[FIC] "Bienvenue dans la police criminelle monsieur Célestin Chancla"
Le 25 novembre 2024 à 17:57:12 :
Le 25 novembre 2024 à 17:32:06 :
Le 25 novembre 2024 à 17:31:32 :
Le 25 novembre 2024 à 17:22:34 :
A quand la suite ?
Bientôt
Quand je dis bientôt, ça veut vraiment dire bientôt
2h max à vue de nez
Dans 40 minutes 
- Y a-t-il autre chose dont tu voudrais que nous parlions avant que nous descendions ? 
- Oui, j’ai peut-être du nouveau... 
CHAPITRE 18 : SAVOIR ÉCOUTER LES MORTS
- Ce matin, j’ai été approché par le journaliste qui nous avait abordés à la sortie de la fac. 
- Hum... oui, je m’en souviens. 
- Il prétend pouvoir prouver que la panne des caméras de surveillance était bidon et qu’elles ont bien filmé cette nuit-là. 
- C’est toi qui lui as dit qu’on ne nous avait pas donné les enregistrements ?
- Non, je ne lui ai rien dit. Il m’a déclaré ça parce que je refusais de lui parler.
Barrios se recule dans son siège et se perd dans ses pensées, arbitrant intérieurement sur ce que vous venez de lui dire.
- On a encore son numéro à celui-là ? 
- J’avais gardé une carte. Elle doit être dans mon sac ou dans mon bureau. 
- D’accord. Prends rendez-vous avec lui et vois ce qu’il sait vraiment et ce qu’il voudra en échange. Tiens-moi informée. 
Le capitaine et vous quittez son bureau et vous rendez dans la salle d’autopsie accompagnés de Gréville. À votre entrée dans la salle froide et à la lumière âcre, vous trouvez le docteur Raymond à un petit bureau contre un mur, remplissant des papiers. Il se tourne vers vous au son de la porte.
- Vous voilà. 
- Désolés de vous avoir fait attendre. 
Le légiste quitte sa chaise et vous rejoint autour d’une des deux tables d’autopsie occupées et couvertes d’un drap blanc.
- Oh, ce n’est rien. J’ai toujours de la compagnie ici, d’une certaine manière. 
- Et ils sont bavards ? 
- Oh oui. À celui qui sait écouter, ils pourraient raconter toute leur vie. 
- Et que vous ont-elles raconté celles qui m’intéressent ? 
Le médecin attrape deux extrémités du tissu sur la table devant vous et dévoile le premier corps jusqu’au ventre. La vision d’un mort vous gêne toujours mais que le légiste l’ait gardée en grande partie couverte vous aide à surmonter ce pénible instant.
- Émilie Martin. Bien trop jeune pour se retrouver à discuter avec moi dans cette pièce, comme tant d’autres, malheureusement. 
- Et qu’avez-vous à nous dire sur elle ? 
- Eh bien, il y a beaucoup de similarités avec le premier meurtre, malgré une cause de la mort différente. À nouveau, aucune trace de rapport sexuel et le corps a été lavé. J’avais noté un décès vers approximativement 19 h le samedi 21 décembre. Son visage sent le démaquillant. Votre assassin a fait les choses bien et voulait un corps sans artifice. Léa Vacquerie, elle, était encore un peu maquillée. 
- L’étranglement est bien la cause de la mort ?
- Oui, c’est exact. Aucun hématome ou lésion autre n’était à déplorer. L’attaque a dû être subite et inattendue. Elle n’a pas pu réagir. Soit, il l’a surprise...
- Soit ils se connaissaient. 
Le médecin pointe du doigt la gorge bleuie de la victime.
- En l’étranglant, il lui a presque brisé le coup. 
- Nous avons donc affaire à quelqu’un avec assez de force pour le faire.
- Ou bien assez de colère ou de détermination.
- Et la troisième ? 
