour devenir un feotus (le fameux simple amas de cellule)
Tous les organes et les systèmes vitaux sont maintenant partiellement formés. Les extrémités se peaufinent aussi : les ongles commencent leur développement. Jusqu’alors, une partie de l’intestin grêle (les anses intestinales) surplombait le cordon ombilical. Tout cela est maintenant bien entré, à l’intérieur du ventre du foetus.
Dans le cerveau, les cellules nerveuses se multiplient. Elles se relient entre elles en créant de nombreuses synapses. On observe déjà certains réflexes archaïques. Par exemple : le foetus replie les doigts et les orteils si quelque chose touche la paume de sa main ou la plante de son pied. Le nouveau-né gardera ce réflexe quelque temps, puis il disparaîtra progressivement, tous comme les autres réflexes archaïques. Ces réflexes témoignent du bon développement neurologique du bébé.
Bref, tous les organes + développement neuronal + ongles qui poussent meme. " May c comme un spermatozoide "
Maintenant passant aux Britishs et leurs moeurs encore plus diaboliques (ben oui c'est super ethnocentré de parler que de la France, et en tant que bon gauchiste progressiste on se sent citoyen du monde avant tout)
Autorisation d'avorter jusqu'a 24 semaines soit 6 MOIS.
Le système immunitaire produit maintenant des globules blancs. C’est grâce à eux que l’organisme est en mesure de lutter contre les maladies et les infections.
La peau du foetus s’épaissit et se colore légèrement, bien qu’elle soit encore assez transparente. On entrevoit toujours le sang dans les vaisseaux sanguins (capillaires).
Sur la tête du foetus, de vrais cheveux ont commencé à pousser; ce n’est plus seulement du duvet. Sur les doigts, les ongles apparaissent maintenant plus distinctement.
Durant cette période, la prise de poids est importante. Il pèse maintenant plus de 630 g et il mesure 21 cm de la tête au coccyx. Dorénavant, le foetus remplit bien l’espace de l’utérus.
S’il devait naître à ce moment, soit 22 semaines après sa fécondation, le foetus pourrait survivre, mais il aurait besoin de soins ultra-spécialisés. À ce stade, il serait un très grand prématuré, car ses systèmes respiratoire et digestif ne sont pas encore matures
https://naitreetgrandir.com/fr/Grossesse/Trimestre2/Fiche.aspx?doc=grossesse-developpement-foetus-2e-trimestre#_Toc350508101
Dans certains pays, l'avortement est LEGAL alors que le feotus est VIABLE et pourrait survivre si accouchement prématuré.
Ou alors si à la limite vous soutenez la règlement française stop nier que dans certains pays c'est un meutre, et que justement des françaises vont se faire avorter dans ces pays une fois le délai dépassé en France
Il faudrait savoir combien de bébés avortés sont "non désirés" dans les 200 000 avortements.
Car il y a des femmes qui ne désiraient pas de bébé qui décident de le garder quand même, j'ai presque l'impression que pour beaucoup ça arrive sans le vouloir et le couple fait avec.
Les enfants réellement désirés et planifiés sont probablement rares en 2020.
Le 22 avril 2020 à 20:49:06 MrCrapulo a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:47:05 Americanbeauty5 a écrit :
L'avortement est un droit et nous sommes beaucoup trop sur terre. On doit faire l'apologie de la contraception et légaliser l'ivg partout dans le monde et donner plus de cours d'éducation sexuelle , il faut un contrôle des naissances, on est bientôt 8 milliards. Dans beaucoup de pays la religion et la situation économique empêchent cela, il faut y remédier.
- include <stdio.h>
printf("Mon corps mon choix ");
scanf(%d&c);
fonction.mentir.( // amas_de_cellules );
fonction.tuer()
if
fonction.enfant_dans_le_ventre_de_sa_mere() = true;
return retard_mental.pnj;
Le 22 avril 2020 à 20:54:16 YanONyme a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:48:25 JesusPatriot83 a écrit :
Les pro-IVG j'ai une question SIMPLE pour vous :Rien puisque c'est pas un être humain. Biologiquement, il n'a ni conscience, ni sentiment, ni sensation.
