[Risitas] N'allez JAMAIS en PRÉPA

Comme tout élève rentrant en MPSI au lycée Sainte-Geneviève, j'étais un étudiant brillant tout au long de ma scolarité, toujours premier de ma classe, mention TB au brevet (17.5/20) mention TB au bac (18,2/20).

En terminale, mon prof Jean-CAPES me dit que j'ai les "capacités" pour aller en prépa
Le même JEAN-CAPES qui n'a jamais fait prépa mais est allé à la fac

Pendant les vacances je m'aère l'esprit, je glande sur JVC en me disant qu'à l'issu de la prépa, je rejoindrai l'élite et je pourrai chier sur les prolos du forum. Que j'aurai l'X, Centrale à la limite sans rien branler.

L'année de sup commence, je me retrouve en groupe de colle avec Jean-Célestin et Archibald, tous les deux lauréats du concours général de mathématiques et accessit de physique.

Ils attaquent l'algèbre de Lie quand moi j'apprends la démonstration du théorème du rang

Du coup, toute l'année je me prends des tôles en colles, je tourne à 7-8 quand eux tournent à 18.
Je me dis que je vais les rattraper au fur et à mesure que l'année avance.
Sauf que Jean-Célestin, qui prépare le concours depuis qu'il est né, intègre Ulm durant son année de sup

Je m'accroche, la fin de l'année arrive. Après une année de dur labeur, je culmine à la 42eme place sur 43 élèves.
A l'issu du conseil de classe, on m'accepte en MP non étoilée.

En voyant les stats de la MP non étoilée, je me dis que j'aurai Centrale Lyon, à la limite Centrale Nantes sans rien branler.

Le début de l'année de spé commence, le rythme est encore plus soutenu qu'en sup. Après 1 mois de cours, je suffoque déjà. Je suis alors dans une période de dépression, mes cheveux tombent.
J'arrête d'aller en cours, et je ne passe même pas les concours.

L'année d'après, le lycée accepte de me reprendre en classe non étoilée, après un entretien avec l'équipe enseignante.
Ayant quand même fait des mathématiques durant ma dépression, je me dis que j'aurai une longueur d'avance sur les autres.
Que neni, premier DS : 39/42.
L'année avance, et je n'arrive pas à dépasser la 35ème place, je me dis que je ferai mieux au concours.

Les résultats tombent, admissible à CCP et E3A.
Je me dis que ça pourrait être pire et qu'à la limite, l'ENSAM est un bon lot de consolation.
Sauf que je suis une merde en SI
Du coup je foire les oraux, et au final je suis admis à l'ENSISA Mulhouse et à l'ENSCI Limoges, deux prestigieuses écoles rang D.

Plutôt que de finir dans une sous-école, je décide de faire 5/2 (dans mon cas c'est 7/2).
Sauf que le lycée ne m'accepte pas en 7/2

Je fais un dossier pour d'autres prépas, bien sûr aucune des parisiennes ne m'accepte avec un dossier pareil.
La seule prépa qui m'accepte est Claude-Bernard, top 70 l'Etudiant.

En venant de Ginette, je me dis que je devrai majorer facilement une classe qui n'envoie aucun élève dans une école groupe A.
Premier DS : 21/35.

Tout au long de l'année, je progresse et me hisse à la 9ème place du second trimestre.
Les concours arrivent à grand pas. Cette année, je suis en confiance, et je passerai le concours de l'Ecole Polytechnique.

Résultats des admissibilités: Centrale Marseille, Mines-Ponts 2 points au-dessus de la barre, CCP et E3A.
Essayant d'atténuer ma déception, je me dis que ce n'est pas si mal et que si je gère les oraux, je pourrai peut-être intégrer Supaéro ou l'ENSTA.

N'ayant rien à perdre, je donne tout pour les oraux Mines-Ponts que je crois avoir réussi haut la main.
Je passe quand même les oraux CCP, au cas où.

Résultat: Non classé à Mines-Ponts et 2300ème sur CCP.

Je vais donc à l'ENSICAEN, prestigieuse école rang D, cursus informatique, en me disant que ma vie est foutue et que je n'ai pas d'avenir.

Les kheys, n'allez pas en prépa sinon vous finirez comme ça :

Je lis

Merci d'avoir up

Bahf, ENSICAEN je connais du monde qu'y ont été, ils ont tous du boulot, la majorité sur Paris.

Après effectivement c'est beaucoup de pisseur de code dans une SS2I, mais ça t'empêche pas d'avoir ton salaire d'ingénieur à la fin du mois