- Une semaine dans la forêt a grandement détérioré son corps, mais le protocole fut exactement le même que pour la jeune Martin, à ceci près qu’elle a au moins une dizaine d’années de plus. J’ai envoyé un échantillon au labo pour qu’il confirme que le même produit démaquillant a servi pour les deux meurtres. 
- Pour vous, il s’agit du même assassin ?
- Je penche pour la même personne effectivement. J’ai entendu que le labo avait confirmé qu’il s’agissait de la même corde pour les trois meurtres.
- Alors pourquoi étrangler ces deux-là et utiliser une arme blanche pour la première ? 
- Il n’avait pas les mêmes motivations. Il a voulu faire taire les deux dernières. 
Un petit sourire se dessine sur le visage du légiste.
- J’ai une autre théorie.
Il replie l’autre bout du drap pour dévoiler les pieds d’Emilie Martin.
- Que voyez-vous ?
- ... Je ne vois rien de particulier.
- Exactement.
- Léa Vacquerie avait les marques de ses liens.
- Sa méthode a donc changé ?
- Il ne l’a pas changée, il l’a améliorée. Notre tueur apporte un grand soin à la présentation de ses victimes et certaines choses ont dû lui déplaire dans son premier meurtre. Il les a alors corrigées ensuite.
- Il les a étranglées car cela abimait moins les corps ?
- Il est aussi possible que le premier meurtre n’était pas prévu. Il a été pris de court et a fait de son mieux sur le moment. Il ne pensait pas le faire si tôt. Les suivantes ont pu être mieux réalisées selon son plan, parce qu'anticipées.
Le docteur Raymond se tourne vers les tables d’autopsie.
- C’est à vous de trouver la réponse. Pour vous, pour les familles, mais aussi pour ces malheureuses.
- Merci beaucoup pour vos explications. Vous me ferez remettre un exemplaire du rapport d’autopsie à mon bureau.
Barrios commence à se diriger vers la porte lorsque le légiste l’interpelle.
- J’ai regardé la photographie du papier que vous m’aviez donné pour que j’en étudie la graphie.
- Légiste, psychologue, mais aussi graphologue. Y a-t-il quelque chose que vous ne savez pas faire ?
- Oh, c’est simplement un vieux hobby. Mes conclusions ne vaudront rien par rapport à celles d’un véritable graphologue.
- Sauf que sa réponse pourrait prendre du temps. Donnez-moi votre avis.
- Eh bien, avec mes modestes capacités, je dirais qu’il s’agit d’un faux droitier.
- Comment ça ?
- Tous les signes indiquent que le billet a été rédigé de la main droite, mais je trouve que plusieurs signes d’une mauvaise maîtrise du geste contrastent avec la recherche de la forme des lettres très soignée. Je pense que la personne a écrit de sa mauvaise main, mais possède tout de même une très bonne écriture.
- Un ambidextre ?
- Pas nécessairement. Il a pu travailler sa main droite de lui-même ou bien on le lui a obligé. C’était quelque chose de courant durant les siècles précédents dans les classes supérieures. On forçait les enfants gauchers à apprendre à se servir de leur main droite. C’était vu comme plus élégant.
- Docteur, est-il possible de développer un trouble dissociatif de l’identité à cause de cela ?
- C’est très rare, mais il y a eu bien quelques cas. L’affaire Alister, à Londres, avait défrayé la chronique il y a quelques années. Une série de vols que des caméras avaient permis de reconnaitre comme l’œuvre d’un gaucher éprouvait la ville. Le coupable était une jeune dessinatrice de bonne famille de vingt ans, en apparence bien sous tous rapports, et absolument pas dans le besoin. Malheureusement, la pauvre souffrait de ce trouble à cause de cette ancienne pratique d’éducation. Ce sont des dessins aux fusains d’une extrême violence découverts derrière un meuble qui avaient mis la puce à l’oreille de la police. Les dessins étaient ceux d’un gaucher et la jeune fille n’avait aucun souvenir, ni de ses virées nocturnes criminelles, ni de ses dessins aux fusains.
