[FIC] "Bienvenue dans la police criminelle monsieur Célestin Chancla"
Le 27 novembre 2024 à 19:31:32 :
Le 27 novembre 2024 à 17:51:18 :
Fin du premier jet. Ça va être le chapitre le plus long jusque làIl faut dire qu'entre la découverte de la culpabilité de Turpinier, son arrestation, et le début du procès, il y aura beaucoup à raconter
Suite en cinq parties, j'y ai même mis les délibérations.
Le 27 novembre 2024 à 09:05:38 PubliusOvidius a écrit :
Le 27 novembre 2024 à 00:04:44 :
Je m'étais arrêté à la page 32, mais j'ai rattrapé, toujours excellent.
Est-ce que tu pourrais ajouter une balise 'fic' dans les chapitres pour que le "mode Fic automatique" fonctionne sur JVA ?
Je vais essayer d'être plus assidu sur les prochains votesBMG
En fait je crois qu'il faut le mettre sur les messages des chapitres, mais je ne sais pas trop comment ça marche. Chez moi je vois tous tes messages dans ce mode, y compris décomptes, sommaires, autres...
Le 27 novembre 2024 à 20:06:39 :
Le 27 novembre 2024 à 09:05:38 PubliusOvidius a écrit :
Le 27 novembre 2024 à 00:04:44 :
Je m'étais arrêté à la page 32, mais j'ai rattrapé, toujours excellent.
Est-ce que tu pourrais ajouter une balise 'fic' dans les chapitres pour que le "mode Fic automatique" fonctionne sur JVA ?
Je vais essayer d'être plus assidu sur les prochains votesBMG
En fait je crois qu'il faut le mettre sur les messages des chapitres, mais je ne sais pas trop comment ça marche. Chez moi je vois tous tes messages dans ce mode, y compris décomptes, sommaires, autres...
24/09/2023 - Ajout du mode Fic aux topics, pour ne voir que les messages de l'auteur d'un topic.
J'ai l'impression que ça fonctionne comme ça
Les autres fics c'est pareil je crois
CHAPITRE 19 : JEU DE DUPES
Vous faites les cent pas depuis désormais cinq minutes devant deux bancs verts dans un parc de la ville. Le soleil de ce début d’après-midi vient réchauffer votre visage et votre impatience tandis que la neige des arbres pleure ses derniers instants.
Cela va faire quinze minutes qu’il devrait être là.
Encore une fois, vous faites un tour sur vous-même avant de réemprunter à nouveau la même vingtaine de mètres d’allée que vous usez de votre agacement. Sur un des bancs, un homme est caché par son grand journal et ne semble pas dérangé par vos incessantes allées et venues. Votre esprit cherchant à s’occuper, vous attardez votre regard sur le journal et y reconnaissez une photo du commissaire Dauroy en couverture. Vous ralentissez pour lire le gros titre évoquant l’appel au calme du commissaire qui se voulait rassurant sur l’enquête en cours sur les meurtres de l’Ornemaniste. Sans vous en rendre compte, vous vous étiez complètement arrêté devant le journal afin de mieux le lire. Le papier s’abaisse subitement pour dévoiler l’identité du lecteur.
- J’ai bien cru que vous ne me remarquerez jamais.
Vous faites un pas en arrière, pris de surprise, avant de retrouver contenance.
- Mais... Vous êtes là depuis le début ?
- Évidemment. J’ai horreur d’être en retard quelque part.
- Alors pourquoi vous ne vous êtes pas signalé au lieu de me laisser poireauter ?
- Comment voulez-vous attraper un criminel si vous êtes capable de passer un quart d’heure à côté de votre rendez-vous sans le reconnaître ? Voilà le niveau de notre police aujourd’hui ? Voilà où va l’argent du contribuable ?
- Mais ce n’est pas la question ! Nous ne nous sommes pas là pour jouer.
- Absolument. Alors, asseyez-vous à côté de moi, vous nous avez déjà bien assez mis en retard.
Stupéfait par la remarque du journaliste, vous restez sans réaction pendant quelques instants avant de finir par prendre place, en silence, sur le banc. Albert Mortin redresse son journal et force une expression de lecteur assidu.
