Les cosplay c'est vraiment malaisant putain
Au fond ça l'as toujours été
Tiens rĂ©gale toi ça a du ĂȘtre Ă©crit vers 2005 :
LE COSPLAYEUR
Le cosplayer est un monument Ă lui tout seul. Rarement la bĂȘtise humaine et l'absence de dignitĂ© ne se sont autant distinguĂ©es qu'avec lui.
Souvenez-vous de vos Mardi-gras Ă la maternelle, quand vous faisiez des costumes en papier crĂ©pon, des masques et des colliers de nouilles. Vous aviez moins de cinq ans et vous finissiez la journĂ©e en chantant les gĂ©nĂ©riques de dessins animĂ©s Ă la mode dans la cour de l'Ă©cole. C'Ă©tait mignon tout plein. Et bien le cosplay, c'est la mĂȘme chose mais avec 15 ou 20 ans de plus dans la face dĂ©sormais acnĂ©ique des dĂ©guisĂ©s !
Tel le carnaval annuel gay de San Francisco, on voit dĂ©barquer depuis quelques annĂ©es dans les salons dĂ©diĂ©s aux « japoniaiseries » des armĂ©es entiĂšres d'Ă©pouvantails grimĂ©es avec les moyens du bord et prĂȘtes Ă se donner en spectacle Ă l'aide d'une chorĂ©graphie improbable mais qu'elles ne manqueront jamais de filmer en numĂ©rique pour la proposer ensuite, fiĂšrement, sur un site dĂ©diĂ©, afin que le reste du monde puisse les voir. On tient lĂ l'aspect primordial du cosplayer : ĂȘtre vu !
Le cosplayer ne vit plus que pour ces salons. Il faut le comprendre aussi, ce sont ses seules sorties de l'annĂ©e. Son calendrier ne comporte que des dates vitales pour lui : Baka Manga en mars, Epita en juin, Japan Expo en juillet, rattrapage des examens en septembre, Bd Expo en octobre, NoĂ«l en dĂ©cembre⊠Chaque jour passĂ© le rapproche un peu plus de celui oĂč la larve deviendra papillon. En attendant ce jour bĂ©nit, il chine Ă la recherche de tissu bon marchĂ©, dĂ©coupe, scotche, colle, coud et rĂ©pĂšte devant son miroir.
DĂ©marrĂ© au dĂ©part comme un simple pari entre potaches, le cosplay est devenu une vĂ©ritable institution dans les salons et pris trĂšs au sĂ©rieux par ses fans les plus durs. C'est dĂ©sormais un mode de vie pour certains que de se travestir pour un parterre de visiteurs qui n'en demandaient peut-ĂȘtre pas tant. Amusons-nous un instant Ă imaginer ce que donnerait un gigantesque incendie dans ces lieux clos, oĂč l'on fait entrer plus de personnes que les rĂšgles de sĂ©curitĂ© ne l'autorisent juste pour faire plus de fric, et la tĂąche ingrate pour les parents que de devoir reconnaĂźtre Ă la morgue les corps carbonisĂ©s de leurs rejetons uniquement par les restes de leurs costardsâŠ
Mais entre ceux qui ne sont lĂ que pour s'humilier en public et gagner des invendus en guise de prix, il y a aussi des tonnes de participants qui y croient et se la jouent dans des costumes sponsorisĂ©s par Moltonel. On les voit, paradant Ă l'aide d'armures de Chevaliers du Zodiaque taillĂ©es dans des barils de lessive de 10kg, monstrueux de prĂ©tention et d'imbĂ©cillitĂ©. Et ne parlons mĂȘme pas de ces ersatz de filles moches aux cuisses flasques toutes piquetĂ©es de cellulite tremblotante, empaquetĂ©es tant bien que mal dans des sacs poubelles flashy censĂ©s reprĂ©senter des costumes de « magical girls » et prĂȘts Ă exploser tant le volume de barbaque molle les remplissant est important. Si vous voulez emballer des cosplayeuses, il vous faudra presque obligatoirement aimer la charcuterie. Pourquoi ne se rĂ©servent-elles pas pour d'autres salons, celui de l'agriculture par exemple ? Certains affirment sans rire que « le cosplay, c'est de l'art ! » Et du lard surtoutâŠ
Pour une large majoritĂ© de ces rĂ©sidents permanents du pays des rĂȘves, le cosplay sert surtout de thĂ©rapie grĂące au transfert de personnalitĂ©. CostumĂ©s comme leurs idoles, ils peuvent se prendre pour ce qu'ils aimeraient tant ĂȘtre dans la vie. Enfin ! ils sont beaux. Enfin ! on les regarde. Enfin ! ils sortent de l'anonymat. Enfin ! ils ressemblent Ă ces hĂ©ros de la tĂ©lĂ© qu'il visionnent toute la sainte journĂ©e. Ces cosplay sont de vĂ©ritables soupapes pour Ă©vacuer le stress de gens sans personnalitĂ© se morfondant dans une vie minable et un complexe d'infĂ©rioritĂ© hors norme.