Etre humain : "Etre vivant membre de l'espèce humaine."
L'embryon/fœtus est bien un être vivant ? Il appartient bien a l'espèce humaine ? En quoi ça ne serait donc pas un être humain du coup ?
Le 22 avril 2020 à 20:54:16 YanONyme a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:48:25 JesusPatriot83 a écrit :
Les pro-IVG j'ai une question SIMPLE pour vous :Rien puisque c'est pas un être humain. Biologiquement, il n'a ni conscience, ni sentiment, ni sensation.
Le 22 avril 2020 à 20:54:16 YanONyme a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:48:25 JesusPatriot83 a écrit :
Les pro-IVG j'ai une question SIMPLE pour vous :Rien puisque c'est pas un être humain. Biologiquement, il n'a ni conscience, ni sentiment, ni sensation.
L'un n'empêche pas l'autre. Le fait qu'il soit encore en développement n'annule pas son humanité.
Le 22 avril 2020 à 20:54:35 SaumonArcEnCiel a écrit :
Il faudrait savoir combien de bébés avortés sont "non désirés" dans les 200 000 avortements.Car il y a des femmes qui ne désiraient pas de bébé qui décident de le garder quand même, j'ai presque l'impression que pour beaucoup ça arrive sans le vouloir et le couple fait avec.
Les enfants réellement désirés et planifiés sont probablement rares en 2020.
Les enfants désirés ont toujours été rare encore plus avant où la contraception n'existait quasiment pas.
Le 22 avril 2020 à 20:49:47 El_Peple a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:47:05 Americanbeauty5 a écrit :
L'avortement est un droit et nous sommes beaucoup trop sur terre. On doit faire l'apologie de la contraception et légaliser l'ivg partout dans le monde et donner plus de cours d'éducation sexuelle , il faut un contrôle des naissances, on est bientôt 8 milliards. Dans beaucoup de pays la religion et la situation économique empêchent cela, il faut y remédier.Faire l'apologie de la contraception oui. Après pour réduire la hausse de la population c'est facile, tu retires toutes les aides type congé maternité, familles nombreuses etc à partir du deuxième enfant. Dans un cas extrème on pourrait même stériliser les gens.
Toi t'es un bon quand même
O lol je suis contre l'avortement droit à la vie c'est un crime de tuer un bébé
Par contre envisager de stériliser des personnes pour appliquer une politique anti natalité ça c'est envisageable pour toi ?
Ça va c'est pas trop le bordel dans ta tête ? :-d
Le 22 avril 2020 à 20:56:22 SeraphinPanlion a écrit :
Rendre l'avortement illégal n'empêche pas les avortements, c'est toujours bien de le rappeler.
Rendre l'avortement légal c'est le rendre moralement acceptable et donc le promouvoir.
Argument n°1''' : "La femme est maître de son corps donc elle a le droit d'avorter".
Cet argument du droit de la femme à disposer de son corps est l'argument principal de vois les hippies progressistes libertaires.
L'enfant en cours de formation dans le ventre de sa génitrice n'est pas un organe de la génitrice mais bien un être vivant à part entière, avec ses propres organes, son propre système nerveux, son propre ADN. C'est une entité génétique uaime. La femme n'a aucun droit sur un organisme humain qui n'est pas le sien et qu'elle ne fait qu'héberger.
Donc oui, une femme a le droit de faire ce qu'elle veut de son corps, mais certainement pas du corps de quelqu'un d'autre.
 Argument °2 : "Si l'enfant n'est pas désiré, il vaut mieux pour lui qu'il ne naisse jamais".
Argument très mauvais dans le fond, car qui sommes-nous pour pouvoir affirmer que tel ou tel enfant non-désiré sera obligatoirement malheureux ? Il n'existe aucun critère objectif qui permet de prévoir la vie future de l'enfant. Il existe des enfants non-désirés qui sont heureux et à l'inverse, il existe des enfants désirés qui sont malheureux. Personne ne peut prévoir quel sera le bonheur d’un enfant.
