Qui a CONNU l'échec SCOLAIRE ici ?

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Le 04 février 2019 à 10:09:29 ChevalierDuRoi a écrit :

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À partir de la cinquième , j'ai eu mon brevet et un bac pro eco+ qui me sert à rien , j'étais un gros branleur à l'école , je faisais même plus mes devoirs ni même apprendre mes leçons ou quoi J'ai totalement dérapé parceque j'étais une victime , j'avais des potes mais on se foutait de ma gueule pour mon physique du coup je suis devenu un complexé de la vie , j'avais qu'une hâte , c'était d'arrêter l'école tellement je le vivais mal

Les bac pro c'est le triste destin des Célestins sans facilités scolaires

Le pire c'est que c'est moi qui ai décidé d'aller en bac pro , j'avais 15,5 de moyenne en troisième sans rien foutre et j'ai eu le brevet mention très bien J'ai fait l'erreur de faire un stage avec mon père , j'ai touché + 100 euros de pourboir en une semaine , je pensais que c'était partout pareil alors que nan , du coup j'ai ragequit et j'ai encore moins bossé , je savais pas que c'était possible mais si , je connaissais même pas les sujets de controle , je dormais littérallement en cours mais on me disait rien vu que j'avais une bonne moyenne
De toute façon , le bac pro , c'est un nid à desco
Après celui qui veut s'en sortir peut s'en sortir , mais quand tu es entouré d'animaux , c'est moins facile
En vrai je ne regrette pas d'être allé en bac pro , je regrette surtout ma mentalité de célestin et de branleur , mais j'essaye de changer

Je te comprends khey j'étais une victime aussi et aujourd'hui encore j'ai pas d'amis
J'ai toujours était partisan du moindre effort j'ai JAMAIS appris une leçon, je faisais croire à ma mère que je bossais mais sous mon bureau j'avais ma DS allumée

Le 04 février 2019 à 09:51:48 OCM a écrit :
J'ai arrêté l'école a 15 ans

Ecole : j'avais de bonnes notes, pas de e sujet. C'était une école publique mais on avait des insists "à l'ancienne", bienveillants, pédagogues, rigoureux, mais gentils. Ils s'assuraient que tout le monde bosse bien et étaient appréciés de tous les élèves.

Collège : j'avais quasiment tout le temps les félicitations avec entre 16,5 et 14,5 de moyenne, sauf en fin de quatrième et en troisième où j'ai les encouragements avec tout de même 14 de moyenne minimum. Brevet mention bien. Comme un des kheys, moi aussi j'avais la DS sous le bureau pour faire croire à ma mère que je bossais (ce qui était foncièrement faux évidemment puisque j'avais Mario Kart sur la DS). C'était un collège public mais les profs commençaient déjà pour pas mal d'entre eux à être moins pédagogues que ceux qu'on avait eus à l'école. De plus il y avait les SEGPA et les AES (pour ceux qui ne savent pas, les AES c'était une classe de niveau intermédiaire entre les 4èmes et 3èmes normaux et les 4èmes et 3èmes SEGPA, donc des classes avec des gamins qui, s'ils continuaient d'être mauvais, pouvaient basculer en SEGPA). En 4ème et en 3ème, même si j'avais toujours au-dessus de 14 de moyenne, il m'arrivait de plus en plus de procrastiner, de glander, de bâcler mes devoir et de compter sur mes capacités... ce qui ne m'a pas empêché d'avoir 17,5/20 en maths au brevet, mais déjà du 12 à 13/20 en français et en histoire-géo, ce qui peut être un petit signal d'alerte.

