Desco mais imperturbable je reste fixé les yeux tournés vers l'horizon. J'attends le moment opportun. C'est le seul moment qui me tient en haleine ces derniers temps..
C'est toujours la même histoire: je me réveille la boule au ventre, maudissant ma condition tout en me demandant "Alors Aaroon, est-ce qu'aujourd'hui encore, t'auras le cran de tirer ? Femmes, hommes, enfant, vieillards ils y passeront tous. Pourras-tu faire un meilleur score?"
Puis résigné, je me prépare psychologiquement à ce que la police refuse de faire..
Lorsque le moment se présente enfin, je ferme ma fenêtre au max, j'éteins ma lumière et ne fais plus aucun bruit. Il faut guetter la proie, sentir ce qu'elle sent, savoir ce qu'elle sait. Lorsque les "inamicaux" arrivent à l'endroit prédestinée mon sang ne fait qu'un tour et la balle disparaît de mon canon sans un bruit, emportant avec elle, tous mes espoirs..
La proie touchee, s'agite alors, se demande ce qui lui arrive, questionnant son état, appelant à l'aide, jappant même.. Cette profonde incompréhension cause chez moi une jouissance phénoménale. Hébété, je leur lance alors un dernier coup de grace, un discret: vous y réfléchirez à 2 fois avant de sortir désormais.
Encore aujourd'hui, des gens y sont passés et demain, ce sera la même routine.
Merci airsoft France putain