S’il est légitime de tuer un être humain parce qu’il risque d’être malheureux, alors il est aussi légitime de tuer ceux qui d'ores et déjà sont malheureux.
 Argument n°3 : "Et si la grossesse résulte d'un sacre bleu ? ".
On ne remédie pas à une injustice en créant une injustice encore plus grave. L’enfant à naître est totalement innocent du crime de son père. Ce n’est donc pas à lui de payer.
De plus, cet enfant sera certes l’enfant d’un sacre bleueur, mais il sera aussi l’enfant de la victime du sacre bleu. Et on ne peut pas répondre à un traumatisme terrible (celui du sacre bleu) par un autre traumatisme, celui de l’avortement.
Surtout, le cas du sacre bleu est un exemple extrêmement particulier. On ne base pas une argumentation, et à plus forte raison, une loi, sur des cas particuliers. D'après les dernières études, moins de 5% des cas de sacre bleus recensés aboutissent à une grossesse. Prétendre que le cas du sacre bleu justifie l’avortement en général est donc une escroquerie intellectuelle.  Il est donc malhonnête de se servir de situations extrêmes pour banaliser l’avortement.
Dans le pire des cas, il existera toujours la possibilité pour la génitrice d'accoucher sous X et de mettre son enfant à adopter. Ca sera sans doute un traumatisme pour elle mais sans doute moins que si elle avait avorté, et au moins on donne une chance à l'enfant de vivre.
 ' Argument n°4 : " Et si l'enfant est handicapé ou victime de malformations durant la grossesse ?".
Si l’on admet que l’on peut éliminer tous les indésirés (les handicapés, le dynamiques, les malades mentaux), la société humaine se détruit. Si l’on n'admet pas la présence des autres avec leurs différences, la vie en société devient infernale. Face à un handicapé, quelle est la solution la plus humaine, le supprimer ou l’aider à mener la meilleure existence compte tenu de ses capacités ? L’enfant atteint d’une malformation est pourtant membre de l’espèce humaine. Si l’on l’élimine en raison de sa malformation, les dérives sont nombreuses et bientôt, on éliminera ceux qui n’ont pas la couleur de peau ou le sexe espéré (ce qui est déjà fait dans certains pays).
 Argument n'°5 : "C'est qu'un amas de cellule, ça n'est pas vivant".
En France, on peut avorter jusqu'à la 12ème semaine de grossesse (À noter que beaucoup de pays dans le monde l'autorisent avec un délai largement plus long). À 12 semaines de grossesse concrètement, il ne s'agit déjà plus d'un embryon mais bien d'un foetus.
À la 4ème semaine, le système nerveux de l'embryon se développe et son coeur commence à battre.
À la 6ème semaine, l'embryon commence à bouger, les premiers signes d'activité cérébrale apparaissent et les organes vitaux sont déjà tous formés.
À la 8ème semaine, il possède des bras, des jambes, un visage, un nez, des oreilles.
(Source : . Attention, il faut enlever 2 semaines à chaque fois sur le nombre de semaines affichées, car d'après la façon de calculer des médecins, la grossesse "effective" ne commence qu'après la 2ème semaine. C'est-à-dire que quand je parle de la 6ème semaine, sur leur site cela correspond à la semaine 8.
Donc non, l'embryon ou le foetus n'est pas qu'un "vulgaire amas de cellules" comme vous voulez nous le faire croire mais bel et bien un organisme humain doté d'organes et avec une activité cérébrale et cardiaque avérée, et ce très tôt après la fécondation, bien avant le délai légal pour avorter en France.
 Argument n°6 : "La contcommunautéption n'est pas efficace à 100%, le risque zéro n'existe pas".
C'est vrai. Mais à cela je répondrai simplement qu'il faut assumer ses actes. Chaque action a des conséquences, personne ne peut l'ignorer. Lorsque deux (jeunes) adultes font le choix de participer à une activité connue pour créer des bébés, ces adultes doivent en accepter la responsabilité. La contcommunautéption peut échouer. La meilleure planification peut rater. Mais la responsabilité ne doit pas être évitée au prix de la vie d’un enfant innocent.