L'argumentation des fans de ces bals costumĂ©s pour adolescents attardĂ©s et restĂ©s bloquer dans une enfance insouciante et idĂ©alisĂ©e est : « C'est pour dĂ©lirer entre amis ! »⊠DrĂŽle de dĂ©lire quand mĂȘme. Et drĂŽles d'amis Ă©galement. Ils ont beau dire qu'ils sont lĂ uniquement pour amuser la galerie, c'est faux. Leur dĂ©sir est avant tout d'ĂȘtre vu, de devenir l'attraction du moment le temps d'un aprĂšs-midi et recueillir quelques bravos. Certaines ne font ça uniquement dans l'espoir de se faire remarquer par un directeur de casting, n'hĂ©sitant pas Ă revĂȘtir le minimum syndical question costume. Le cosplay n'est rien d'autre que de l'exhibitionnisme.
Et attention! Le cosplayer a beau ĂȘtre un abruti de premiĂšre, il est fier! Vous pouvez lui piquer toutes les photos que vous voulez sur son Skyblog et autres forums consacrĂ©s, pas de problĂšme, Ă condition de toujours le complimenter Ă la fin sur son costume, physique et air intelligent. Mais si vous avez le malheur de rire de lui, il se sentira humiliĂ© et vous Ă©crira pour vous sommez d'enlever immĂ©diatement ses photos parce que vous n'avez pas les droits d'auteur ou l'autorisation. Avide de reconnaissance et de gloire, il ne faut surtout pas le rabaisser et lui dire autre chose que ce qu'il s'est lui-mĂȘme auto-convaincu, ça lui rappellerait trop sa vie de tous les jours.
A bien regarder, le cosplayer n'a mĂȘme pas besoin d'ĂȘtre ridiculisĂ© ou traĂźnĂ© dans la boue, il s'en charge lui-mĂȘme Ă chaque salon et avec le sourire. Et puis, quelle joie pour celui qui doute de dĂ©couvrir grĂące Ă ces imbĂ©ciles qu'il y a toujours plus bĂȘte que soi ! EspĂ©rons qu'un jour il comprenne que ses tenues grotesques et autres chorĂ©graphies Ă©pileptiques font que l'on rit de lui et non pas avec lui. Le ridicule ne tue pas certes, mais il achĂšve.
Le 05 février 2017 à 02:16:03 FionDeNivelle a écrit :
Au fond ça l'as toujours été
Tiens rĂ©gale toi ça a du ĂȘtre Ă©crit vers 2005 :
LE COSPLAYEURLe cosplayer est un monument Ă lui tout seul. Rarement la bĂȘtise humaine et l'absence de dignitĂ© ne se sont autant distinguĂ©es qu'avec lui.
Souvenez-vous de vos Mardi-gras Ă la maternelle, quand vous faisiez des costumes en papier crĂ©pon, des masques et des colliers de nouilles. Vous aviez moins de cinq ans et vous finissiez la journĂ©e en chantant les gĂ©nĂ©riques de dessins animĂ©s Ă la mode dans la cour de l'Ă©cole. C'Ă©tait mignon tout plein. Et bien le cosplay, c'est la mĂȘme chose mais avec 15 ou 20 ans de plus dans la face dĂ©sormais acnĂ©ique des dĂ©guisĂ©s !
Tel le carnaval annuel gay de San Francisco, on voit dĂ©barquer depuis quelques annĂ©es dans les salons dĂ©diĂ©s aux « japoniaiseries » des armĂ©es entiĂšres d'Ă©pouvantails grimĂ©es avec les moyens du bord et prĂȘtes Ă se donner en spectacle Ă l'aide d'une chorĂ©graphie improbable mais qu'elles ne manqueront jamais de filmer en numĂ©rique pour la proposer ensuite, fiĂšrement, sur un site dĂ©diĂ©, afin que le reste du monde puisse les voir. On tient lĂ l'aspect primordial du cosplayer : ĂȘtre vu !Le cosplayer ne vit plus que pour ces salons. Il faut le comprendre aussi, ce sont ses seules sorties de l'annĂ©e. Son calendrier ne comporte que des dates vitales pour lui : Baka Manga en mars, Epita en juin, Japan Expo en juillet, rattrapage des examens en septembre, Bd Expo en octobre, NoĂ«l en dĂ©cembre⊠Chaque jour passĂ© le rapproche un peu plus de celui oĂč la larve deviendra papillon. En attendant ce jour bĂ©nit, il chine Ă la recherche de tissu bon marchĂ©, dĂ©coupe, scotche, colle, coud et rĂ©pĂšte devant son miroir.