- Mettez votre téléphone à votre oreille afin que les gens ne pensent pas que nous discutons ensemble.
- Vous êtes sérieux ?
- Faites-le.
- ...
Vous finissez par accepter la situation et sortez avec résignation votre téléphone que vous portez à votre oreille.
- Vous êtes content ?
- C’est parfait.
- Alors, donnez-moi ce que je suis venu chercher.
Le journaliste fait glisser son auriculaire entre deux pages pour les écarter sensiblement. Les deux feuillets relâchent alors une feuille de format A4 qui vient échouer contre vous. Vous la prenez avec votre main libre et la parcourez des yeux.
- Il s’agit d’un procès-verbal daté de la nuit de la mort de Léa Vacquerie à deux heures du matin pour un feu grillé rue des Acacias dans le quartier Boucicaut.
- Et qu’est-ce que je suis censé faire avec ça ?
- Faire fonctionner votre matière grise. Ce sont les caméras de surveillance qui ont permis la verbalisation de cette infraction.
- ... Où avez-vous eu ça ?
- J’ai mes sources. J’en ai deux autres similaires pour cette nuit, dans la zone et la période où l’on vous a déclaré une panne pour vous refuser les enregistrements. Je vous les enverrai par e-mail.
- Et qu’est-ce qui me dit que ce ne sont pas des faux ?
- Il y a les numéros de dossier sur chacun d’entre eux. Vous n’avez qu’à les vérifier dans la base de données des finances publiques qui devraient recevoir leur règlement d’ici peu. Vous les trouverez.
- ... Alors, elles marchaient vraiment.
Vous vous redressez et, toujours sans regarder Albert Mortin, prenez un air ferme, persuadé d’y gagner dans votre capacité de négociation.
- Que voulez-vous en échange ?
Les craquements d’une pomme que l’on mordait à pleines dents sont d’abord la seule réponse qui vous est donnée. Ils sont ensuite enfin accompagnés de paroles mêlées de mastications.
- Moi, rien du tout.
- Vraiment ?
- Pour cette fois, oui. Quelque chose me pousse à croire que cette fois quelqu’un agira, alors je veux bien vous donner ce tuyau gracieusement.
- Pourquoi “cette fois quelqu’un agira” ?
- Cette ville est un tas de fumier à ciel ouvert et des gens comme l’Ornemaniste ne sont que les mouches que le fumier attire. Tant que personne ne fera vraiment le ménage, les mouches voleront, major Chancla.
- Je ne suis pas sûr de comprendre.
- Je ne comprends pas totalement moi-même, mais cela viendra.
- ...
Les paroles du journaliste vous semblent obscures. Une mère et son jeune fils passent devant vous sans que vous entendiez ce qu’elle lui dit. Votre oreille est accaparée par le bruit de l’impact des gouttes qui battent le sol et la mesure du temps. Vous décidez de recentrer le sujet.
- Que voudrez-vous la prochaine fois, pour que je continue de bénéficier de vos tuyaux ?
- Quelques exclusivités, me prévenir lorsque vous faites une découverte importante. La presse finit toujours par savoir, alors autant que je sois le premier. Cela fera nos affaires à tous les deux.
- ...
- Avez-vous une piste dernièrement ? Un nom à me donner ?
Vous tournez votre regard vers le journaliste et le fixez à travers son journal.
- Pour que ce nom fasse les gros titres avant même que nous l’ayons arrêté ?
- Vous commencez mal notre collaboration, Major.
- Et vous, vous en demandez déjà trop. C’est vrai, qu’allez-vous faire de cette information, mis à part plus de mal encore ?
Albert Mortin expire de dépit avant d’abaisser son journal et de jeter son trognon de pomme dans la poubelle près du banc.
- Que représente pour vous cette affaire ? Ces gens et ces familles qui attendent une véritable réponse et pas la première spéculation venue ?