 Argument n°7 : "Un foetus n'a pas de conscience et ne ressent aucune douleur donc l'avortement n'est pas une pratique grave".
Biologiquement, la vie ne se définit pas à partir du moment où l'individu est doté d'une conscience ou d'une perception de la douleur, mais bel et bien au moment de la "conception", c'est-à-dire au moment de la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde aboutissant à une cellule-oeuf comportant son propre bagage génétique. Dès cet instant, chaque cellule de l’embryon qui se développe contient le nombre exact de chromosomes, ainsi que tous les éléments génétiques qui distinguent le nouvel être humain de ses parents.
Ainsi, dès sa conception, le fœtus a une construction génétique qui le différentie des organes du corps de sa génitrice. Mettre fin à cette vie sous prétexte "qu'il n'a pas de conscience et/ou ne ressent pas encore la douleur" revient à supprimer un individu qui est génétiquement uaime. L'embryon qui se développe ne donnera jamais un arbre, un tétard ou un doggo, mais bien un être humain. C'est donc un embryon humain qu'on supprime. Il ne ressemble pas tout à fait à un être humain au cours des toutes premières semaines de son développement, mais cela ne fait pas de lui un "sous-humain" pour autant.
Pour prendre un dernier exemple un peu extrême, si la vie humaine se résumait uaimement à avoir une conscience et ressentir la douleur, on pourrait dans ce cas-là supprimer les bébés nés depuis 2 jours (qui n'ont pas de conscience à cet âge-là) d'une balle dans la tête en disant : "ils n'avaient pas de conscience et sont morts de manière instantanée sans ressentir la moindre douleur".
 Argument n°8 : "Si la vie de la génitrice est danger, l'avortement est justifié".
Peut-être un des seuls arguments qui paraît "audibles". Dans les cas où la vie de la génitrice est en danger, la majorité des personnes contre l’avortement sont d’accord avec le fait que la génitrice doive poursuivre tout traitement médical (par exemple, chimiothérapie) dont elle a besoin, même s’il y a la possibilité d’effets négatifs sur l’enfant. Si le bébé meurt au cours du traitement de la génitrice, c’est considéré un avortement involontaire (comme une fausse couche). Un avortement involontaire, du point de vue moral, n’est pas condamnable parce que l’intention n’est pas de tuer l’enfant à naître.
Mais on pratique dans ce cas une IMG et non une IVG
 Argument n°9 : "Si on interdit l'avortement, beaucoup de femmes continueront à avorter illégalement et à prendre des risques pour leur propre vie".
C'est vrai, mais au moins elles ne seront plus remboursées et seront considérées comme hors-la-loi. De nombreuses études statistiques (dont une réalisée au Canada notamment entre 1964 et 2005) montrent que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle aux cours des années qui suivirent la légalisation de l'avortement a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation en elle-même. (Source : . L'article est en anglais mais compréhensible tout de même et toutes les références et études sont mentionnées en dessous).
 Argument n°10 : "Si on l'interdit en France, les gens iront le faire dans d'autres pays, donc cela revient au même".
Dans ce cas on légalise la prostitution infantile, parce que de toute façon ceux qui veulent vraiment se taper des gamines vont en Thaïlande (où ça se passe dans des conditions terribles) ?
Au-delà de ce parallèle un brin sacre bleuent (c’est volontaire), une réalité : ce n’est pas parce qu’on peut faire quelque chose ailleurs qu’on doit pour autant l’autoriser chez nous. Prenons l’exemple, plus soft, de parents qui interdisent à leur enfant de se droguer. Sous prétexte que le gamin pourra très bien aller se piquer chez des amis, doivent-ils l’autoriser à le faire chez eux, et lui fournir en plus les seringues, la drogue, et le transport à l’hôpital à chaque overdose ?
Quand on pense que quelque chose est mauvais, peu importe que ça puisse être fait ailleurs : on se doit de l’interdire à ceux qui dépendent de nous. C’est ce que doivent faire (et font déjà) certains parents. C’est ce que devraient faire des politiques.
