En 1917, lorsque la « Finlande » a pris son indépendance de la Russie, elle a en fait été créée de toutes pièces par la Russie et le Japon. Car il n’y a que de la mer là où les cartes montrent de la terre.
Créer un pays fantoche en mer Baltique permettait au Japon de pêcher autant qu’il le souhaite dans cet espace.
Les poissons pêchés dans ce pays-qui-est-en-fait-une-réserve-maritime connue des seuls Japonais (et des Russes) sont ensuite transférés au Japon par le Transsibérien. C’est d’ailleurs la véritable raison de l’existence du Transsibérien.
Afin de couvrir ce trafic et de permettre aux affaires de tourner sans éveiller les soupçons, les poissons pêchés en « Finlande » sont labellisés « Nokia » lors de leur transport. Vous savez, cette marque de téléphone soi-disant finlandaise qui a connu son heure de gloire au Japon. Pourquoi au Japon ? Bizarre, non ?
D’abord, il y a des gens qui vivent en Finlande, qu’on appelle les Finlandais. Certes. Mais ils sont eux aussi victimes de la même machination. Ils se croient finlandais mais vivent en réalité dans des villes reculées de Suède ou des pays baltes.
Mais comment la Finlande, qui n’existe pas, a-t-elle pu trouver sa place dans le concert des nations ? Pourquoi tout le monde persiste-t-il à nourrir ce mensonge ? Parce que la Finlande est devenue un idéal. C’est une sorte d’aiguillon de la vertu : « Aucun pays réel ne peut avec autant de constance se classer premier dans l’éducation, la santé, l’égalité des sexes, la stabilité nationale, le gouvernement le moins corrompu du monde, la liberté de la presse. »