- Vous me semblez bien nouveau dans ce milieu, Major. Cette affaire intéresse toute la population, pas seulement les familles des victimes. Ils veulent connaître, ils veulent ressentir, eux aussi, l’horreur dans leur chair, ils en ont besoin. Nous ne donnons que ce dont ont besoin les gens, et les gens veulent savoir. Alors, s’il le faut, nous tuerons une seconde fois les victimes pour que les gens puissent cette fois-ci y assister. C’est ce que nous faisons tous les jours.
Il relève son journal et en tourne la page.
- … Et ce que vous venez de me donner, la fausse panne de caméra, elle sera dans le journal demain ?
- Pas tout de suite. Je vous laisse quelques jours d’avance, alors utilisez-les.
La manière d’agir du journaliste vous rend votre jugement sur lui incertain. Vous essayez de refaire votre conversation dans votre tête, mais le sens à lui donner vous échappe.
- Je n’arrive pas à savoir si vous voulez m’aider ou bien m’utiliser.
Un sourire sardonique déforme le visage d’Albert Mortin.
- Major, ici, les apparences sont trompeuses. Vos ennemis pourront parfois être bons avec vous, tandis que vous avez tout intérêt à vous méfier de vos amis.
- Vous vous justifiez d’être mon ennemi ?
Sans vous répondre en premier lieu, le journaliste replie d’un air calme son journal et se le coince sous le bras avant de se lever. Après avoir embrassé d’un regard le parc, il se tourne vers vous et s’adresse à vous d’un ton détendu.
- C’est ça que vous ne comprenez pas dans la police. Moi, je ne suis pas votre ennemi. Bonne après-midi, major Chancla, et gardez mon numéro. Faites bon usage de cette belle journée. Qui sait ? Peut-être que vous l’attraperez aujourd’hui.
Il vous salue d’un dernier sourire avant de remonter l’allée d’un pas paisible, portant le regard sur les arbres nus comme un simple promeneur le ferait. Vous rangez votre téléphone et relisez le procès-verbal que vous a laissé le journaliste à la recherche d’un jugement sur l’homme avec lequel vous venez de vous entretenir. L’affaire avait pris en importance depuis la découverte des deux autres meurtres et l’opinion publique commençait à s’immiscer dans l’enquête. Le temps allait de plus en plus vous manquer.
________________
Assis sur votre chaise de bureau, la tête renversée en arrière et soutenue par vos mains, vous regardez le plafond. Du haut-parleur de votre téléphone s’échappe un grésillement.
- Non, nous n’avons rien à ce nom.
- Merci beaucoup d’avoir regardé, je ne vous dérange pas plus alors. Au revoir !
Vous raccrochez sans attendre de réponse, attrapez un crayon et barrez la dernière ligne de votre liste manuscrite.
Résumons : rien de véritablement direct avec Léa et Émilie. Sa fille est dans la même fac et il côtoie les parents des deux victimes depuis longtemps et sont au même club de tennis de la ville, mais aucune des deux victimes ne fait de tennis. J’ai beau chercher, je n’ai rien trouvé, pas même des vacances en commun entre deux familles ou des voyages. Il les avait certainement rencontrées plusieurs fois au cours de repas d’amis ou de sorties, mais rien de particulier ne ressort. Pour la seconde victime, c’est encore pire. Il n’y a absolument aucune raison pour qu’ils se soient rencontrés. Elle est esthéticienne, mais aucun des Turpiniers ne se rend dans l’établissement où elle travaille et j’ai été jusqu’à demander au club de tennis près du domicile de la victime si Vincent Turpinier avait déjà été là-bas, même seulement pour utiliser les terrains une fois et rien sur les cinq dernières années.
Votre regard s’attarde sur l’horloge pendue au mur : 17 h 51. Vous jetez votre crayon dans son pot.
Je vais rentrer, ça ne sert plus à rien et je suis lessivé.
Vous refermez votre ordinateur portable que vous glissez dans votre sac et attrapez votre manteau. L’esprit encore embrumé par vos heures de recherches, vous descendez les dernières marches de l’escalier et poussez la porte donnant sur l’espace d’accueil. Le bruit d’une vive altercation vous extirpe de vos pensées. Devant le bureau d’accueil, à une dizaine de mètres de vous, un attroupement de policiers vous empêche de voir le cœur de la scène. Vous vous approchez, intrigué. Une première silhouette participant à la dispute vous est familière et sa voix vient vous le confirmer.