 Argument n°11: "L'avortement permet de lutter contre la surpopulation".
C'est faux. En Europe, le déclin démographique est avéré et le taux de natalité est à un seuil très bas. Les prévisions montrent que la population vieillissante devra être remplacée par de nombreuses personnes immigrées dans les prochaines années à ce rythme-là, le nombre de décès dépassant le nombre de naissances. Cela soulève à la fois le problème de l'intégration et du repli identitaire. ). Le taux de fécondité, bien qu'ayant très légèrement augmenté de 2001 à 2014, reste à un niveau alarmant. Le nombre d’habitants peut donc être une force à la fois politique et à la fois économique pour une région ou un continent donné. Il faut encourager dans ce sens une juste ouverture à la vie, accompagnée d’une catéchèse (politique) sur la responsabilité de la famille, jusqu’au niveau politique.
 Argument n°12 : "L'avortement ne concerne pas les hommes".
Il est facile de penser que l’avortement ne touche que les femmes, mais en réalité l’avortement affecte aussi beaucoup d’hommes. Il y a des témoignages de conjoints qui auraient voulu garder leurs enfants, mais leurs partenaires n’ont pas voulu écouter. L’enfant à naître est lié au père et à la génitrice. Ce n’est pas tout seul que la génitrice a créé ce nouvel être humain, un enfant se conçoit à deux.
On reproche souvent à un homme de se barrer lorsque des problèmes importants surgissent dans le couple, mais quand il s'agit d'assumer un enfant qui a été créé à deux, il faudrait cette fois qu'il se barre réellement et laisse la génitrice décider toute seule ?
 Argument n°1 : "La femme est maître de son corps donc elle a le droit d'avorter".
Cet argument du droit de la femme à disposer de son corps est l'argument principal de vois les hippies progressistes libertaires.
L'enfant en cours de formation dans le ventre de sa génitrice n'est pas un organe de la génitrice mais bien un être vivant à part entière, avec ses propres organes, son propre système nerveux, son propre ADN. C'est une entité génétique humaine. La femme n'a aucun droit sur un organisme humain qui n'est pas le sien et qu'elle ne fait qu'héberger.
Donc oui, une femme a le droit de faire ce qu'elle veut de son corps, mais certainement pas du corps de quelqu'un d'autre.
 Argument °2 : "Si l'enfant n'est pas désiré, il vaut mieux pour lui qu'il ne naisse jamais".
Argument très mauvais dans le fond, car qui sommes-nous pour pouvoir affirmer que tel ou tel enfant non-désiré sera obligatoirement malheureux ? Il n'existe aucun critère objectif qui permet de prévoir la vie future de l'enfant. Il existe des enfants non-désirés qui sont heureux et à l'inverse, il existe des enfants désirés qui sont malheureux. Personne ne peut prévoir quel sera le bonheur d’un enfant.
S’il est légitime de tuer un être humain parce qu’il risque d’être malheureux, alors il est aussi légitime de tuer ceux qui d'ores et déjà sont malheureux.
 Argument n°3 : "Et si la grossesse résulte d'un sacre bleu ? ".
On ne remédie pas à une injustice en créant une injustice encore plus grave. L’enfant à naître est totalement innocent du crime de son père. Ce n’est donc pas à lui de payer.
De plus, cet enfant sera certes l’enfant d’un sacre bleueur, mais il sera aussi l’enfant de la victime du sacre bleu. Et on ne peut pas répondre à un traumatisme terrible (celui du sacre bleu) par un autre traumatisme, celui de l’avortement.
Surtout, le cas du sacre bleu est un exemple extrêmement particulier. On ne base pas une argumentation, et à plus forte raison, une loi, sur des cas particuliers. D'après les dernières études, moins de 5% des cas de sacre bleus recensés aboutissent à une grossesse. Prétendre que le cas du sacre bleu justifie l’avortement en général est donc une escroquerie intellectuelle.  Il est donc malhonnête de se servir de situations extrêmes pour banaliser l’avortement.