DĂ©marrĂ© au dĂ©part comme un simple pari entre potaches, le cosplay est devenu une vĂ©ritable institution dans les salons et pris trĂšs au sĂ©rieux par ses fans les plus durs. C'est dĂ©sormais un mode de vie pour certains que de se travestir pour un parterre de visiteurs qui n'en demandaient peut-ĂȘtre pas tant. Amusons-nous un instant Ă imaginer ce que donnerait un gigantesque incendie dans ces lieux clos, oĂč l'on fait entrer plus de personnes que les rĂšgles de sĂ©curitĂ© ne l'autorisent juste pour faire plus de fric, et la tĂąche ingrate pour les parents que de devoir reconnaĂźtre Ă la morgue les corps carbonisĂ©s de leurs rejetons uniquement par les restes de leurs costardsâŠ
Mais entre ceux qui ne sont lĂ que pour s'humilier en public et gagner des invendus en guise de prix, il y a aussi des tonnes de participants qui y croient et se la jouent dans des costumes sponsorisĂ©s par Moltonel. On les voit, paradant Ă l'aide d'armures de Chevaliers du Zodiaque taillĂ©es dans des barils de lessive de 10kg, monstrueux de prĂ©tention et d'imbĂ©cillitĂ©. Et ne parlons mĂȘme pas de ces ersatz de filles moches aux cuisses flasques toutes piquetĂ©es de cellulite tremblotante, empaquetĂ©es tant bien que mal dans des sacs poubelles flashy censĂ©s reprĂ©senter des costumes de « magical girls » et prĂȘts Ă exploser tant le volume de barbaque molle les remplissant est important. Si vous voulez emballer des cosplayeuses, il vous faudra presque obligatoirement aimer la charcuterie. Pourquoi ne se rĂ©servent-elles pas pour d'autres salons, celui de l'agriculture par exemple ? Certains affirment sans rire que « le cosplay, c'est de l'art ! » Et du lard surtoutâŠPour une large majoritĂ© de ces rĂ©sidents permanents du pays des rĂȘves, le cosplay sert surtout de thĂ©rapie grĂące au transfert de personnalitĂ©. CostumĂ©s comme leurs idoles, ils peuvent se prendre pour ce qu'ils aimeraient tant ĂȘtre dans la vie. Enfin ! ils sont beaux. Enfin ! on les regarde. Enfin ! ils sortent de l'anonymat. Enfin ! ils ressemblent Ă ces hĂ©ros de la tĂ©lĂ© qu'il visionnent toute la sainte journĂ©e. Ces cosplay sont de vĂ©ritables soupapes pour Ă©vacuer le stress de gens sans personnalitĂ© se morfondant dans une vie minable et un complexe d'infĂ©rioritĂ© hors norme.
L'argumentation des fans de ces bals costumĂ©s pour adolescents attardĂ©s et restĂ©s bloquer dans une enfance insouciante et idĂ©alisĂ©e est : « C'est pour dĂ©lirer entre amis ! »⊠DrĂŽle de dĂ©lire quand mĂȘme. Et drĂŽles d'amis Ă©galement. Ils ont beau dire qu'ils sont lĂ uniquement pour amuser la galerie, c'est faux. Leur dĂ©sir est avant tout d'ĂȘtre vu, de devenir l'attraction du moment le temps d'un aprĂšs-midi et recueillir quelques bravos. Certaines ne font ça uniquement dans l'espoir de se faire remarquer par un directeur de casting, n'hĂ©sitant pas Ă revĂȘtir le minimum syndical question costume. Le cosplay n'est rien d'autre que de l'exhibitionnisme.
Et attention! Le cosplayer a beau ĂȘtre un abruti de premiĂšre, il est fier! Vous pouvez lui piquer toutes les photos que vous voulez sur son Skyblog et autres forums consacrĂ©s, pas de problĂšme, Ă condition de toujours le complimenter Ă la fin sur son costume, physique et air intelligent. Mais si vous avez le malheur de rire de lui, il se sentira humiliĂ© et vous Ă©crira pour vous sommez d'enlever immĂ©diatement ses photos parce que vous n'avez pas les droits d'auteur ou l'autorisation. Avide de reconnaissance et de gloire, il ne faut surtout pas le rabaisser et lui dire autre chose que ce qu'il s'est lui-mĂȘme auto-convaincu, ça lui rappellerait trop sa vie de tous les jours.A bien regarder, le cosplayer n'a mĂȘme pas besoin d'ĂȘtre ridiculisĂ© ou traĂźnĂ© dans la boue, il s'en charge lui-mĂȘme Ă chaque salon et avec le sourire. Et puis, quelle joie pour celui qui doute de dĂ©couvrir grĂące Ă ces imbĂ©ciles qu'il y a toujours plus bĂȘte que soi ! EspĂ©rons qu'un jour il comprenne que ses tenues grotesques et autres chorĂ©graphies Ă©pileptiques font que l'on rit de lui et non pas avec lui. Le ridicule ne tue pas certes, mais il achĂšve.
JPop Trash ?
Le 05 février 2017 à 10:16:41 avarokan a écrit :
Pas plus que auzorq et son délire malsain
De quoi tu parles ?
Il est oĂč le malaise ? Ils s'amusent avec leurs potes et se prennent pas au sĂ©rieux, je trouve ça cool.
C'est toujours mieux que de passer son temps Ă cracher sa haine et sa frustration sur internet en tout cas
Données du topic
- Auteur
- Palpatine56
- Date de création
- 5 février 2017 à 02:13:47
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