TOPIC : Condensé de citations de Grands Penseurs !
Le 05 juin 2018 à 20:03:36 bolopunch a écrit :
" Il n'y a point de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver "Sénèque
méditez bien là dessus
Une citation pour nos piètres politiciens
Belle citation en tout cas
Maurice Barrès faisant l'éloge de l'Espagne berbèro-musulmane dans son livre : Je vous écris d'Andalousie
J'en ai assez de ces calvaires ambulants, de ces Christ et de ces Vierges, ces Maria de las angustias, ces Señora de los dolores, ces Christs de la Expiracion, de la Exaltacion, de la Coronacion, de la Converzion del buen ladron ou de las siete palabras, qui paraissent souffrir, comme moi, de l'infernal bruit des tambours. Où les fuir ? On les rencontre partout, et pas une voiture ne circule dans la ville abandonnée aux curieux, aux tambours et aux cagoules.
Après m'être heurté vingt fois à des Christs et à des Vierges errantes, j'arrive enfin devant un haut portail aux armes de la maison d'Albe. Un jardin. Du silence. Il peut donc y en avoir encore ! Quelques pas dans l'allée, et j'ai franchi cinq ou six siècles : je suis dans l'Espagne mauresque.
Les royalistes français du 19 ième siècle avaient pas mal de recul je trouve
Maurice Barrès - Un Jardin sur l'Oronte :
Les jardins de Qalaat étaient réputés parmi les plus beaux de la Syrie, dans un temps où les arabes excellaient dans l'art d'exprimer avec de l'eau et des fleurs leurs rêveries indéfinies d'amour et de religion.
«Ils commencent à m’embêter avec leur progrès indéfini, tous ces jean-foutre ! Ils sont tout de même trop bêtes à se figurer que le premier penseur de bistrot venu, parce qu’il vit à notre époque, en sait forcément plus sur l’homme que Pascal ou Platon ! La matière est resté la même, et l’instrument aussi que je sache ! L’homme n’a jamais changé, jeune homme, et il ne changera jamais- quoi qu’en disent les hebdomadaires progressistes. Il pourra faire péter la planète ou l’organiser comme il voudra, les vrais problèmes resteront ce qu’ils ont toujours été. On est beau ou on est laid. On est intelligent ou on est bête. On en a ou on n’en a pas.»
Jean ANOUILH
Le 05 juin 2018 à 20:11:32 Le_Pharisien3 a écrit :
j'apprécie particulièrement celle de Guénon. Celle d'Evola en revanche ne me semble pas très convaincante lorsqu'elle est dissociée de son oeuvre.
En faite concernant les inégalités il a à la fois tord et à la fois raison, en faite dans un milieu féodal, transcender la quantité, donc faire promouvoir l'inégalité des individus, apporte un sens dans l'aspect hiérarchique et légitime de toute puissance, de toute force, mais maintenant nous vivons dans une époque marxiste / néo-marxiste, qui crée des castes / élites illégitimes pour la plupart, créant à la fois une inégalité "esclavagisante" mais aussi un sentiment perpétuel d'illégitimité face à cette même élite.
«A vingt ans, je n’avais en tête que l’extermination des vieux. Je persiste à la croire urgente mais j’y ajouterais maintenant celle des jeunes ; avec l’âge on a une vision plus complète des choses.»
Emil CIORAN
«l'existence d'une relation entre l'intelligence et la réalité, qui ne dépend pas d'elle mais qu'elle est capable de discerner, est le seul recours contre la fascination et la tyrannie des idéaux construit "a priori". L'alternative annoncé par Maistre est claire : fabriquer la vérité ou le chercher. Si l'on continue de fabriquer, l'esprit d'erreur et d'imprudence continuera aussi de dévaster l'univers. Si on décide de la chercher, on reviendra, par la force des choses, à une méthode intellectuels objective, exigeant la pratique des vertus d'attention, de discernement et de patience. On trouvera la sagesse convenant à ce siècle en acceptant le désaccord des faits et de l'imagination».
«Les idées, les idoles n'ont point manqué et l'histoire contemporaine est celle de leurs combat incessants. Tour à tour les philosophes et les hommes politiques ont proposé à l'humanité pour la distraire un moment de sa souffrance ou de son angoisse : la raison, l'égalité, le progrès, la science, l'action, l'histoire, l'argent, le prolétariat, le Nationalisme et l'orgueil dans l'esprit de guerre, le futurisme socialiste, la force adorée dans l'État, l'alliance enfin du nationalisme et du socialisme qui, jointe au mythe de la race, fut l'effroi et le bourreau de notre âge.
La conséquence de cette métaphysique est évidente. Obligé de vivre dans le monde fermé de son idole, l'homme ne peut plus voir les choses telles qu'elles sont. Dès qu'une entité créée ou un concept est porté à l'absolu et mis à la place de Dieu, l'attitude tout entière à l'égard de la réalité est modifié. L'idole ne correspondant pas à la réalité en mensonges. Il se condamne alors à imposer ce mensonge à autrui par la violence ou à sombrer dans la névrose. Lorsque l'idolâtrie se répand et surtout orsqu'elle prend la forme d'un égarement collectif, ce sont des peuples entiers qui perdent toute mesure et se jettent dans les aversions aveugles et obstinées, les agressions cet toutes les passions possibles».
«la prolifération des idoles, si l'on peut dire, se fait autour d'un Noyau central qu'un mot de Karl Marx définit parfaitement : parvenir à ce que l'homme soit pour l'homme l'être suprême. Cet orgueil humain de se suffire se manifeste par l'adoration de la personne ou l'adoration du social».
YVES Bouthillier Realisme ou idolâtrie
""Une autre marque de servitude, c'est l'attitude de la raison moderne à l'égard des faits. [...] Le fait n'étant pour elle, en réalité, que le véhicule de l'idée, elle ne peut respecter les faits que si elle respecte les idées, la raison scientiste violente ou rejette avec un incroyable mépris les faits qui ne rentrent pas dans ses cadres"
"Ce mépris des faits n'est pas le propre d'une raison libre, mais d'une raison esclave et infirme, qui n'est pas capable de porter la vérité".
Jacques Maritain Antimoderne
Données du topic
- Auteur
- Lunelys
- Date de création
- 5 juin 2018 à 19:34:13
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