Dans le pire des cas, il existera toujours la possibilité pour la génitrice d'accoucher sous X et de mettre son enfant à adopter. Ça sera sans doute un traumatisme pour elle mais sans doute moins que si elle avait avorté, et au moins on donne une chance à l'enfant de vivre.
 ' Argument n°4 : " Et si l'enfant est handicapé ou victime de malformations durant la grossesse ?".
Si l’on admet que l’on peut éliminer tous les indésirés (les handicapés, le dynamiques, les malades mentaux), la société humaine se détruit. Si l’on n'admet pas la présence des autres avec leurs différences, la vie en société devient infernale. Face à un handicapé, quelle est la solution la plus humaine, le supprimer ou l’aider à mener la meilleure existence compte tenu de ses capacités ? L’enfant atteint d’une malformation est pourtant membre de l’espèce humaine. Si l’on l’élimine en raison de sa malformation, les dérives sont nombreuses et bientôt, on éliminera ceux qui n’ont pas la couleur de peau ou le sexe espéré (ce qui est déjà fait dans certains pays).
 Argument n'°5 : "C'est qu'un amas de cellule, ça n'est pas vivant".
En France, on peut avorter jusqu'à la 12ème semaine de grossesse (À noter que beaucoup de pays dans le monde l'autorisent avec un délai largement plus long). À 12 semaines de grossesse concrètement, il ne s'agit déjà plus d'un embryon mais bien d'un fœtus.
À la 4ème semaine, le système nerveux de l'embryon se développe et son cœur commence à battre. À la 6ème semaine, l'embryon commence à bouger, les premiers signes d'activité cérébrale apparaissent et les organes vitaux sont déjà tous formés. À la 8ème semaine, il possède des bras, des jambes, un visage, un nez, des oreilles. . Attention, il faut enlever 2 semaines à chaque fois sur le nombre de semaines affichées, car d'après la façon de calculer des médecins, la grossesse "effective" ne commence qu'après la 2ème semaine. C'est-à-dire que quand je parle de la 6ème semaine, sur leur site cela correspond à la semaine 8.
Donc non, l'embryon ou le fœtus n'est pas qu'un "vulgaire amas de cellules" comme vous voulez nous le faire croire mais bel et bien un organisme humain doté d'organes et avec une activité cérébrale et cardiaque avérée, et ce très tôt après la fécondation, bien avant le délai légal pour avorter en France.
 Argument n°6 : "La contraception n'est pas efficace à 100%, le risque zéro n'existe pas".
C'est vrai. Mais à cela je répondrai simplement qu'il faut assumer ses actes. Chaque action a des conséquences, personne ne peut l'ignorer. Lorsque deux (jeunes) adultes font le choix de participer à une activité connue pour créer des bébés, ces adultes doivent en accepter la responsabilité. La contraception peut échouer. La meilleure planification peut rater. Mais la responsabilité ne doit pas être évitée au prix de la vie d’un enfant innocent.
 Argument n°7 : "Un fœtus n'a pas de conscience et ne ressent aucune douleur donc l'avortement n'est pas une pratique grave".
Biologiquement, la vie ne se définit pas à partir du moment où l'individu est doté d'une conscience ou d'une perception de la douleur, mais bel et bien au moment de la "conception", c'est-à-dire au moment de la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde aboutissant à une cellule-œuf comportant son propre bagage génétique. Dès cet instant, chaque cellule de l’embryon qui se développe contient le nombre exact de chromosomes, ainsi que tous les éléments génétiques qui distinguent le nouvel être humain de ses parents.
Ainsi, dès sa conception, le fœtus a une construction génétique qui le différencie des organes du corps de sa génitrice. Mettre fin à cette vie sous prétexte "qu'il n'a pas de conscience et/ou ne ressent pas encore la douleur" revient à supprimer un individu qui est génétiquement humain. L'embryon qui se développe ne donnera jamais un arbre, un têtard ou un doggo, mais bien un être humain. C'est donc un embryon humain qu'on supprime. Il ne ressemble pas tout à fait à un être humain au cours des toutes premières semaines de son développement, mais cela ne fait pas de lui un "sous-humain" pour autant.