- Dr Jekyll et Mr Hyde. 
- Est-ce que cela pourrait être le cas ici ?
- Ce serait trop s’avancer de le dire, mais cela reste une possibilité. Pas celle que je privilégierais dans l’immédiat, mais c’est possible. Cela reste un cas exceptionnel.
- Et cette affaire aussi est exceptionnelle, je vous remercie docteur. Y a-t-il autre chose ?
- Oui. J’ai passé ces deux derniers jours à écouter ces deux femmes, mais vous ne m’avez donné le nom que d’une seule.
- Christelle Jeannin. Elle a été identifiée ce matin. Trente-cinq ans, mariée et un fils, classe moyenne, vivait dans un tout autre quartier de la ville, aucun lien avec les autres victimes n’a été trouvé pour l’instant... Son profil diffère complètement. Je vais aller voir son mari dans la journée pour qu’il m’explique pourquoi il n’a pas déclaré sa disparition. 
- Elle est brune comme Léa Vacquerie, mais Emilie Martin est blonde...
- Cela reste trois femmes. Il en veut peut-être au sexe en général et pas à un profil en particulier.
- Si c’était vraiment ça, il aurait eu un rapport contraint avec chacune d’entre elles avant de les tuer au lieu de se contenter de les nettoyer. Ce n'est pas sexuel, il y a autre chose.
- Je sais, mais cela reste trois femmes. Il les a certainement choisies sur ce critère...
La discussion s’évanouit, absorbée par le silence naturel de la pièce. Vous vous perdez tous les quatre dans la vision du visage de cette jeune femme aux yeux clos, allongée sur cette table, la peau blanchie par l’absence de vie. Un frisson vous parcourt l’échine.
- Avez-vous vu le nom de mauvais goût que lui ont donné les médias ?
- L’Ornemaniste, celui qui décore les arbres.
- C’est ignoble. 
- Ils ne changeront jamais.
- Merci pour votre travail docteur. Nous allons vous laisser. 
Vous vous dirigez cette fois-ci tous les trois vers la sortie sans vous retourner tandis que le légiste vous interpelle une dernière fois.
- Attrapez-le, capitaine Barrios, ou j’ai bien peur que votre meurtrier continu de faire amener des innocents sur mes tables.
Le capitaine lui répond sans ralentir sa marche juste avant que ne se referme derrière vous les portes de la salle d’autopsie.
- Je le sais, docteur, je ne pense qu’à ça.
Vous avez décidé de concentrer votre enquête sur Vincent Turpinier, mais comment allez-vous vous y prendre ?
1) Vous irez dans l’ancien hôpital où il travaillait et interrogerez ses anciens collègues. 
2) Vous le retrouverez et le prendrez en filature pour la journée. 
3) Vous chercherez tous ce que vous pourrez trouver sur lui avec les moyens que vous donne la police (compte bancaire, téléphone, impôts, casier judiciaire, documents officiels, ...) 
4) Vous rechercherez par divers moyens ce qui pourrait lier personnellement Vincent Turpinier à chacune des victimes. 
Je vote 3 pour l'enquête, avant de perdre de l'énergie dans les filatures il serai bien de savoir à qui on a vraiment affaire.
Sinon intéressant ce chapitre.
On espère qu'elles s'en remettront 
Un homme qui connaît ses victimes, mais qui n'était pas ivre lors de la 1ère soirée? 
Un homme qui n'est pas en détresse sexuelle?
Un homme qui a incarné un méchant victime de TDI? 
Un homme qui a du apprendre à utiliser ses deux mains comme un chirurgien? 
Un homme qui sait que Célestin est policier, mais dont la 1ère personnalité a écrit le mot de bonne foi tandis que la 2nd l'a poignardé? 
Un homme qui avait une raison de déposer sa fille à la 2nd soirée, puis de rester dans son coin loin des regards? 
