[No Fake] Je me suis embrouillé avec le Joueur Du Grenier

C'était à Toulouse, au TGS.

Cette histoire est allée beaucoup trop loin et j'avais besoin de me confier.

Donc en grand fan de l'équipe JDG, j'ai fait 4 heures de route pour les rencontrer.

J'étais impatient de me faire dédicacer ma collection de DVD.

Bref, je me retrouve dans la file d'attente de son "stand", il y avait un monde de fou !

Après deux heures d'attente, vient ENFIN mon tour.

Mes pulsations cardiaques sont proches de 180bpm, j'suis en sueur mais trop heureux de vivre ce moment.

Je tends la main chaleureusement à Seb et là, j'ai compris que les choses n'allaient pas se passer comme prévu...

Le mec me regarde froidement, pas de sourire, pas de bonjour, rien.

Ok pas de soucis... Il est peut-être fatigué.

Intérieurement, je bouillonne de rage mais je décide de passer à Fred.

Avec un réel élan de sympathie, je tends ma main une nouvelle fois.

"Salut Fred ! Je suis très content de te rencontrer !"

Il souris mollement, regarde sa montre et se lève rapidement pour regarder si il restait encore beaucoup de monde.

Je lui tends mes DVD et lui demande une dédicace poliment.

Le mec souffle du nez et cherche un feutre. Je le sent irrité au plus haut point.

C'est à cette seconde précise que tout à basculé.

J'ai vu rouge mais d'un ton calme, je lance :

"Les gars, je vais vous donner un petit conseil.
Calmez vous, parce que je vais vous allumer. Pigé les amis ?"

Je n'ai eu pour réponse qu'un regard méprisant et Seb a fait signe à un mec de la sécurité pour qu'il vienne me sortir de la file.

Grave erreur. Erreur FATALE même....

J'empoigne Seb par le col afin de l'attirer vers moi, front contre front :

"J'vais vous éclater la gueule toi et ton petit pote." Dis-je en bavant de rage.

Sur ces mots je le bascule en arrière, me saisi de ses chevilles et commence à tourner sur moi même.
Je tournais de plus en plus vite, cherchant à atteindre la vitesse de 90 km/h.

J'avais l'impression dêtre un champion de lancer de marteau sauf que cette fois, c'était Seb qui allait s'envoler, loin, très loin.

Après une demie heure de tournoiement, la force centrifuge à fait son effet et j'ai propulsé Seb à 80 mètres, je l'entendais crier durant son envol. J'ai esquissé un sourire narquois pour me retourner vers Fred.

"T'as vu ce qu'il t'attends l’Hawaïen de mes deux couilles ?"

A cet instant, je bondi sur place, un saut de 4 mètres de hauteur afin de visualiser les issues de secours et mon itinéraire pour quitter les lieux sans encombre. J'en profite également pour atterrir devant Fred.

Yeux dans les yeux. D'homme à Homme, pas d’échappatoire.

Fred arrache sa chemise et se met à cogner sur son torse comme un gorille dominant en me défiant du regard.

Avant même que je comprenne, une horde de fan nous avait encerclés de sorte à former un ring.

Parfait... Je ne demandait pas mieux.

Il ouvre les hostilités en tentant un uppercut avec élan. Pas de bol pour lui J'esquive sa frappe et c'est un enfant de 12 ans qui ramasse en plein abdomen. Il s'effondre.

On se regarde, avec Fred, et on se marre. Il avait qu'a rester chez lui ce gosse après tout.

Sournoisement, je fait semblant de vouloir la paix et toujours en riant, je m'approche de Fred en lui tendant la main. Il souris en retour et au moment ou nos mains devait entrer en contact, je lui envoie un coup de pieds sauté rotatif d'une puissance incroyable.

J'avais concentré toute ma force dans la poussée. Un geek qui filmait la scène m'a avoué qu'après calcul, la puissance était égale à un TGV lancé à pleine vitesse.

Je vous raconte pas le bruit de l'impact de mon pieds avec le coup de Fred.

Il a volé (littéralement) une bonne dizaine de minutes. Tout le monde prenait des photos et riait, il faut dire que que c'était une situation cocasse.

Je commence à me diriger vers la sortie en marchant calmement, la foule s'écartait avec respect, j'ouvrais cette foule comme Moïse ouvrait la mer. C'était assez grisant.

Je passe à côté de Bob Lennon et gratuitement, lui donne une énorme gifle de gitan, doigts écartés.

Il s'effondre, je rigole à gorge déployée.

Toute la salle commence à scander mon nom : Renard ! Renard ! Renard !

Je pouvais pas partir comme ça...

Je me saisi de la bonbonne d'essence que j'avais apporté afin de boire une gorgée.

Me retournant vers la foule, je place un briquet devant ma bouche et crache une immense flamme de 50 mètres d'envergure. un spectacle à couper le souffle.

Evidemment, t'as toujours un con pour te pousser à faire plus.

Moi j'ai pas l'habitude d'être célébré ou adulé vous comprenez ?

Ce con me crie : DRACARYS.

Ni une ni deux, j'ai pris une énorme respiration, et j'ai craché le feu en direction du public. Tout s'est embrasé putain... Les gens criaient tout en se transformant en merguez.

J'étais assez mal à l'aise mais ce sont des choses qui arrivent. Pas de quoi se faire de la bile.

Bref, complètement euphorisé, je sors du bâtiment et commence à cracher du feu partout.

Dracarys à gauche, Dracarys à droite. J'ai pété les plombs.

La ville entière de Toulouse était en flamme, c'était une vision d'horreur.

J'ai continué comme ça en brûlant une partie du département de l’Ariège puis ça m'a gonflé et je suis rentré chez moi mater un porno avec des femmes enceinte.

Voilà, vous savez tout.

Vous voyez la merde que ça à foutu ? Tout ç à cause du JDG.

Quelle bande de nigauds ces deux là...

Le 12 août 2018 à 20:53:25 Mamadoushacoo16 a écrit :
rien à foutre

[20:53:25] <Mamadoushacoo16>
rien à foutre

Je comprends qu'ils aient réagi comme ça. Ils devaient être fatigués. Mets toi à leur place 2 secondes aussi.