Pour prendre un dernier exemple un peu extrême, si la vie humaine se résumait humainement à avoir une conscience et ressentir la douleur, on pourrait dans ce cas-là supprimer les bébés nés depuis 2 jours (qui n'ont pas de conscience à cet âge-là) d'une balle dans la tête en disant : "ils n'avaient pas de conscience et sont morts de manière instantanée sans ressentir la moindre douleur".
 Argument n°8 : "Si la vie de la génitrice est danger, l'avortement est justifié".
Peut-être un des seuls arguments qui paraît "audibles". Dans les cas où la vie de la génitrice est en danger, la majorité des personnes contre l’avortement sont d’accord avec le fait que la génitrice doive poursuivre tout traitement médical (par exemple, chimiothérapie) dont elle a besoin, même s’il y a la possibilité d’effets négatifs sur l’enfant. Si le bébé meurt au cours du traitement de lagénitrice, c’est considéré un avortement involontaire (comme une fausse couche). Un avortement involontaire, du point de vue moral, n’est pas condamnable parce que l’intention n’est pas de tuer l’enfant à naître.
Mais on pratique dans ce cas une IMG et non une IVG
 Argument n°9 : "Si on interdit l'avortement, beaucoup de femmes continueront à avorter illégalement et à prendre des risques pour leur propre vie".
C'est vrai, mais au moins elles ne seront plus remboursées et seront considérées comme hors-la-loi. De nombreuses études statistiques (dont une réalisée au Canada notamment entre 1964 et 2005) montrent que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle aux cours des années qui suivirent la légalisation de l'avortement a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation en elle-même. . L'article est en anglais mais compréhensible tout de même et toutes les références et études sont mentionnées en dessous).
 Argument n°10 : "Si on l'interdit en France, les gens iront le faire dans d'autres pays, donc cela revient au même".
Dans ce cas on légalise la prostitution infantile, parce que de toute façon ceux qui veulent vraiment se taper des gamines vont en Thaïlande (où ça se passe dans des conditions terribles) ?
Au-delà de ce parallèle un brin sacre bleuent (c’est volontaire), une réalité : ce n’est pas parce qu’on peut faire quelque chose ailleurs qu’on doit pour autant l’autoriser chez nous. Prenons l’exemple, plus soft, de parents qui interdisent à leur enfant de se droguer. Sous prétexte que le gamin pourra très bien aller se piquer chez des amis, doivent-ils l’autoriser à le faire chez eux, et lui fournir en plus les seringues, la drogue, et le transport à l’hôpital à chaque overdose ?
Quand on pense que quelque chose est mauvais, peu importe que ça puisse être fait ailleurs : on se doit de l’interdire à ceux qui dépendent de nous. C’est ce que doivent faire (et font déjà) certains parents. C’est ce que devraient faire des politiques.
 Argument n°11: "L'avortement permet de lutter contre la surpopulation".
C'est faux. En Europe, le déclin démographique est avéré et le taux de natalité est à un seuil très bas. Les prévisions montrent que la population vieillissante devra être remplacée par de nombreuses personnes immigrées dans les prochaines années à ce rythme-là, le nombre de décès dépassant le nombre de naissances. Cela soulève à la fois le problème de l'intégration et du repli identitaire.Le taux de fécondité, bien qu'ayant très légèrement augmenté de 2001 à 2014, reste à un niveau alarmant. Le nombre d’habitants peut donc être une force à la fois politique et à la fois économique pour une région ou un continent donné. Il faut encourager dans ce sens une juste ouverture à la vie, accompagnée d’une catéchèse (politique) sur la responsabilité de la famille, jusqu’au niveau politique.
 Argument n°12 : "L'avortement ne concerne pas les hommes".
Il est facile de penser que l’avortement ne touche que les femmes, mais en réalité l’avortement affecte aussi beaucoup d’hommes. Il y a des témoignages de conjoints qui auraient voulu garder leurs enfants, mais leurs partenaires n’ont pas voulu écouter. L’enfant à naître est lié au père et à la génitrice. Ce n’est pas tout seul que la génitrice a créé ce nouvel être humain, un enfant se conçoit à deux.