- Je vous demande de vous calmer, monsieur.
- Comment le voulez-vous ? Un taré s’en prend aux amies de ma fille et vous le laissez courir.
- Laissez-nous faire notre travail.
- En enquêtant sur moi au lieu d’attraper le vrai coupable ?
Vincent Turpinier tourne brusquement la tête vers vous. Son œil menaçant vous a reconnu et sa figure se déforme sous le poids de la colère qui l’anime et qu’il s’apprête à reporter sur vous.
- Le voilà, celui qui enquête sur moi. Venez-ici vous expliquer !
Il commence de se diriger vers vous, mais est immédiatement intercepté par deux policiers.
- Laissez-moi passer ! Viens t’expliquer si tu es un homme !
Ses traits déjà naturellement inquiétants étaient devenus effrayants, exprimant toute la rage de l’homme. Barrios se plante devant lui et lui fait face. Leurs deux visages ne sont qu’à quelques centimètres, opposant la fureur haletante à la colère froide du commissaire.
- Vous voulez parler de notre gestion de l’affaire, très bien. Mon collègue arrive. Je vous propose d’en parler ensemble.
À cette proposition, Vincent Turpinier contient à nouveau son emportement et concentre sa colère dans un regard de feu.
Barrios s’adresse aux policiers qui retenaient le père de Sarah.
- Escortez-le jusqu’à la salle de réunion et apportez-lui un verre d’eau. Je vous rejoins dès que mon lieutenant sera arrivé, monsieur Turpinier.
Les deux agents de police relâchent Vincent Turpinier qui remet en place sa veste avec dédain. Affichant une grimace de dégoût, il consent à suivre les deux policiers. La foule se disperse et Barrios se retourne vers vous. C’est seulement une fois Turpinier éloigné que vous vous approchez d’elle.
- Que s'est-il passé ?
- Son club de tennis l’a prévenu que tu leur avais posé des questions, alors il a tenu à venir nous exprimer son mécontentement.
- Je suis désolé.
- Ne le sois pas. Tu as fait ton boulot, c’était très bien. Et je pense que les Martin ont dû aussi l'appeler après mon départ.
- Et maintenant ?
- Lucien sera là dans cinq minutes. Turpinier ne va pas avoir fait le déplacement pour rien. On va l’interroger.
- On a quelque chose de nouveau sur lui ?
- Rien de conséquent, même si les Martin ont été plutôt bavards. Je comptais sur toi.
- ... J’ai cherché des liens avec les victimes, mais je n’ai rien trouvé qui sortait de la normale pour les deux amies de sa fille. Pour Christelle Jeannin, je n’ai pas trouvé où ils auraient pu se rencontrer.
Barrios fronce les sourcils et l’insatisfaction vient lui sculpter une moue dont elle seule avait le secret.
- Dommage, on va devoir improviser.
Elle commence à se diriger vers l’escalier pour remonter aux bureaux, mais vous vous empressez de la rattraper.
- J’ai autre chose, cependant.
- Je t’écoute.
- J’ai appelé le journaliste comme tu me l’as dit et nous nous sommes rencontrés.
Vous posez votre sac à dos par terre et l’ouvrez. Vous en tirez un petit paquet de quelques feuilles que vous tendez à Barrios. Elle les prend et commence à les lire.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Des verbalisations faites par les caméras cette nuit-là.
- ... Ce n’est pas croyable. Pourquoi nous ont-ils mentis ?
- Je ne sais pas, mais ça veut dire que l’on va pouvoir aller leur réclamer les enregistrements.
- ... C’est excellent ça, Célestin, même si cela soulève beaucoup de questions.
La lumière de deux phares vient brutalement parcourir le hall d’entrée et attire votre attention à Barrios et à vous. Le commissaire vous rend les procès-verbaux.
- C’est Gréville. Ils ont mis Turpinier en salle d’interrogatoire. Rends-toi dans l’annexe pour regarder. J’explique la situation à Gréville et on s’y met. Je ne pense pas que notre invité soit du genre patient alors ne le faisons pas attendre.