Lycée : un lycée public réputé, avec beaucoup de bobos. J'étais en option chinois, et donc avec que des bons dans ma classe. Beaucoup de fils à papa et maman (ceci dit j'en suis un car issu d'un milieu assez aisé et j'étais gâté mais j'avais des valeurs, je ne faisais pas de caprices et j'étais pas hautain, j'étais quelqu'un d'humble et je ne demandais rien à mes parents). Mes notes en secondes ont commencé à baisser, jusqu'à descendre à 12 de moyenne, de quoi faire douter ma mère quant à ma capacité à aller en première S. Une fois en première S, résultats moyens : 12 de moyenne, mais entre 9 et 10 de moyenne scientifique (moyenne calculée avec maths, SVT et physique-chimie). C'était donc très limite. Ma mère a réfléchi à me faire redoubler ma première S pour que j'ai un meilleur dossier afin que je puisse avoir le privilège de faire ce que je voulais quand j'étais en première S, c'est-à-dire une école d'ingénieurs avec prépa intégrée. Puis elle s'est dit que me faire redoubler juste pour un meilleur dossier n'allait servir à rien. Je suis donc allé en terminale. Mes notes ont remonté, pourtant je ne bossais pas plus. J'accostais au deuxième trimestre avec de belles appréciations et une moyenne scientifique correcte, dans les 12. Bac S avec mention, avec 8 en SVT mais 12 en maths et 14 en Physique-Chimie. Dans la famille tout le monde était naze en maths donc forcément ça a fait la fierté de mes parents, qui ne m'ont jamais imposé d'aller en école d'ingénieurs mais qui voulaient juste que j'aie un bon dossier pour avoir le choix d'aller où je veux après le lycée. J'ai pu aller dans le supérieur.

Le supérieur : 2 ans dans un BTS renforcé en école privée, avec un programme comme je l'ai dit renforcé, préparatoire aux écoles d'ingénieurs en alternance. En sortant de là, j'avais un niveau DUT bien solide on va dire. Moyenne générale : entre 11 et 11,5. Je me suis présenté aux concours pour une belle école d'ingé en alternance. C'était chaud mais je l'ai eu. Première année : des difficultés, moyenne assez faible, un module en-dessous de 10. Deuxième année : idem, ça ft le yo-yo, la direction qui m'envoie des signaux d'alerte pour le dire que si j'évoluais pas mes chances d'avoir le diplôme étaient compromises. De plus, ça se passait pas très bien avec mon tuteur entreprise. Sans parler des soirées, alcool, fumette, et d'une friendzone mal vécue. Milieu de troisième année de cycle ingénieur : dépression, burnout. Arrêt maladie pendant 3 semaines à me morfondre chez mes parents, à deux doigts d'abandonner. Je reviens plus frais suite à cet arrêt, encouragé par mon directeur de formation. En quelques mois à peine je rattrape les autres, tellement bien que j'arrive à arracher la moyenne dans le module sciences de l'ingénieur (10,5 de moyenne) et je finis avec 12 de moyenne entre le mémoire (13) et la soutenance (11). Et j'étais pas dernier de la classe ! Le directeur de la formation sait ce que j'ai traversé, il était fier que j'aie réussi à la fin à répondre aux attentes. Mais il m'a poussé dans mes retranchements et c'était très dur.

J'ai donc tutoyé l'échec, comme une personne dans le coma embrasse la mort. Mais j'y ai échappé, à chaque fois. Cependant, si je n'avais pas eu le soutien de mes proches et la chance d'avoir eu des gens bienveillants pour me soutenir, me conseiller, me recadrer et m'aider à remonter la pente, je pense que tout seul je n'y serais pas parvenu.

Le 05 mars 2024 à 20:22:40 :
jamais et j'ai pas réussi ma vie pour autant, je viens de commencer l'usine à 26 ans
ce sont surtout ceux qui étaient en échec scolaire sévère qui ont rebondit et réussissent mieux leurs vies

Force à toi

Le 05 mars 2024 à 20:23:40 :

Le 05 mars 2024 à 20:22:40 :
jamais et j'ai pas réussi ma vie pour autant, je viens de commencer l'usine à 26 ans
ce sont surtout ceux qui étaient en échec scolaire sévère qui ont rebondit et réussissent mieux leurs vies

Force à toi

merci, mais j'aime bien ma petite vie, je fait mon boulot je rentre je suis seul et je ne dois rien a personne, aucun stresse dans le boulot ni dans la vie sentimentale, j'ai la paix h24

J'étais très bon tout le long du collège, pendant les réunion parents/profs on me faisait que des compliments, puis au lycée ça a commencé à partir en vrille, ma mère s'est remariée avec un sale type, dealeur, violent (qui paraissait très bien au commencement), puis il a détruit le cocon familiale, battait ma mère, me rabaissait, il avait l'ascendant psychologique sur nous deux, j'ai commencé à fumer du shit/herbe, je séchais les cours, j'ai foiré ma Terminale.

Mais au moins j'ai réussi à sortir ma mère de ses griffes au bout de 4 ans, je l'ai fais envoyer en taule, et il s'est suicidé récemment

Le 04 février 2019 à 09:51:48 :
J'ai arrêté l'école a 15 ans

Antivax ?