On reproche souvent à un homme de se barrer lorsque des problèmes importants surgissent dans le couple, mais quand il s'agit d'assumer un enfant qui a été créé à deux, il faudrait cette fois qu'il se barre réellement et laisse la génitrice décider toute seule ?
Le 22 avril 2020 à 20:56:57 Americanbeauty5 a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:54:35 SaumonArcEnCiel a écrit :
Il faudrait savoir combien de bébés avortés sont "non désirés" dans les 200 000 avortements.Car il y a des femmes qui ne désiraient pas de bébé qui décident de le garder quand même, j'ai presque l'impression que pour beaucoup ça arrive sans le vouloir et le couple fait avec.
Les enfants réellement désirés et planifiés sont probablement rares en 2020.
Les enfants désirés ont toujours été rare encore plus avant où la contraception n'existait quasiment pas.
Du coup le fait d'utiliser l'argument de l'enfant désiré ne serait pas un sophisme ? /
Par exemple si quelqu'un désire un garçon et veut avorter sous prétexte que l'enfant est une fille ? /
Le 22 avril 2020 à 20:57:20 ZinzinRousse a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:56:22 SeraphinPanlion a écrit :
Rendre l'avortement illégal n'empêche pas les avortements, c'est toujours bien de le rappeler.Rendre l'avortement légal c'est le rendre moralement acceptable et donc le promouvoir.
Non, c'est juste éviter la mort de la mère.
Le 22 avril 2020 à 20:54:49 Comptebannn a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:49:06 MrCrapulo a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:47:05 Americanbeauty5 a écrit :
L'avortement est un droit et nous sommes beaucoup trop sur terre. On doit faire l'apologie de la contraception et légaliser l'ivg partout dans le monde et donner plus de cours d'éducation sexuelle , il faut un contrôle des naissances, on est bientôt 8 milliards. Dans beaucoup de pays la religion et la situation économique empêchent cela, il faut y remédier.
- include <stdio.h>
printf("Mon corps mon choix ");
scanf(%d&c);fonction.mentir.( // amas_de_cellules );
fonction.tuer()
if
fonction.enfant_dans_le_ventre_de_sa_mere() = true;
return retard_mental.pnj;
le script a buggé quelqu'un s'y connaît pour le refaire fonctionner
les pros ivg qui sont pas foutus d'utiliser la contraception et vont qq après ces debiles
"mé c mon corps" "
Le 22 avril 2020 à 20:56:49 ZinzinRousse a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:54:16 YanONyme a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:48:25 JesusPatriot83 a écrit :
Les pro-IVG j'ai une question SIMPLE pour vous :Rien puisque c'est pas un être humain. Biologiquement, il n'a ni conscience, ni sentiment, ni sensation.
Le 22 avril 2020 à 20:54:16 YanONyme a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:48:25 JesusPatriot83 a écrit :
Les pro-IVG j'ai une question SIMPLE pour vous :Rien puisque c'est pas un être humain. Biologiquement, il n'a ni conscience, ni sentiment, ni sensation.
L'un n'empêche pas l'autre. Le fait qu'il soit encore en développement n'annule pas son humanité.
C'est encore de la morale : si il ne ressent rien et n'a pas conscience de son existence (ce que tu ne peux pas nier), on peut s'en débarrasser sans état d'âme puisque cela ne fait de mal à personne.
Le 22 avril 2020 à 20:54:16 YanONyme a écrit :
Le 22 avril 2020 à 20:48:25 JesusPatriot83 a écrit :
Les pro-IVG j'ai une question SIMPLE pour vous :Rien puisque c'est pas un être humain. Biologiquement, il n'a ni conscience, ni sentiment, ni sensation.
Données du topic
- Auteur
- CarlosGone
- Date de création
- 22 avril 2020 à 19:36:25
- Nb. messages archivés
- 360
- Nb. messages JVC
- 360