Le paquet de feuilles remis à leur place, vous prenez le même couloir que Vincent Turpinier quelques minutes avant vous et prenez la porte à côté de celle d’où sortent les deux agents ayant escorté le père de Sarah. Vous vous retrouvez dans une salle sombre et exigüe, seulement éclairée par la lumière traversant la grande vitre sans tain donnant sur la pièce où patiente le tempétueux Turpinier. C’est une salle sans couleurs, faite uniquement de nuances de gris, éclairée par un unique plafonnier qui surexposait la table centrale et abandonnait aux prémices de l’obscurité les murs. Il est assis devant un verre d’eau qu’il n’a pas touché, le regard sombre. Une chaise vide le confronte à l’autre bord de la table. La porte de votre salle s’ouvre et vous reconnaissez Cortero, Mendes et Landru qui viennent vous rejoindre dans votre lieu d’observation.
- Alors, on fait des échauffourées à l’entrée ?
- À ce qu’il paraît. Pourquoi vous êtes là ?
- Nous sommes venus voir l’interrogatoire, comme toi.
- Voir ce que vaut ta brigade dans cet exercice périlleux.
Les trois policiers se placent à vos côtés, face à la grande vitre.
- Qui c’est l’affreux ?
- Le père d’une des amies de deux des victimes. Il nous a caché être chirurgien et il s’est offert une virée nocturne la nuit de la mort de Léa Vacquerie.
- Ouuuuh, ça sent mauvais pour lui.
La porte de la salle où se trouve Vincent Turpinier s’ouvre. Barrios entre la première, un dossier à la main et vient s’asseoir sur la chaise vide. Gréville referme la porte derrière elle et vient s’adosser contre un angle de la pièce dans le dos du commissaire.
- Hum, petit col roulé bleu foncé, un regard comme si elle allait lui envoyer la table dans la tête... 20 euros que c’est elle qui joue le méchant flic et lui le gentil.
- Tu te trompes. Elle se met devant pour s’offrir comme solution tandis que lui va l’invectiver en lui tournant autour. Je te suis pour les 20 €.
- Monsieur est joueur ce soir.
Cortero fixe Vincent Turpinier. Sa mine grave et concentré contraste avec la légèreté de Camille et Mike face à l’interrogatoire qui se prépare.
- Vous vous trompez tous les deux.
Vincent Turpinier brise le silence qui avait cours dans l’autre pièce.
- Vous me pensez idiot ? Ce n’est pas une salle de réunion ça.
- La vraie est en travaux. Excusez-nous, nous allons devoir faire avec celle-ci.
Gréville sort une boite de ses bonbons qu’il pose bruyamment sur la table à côté de Barrios avant de retourner s’adosser à son coin.
- Un bonbon pour la fin de journée ?
- C'est donc ça que vous faites au lieu d’attraper le tueur, vous goinfrer de bonbons ?
- Ne vous inquiétez pas, je les paye moi-même. Elle refuse que je les fasse passer en note de service.
- Vous faisiez quoi cet après-midi ?
Les traits bouillonnant de Vincent Turpinier se dilue avec son incompréhension face aux comportements de vos collègues en gardant cependant, toute la force de son caractère.
- J’étais avec ma famille. Je m’accorde un peu de repos entre Noël et jour de l’an.
- Et le soir du 21 ?
- Chez moi, jusqu’à ce que ma fille m’appelle en catastrophe car il y avait eu un incendie là où elle se trouvait.
- Vous étiez avec quelqu’un qui peut le corroborer ?
- Ma femme. Vous allez vraiment m’interroger moi ?
- Je n’ai plus qu’une seule question, et après, je saurai que ça ne peut pas être vous et nous pourrons parler ensemble de l’affaire. Êtes-vous d’accord pour répondre à une dernière question ?
- ... Allez-y.
- Où étiez-vous la nuit du meurtre de Léa Vacquerie ?
Données du topic
- Auteur
- PubliusOvidius
- Date de création
- 30 octobre 2024 à 20:15:02
- Nb. messages archivés
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