Un homme d'1m75, taille parfaite pour se cacher dans une foule de yes-life? 
Un homme qui a quitté le domicile famillial juste après la 1ère victime, sans y revenir de la nuit? 
Je vais voter 4, il faut prouver qu'il couchait avec toutes les victimes.
Super chapitre. C'est vrai ça... qui a donné l'info au journaliste ? Greville ? Quelqu'un du bureau qui a eu accès au rapport ?
On a marqué des points avec Barrios, on va pouvoir faire au moins une dinguerie 
Hâte de savoir ce que Greville aura trouvé sur la seconde victime. Et faudra surveiller si il y a des gauchers dans le groupe d'amis...
Pour Turpinier, j'hésite entre la 3 et la 4 
Et faudra surveiller si il y a des gauchers dans le groupe d'amis...
Peut être chercher un gaucher qui s'est pété le bras et qui a appris à écrire de la mains droite 
- Y a-t-il autre chose dont tu voudrais que nous parlions avant que nous descendions ?
Tu as quelque chose de prévu après le boulot ? 
- Je penche pour la même personne effectivement. J’ai entendu que le labo avait confirmé qu’il s’agissait de la même corde pour les trois meurtres.
Ou ils tuent à plusieurs 
- Il est aussi possible que le premier meurtre n’était pas prévu. Il a été pris de court et a fait de son mieux sur le moment. Il ne pensait pas le faire si tôt. Les suivantes ont pu être mieux réalisées selon son plan, parce qu'anticipées.
J'aime bien l'idée 
- Ce serait trop s’avancer de le dire, mais cela reste une possibilité. Pas celle que je privilégierais dans l’immédiat, mais c’est possible. Cela reste un cas exceptionnel.
C'est intéressant tout ça mais ça laisse beaucoup de possibilités : ambidextre, autodidacte ou l'éducation. Je n'y crois pas trop à l'idée des deux personnalités
- L’Ornemaniste, celui qui décore les arbres.
Stylé
Vous avez décidé de concentrer votre enquête sur Vincent Turpinier, mais comment allez-vous vous y prendre ?
Vote 1. Les pères finissent tous dans la finance. Il faut apprendre à savoir qui ils étaient avant ça + les anciens collègues ne doivent pas faire partie du cercle fermé mais ils l'ont bien connu. Une source d'information idéal
Le 25 novembre 2024 à 19:24:20 :
Je suis le seul a lire les phrases du médecin légiste avec la voix du coroner de la chaîne ytb chronik fiction ?
Ahi, moi c'est la voix de Ducky de NCIS 
Le 25 novembre 2024 à 19:46:56 :
Et faudra surveiller si il y a des gauchers dans le groupe d'amis...
Peut être chercher un gaucher qui s'est pété le bras et qui a appris à écrire de la mains droite
Personne n'apprends à écrire de l'autre main lorsqu'il s'est pété le bras, encore moins très bien
Le 25 novembre 2024 à 20:10:03 :
Le 25 novembre 2024 à 19:24:20 :
Je suis le seul a lire les phrases du médecin légiste avec la voix du coroner de la chaîne ytb chronik fiction ?Ahi, moi c'est la voix de Ducky de NCIS
Le 25 novembre 2024 à 20:12:55 :
Le 25 novembre 2024 à 19:46:56 :
Et faudra surveiller si il y a des gauchers dans le groupe d'amis...
Peut être chercher un gaucher qui s'est pété le bras et qui a appris à écrire de la mains droite
Personne n'apprends à écrire de l'autre main lorsqu'il s'est pété le bras, encore moins très bien
Du coup il faudrait voir qui des jeunes (parce que Dafoe, même s'il fait 1m75, a quand même le visage d'un mec de 75 ans ) a été dans une école religieuse
C'est le vote le plus flou sur la méthode
Données du topic
- Auteur
- PubliusOvidius
- Date de création
- 30 octobre 2024 à 20:15:02
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