(WEBM) DEUX GLOSSATEURS se détruisent la gueule à coup de PAVÉS sur JvArchive forum 18-25

16 mai 2024 à 22:27:46

Prenant la pose devant l'œil de verre autofocal avec le même naturel qu'un intendant devant le petit personnel, Sensio l'Iscariote y révèle avoir autant de souplesse que ces laquais endimanchés qui marchent comme s'ils avaient avalé un sabre.
Exécutant les mêmes grimaces qu'une autruche dansant sur un pied, il est de ces gens, majoritaires, qui font mine d'aimer la littérature afin de mieux échapper à l'art. Souteneur d'apparences et de vanités, imposteur de naissance, expert aux tapages que l'on doit exécuter quand on a enfilé son nez de caoutchouc et ajusté ses postiches, il bruit ainsi parmi tant d'autres, s'obsédant à lutter de toutes ses forces contre l'anonymat. Lancé sur les eaux navrantes de sa banalité ombilicale, il est l'un de ces ricochets contrefaits qui voudraient clapoter mais qui coulent.
La médiocrité de Sensio l'Iscariote pense comme un désert d'ombles; il se comporte comme une femme qui se concentre avant de jouir. Sensio l'Iscariote est un médiocre parmi tant d'autres, avec une tête d'empoisonneuse de village qui aurait perdu ses fioles. Alors il part à la ville, et il fait du bruit, et puis il crie. Ça ne sert à rien, mais lui il est content. C'est son petit bonheur à lui dans la grande ville. Il appartient à cette masse d'intelligences basses, à cette surpopulation de petits esprits démembrés qui disent leur avis comme un mandrill dont le croupion ne vous tourne jamais le dos.

VERSUS

C'est que Maxence Caron, lui, ne peut avoir un quelconque lien, fût-il le plus ténu, avec la boue dont nous sommes faits, nous, les êtres faisant la planche dans un bain de merde ou bien, comme moi, «recroquevillé sur [m]on faitout le nez dans [m]on inhalation avec une serpillière sur la tête».
Nous reviendrons plus loin sur la pureté prétendue de Maxence Caron, anachorète encroûté dans sa morve intellectuelle, qu'il lâche à tout-va, comme un autre liquide dont il semble être dépourvu, mais qui ne féconde fort heureusement rien ni personne : comment diable, je vous le demande, une baudruche d'impuissance telle que Maxence Caron pourrait-elle faire frémir un seul atome, fût-il sur le point de s'élancer depuis le plongeoir flaccide d'un vit ?
Je vais trop vite en besogne, car la directrice des Belles Lettres, une certaine Caroline Noirot parfaitement oubliable, s'est trouvé sentir les premiers frémissements d'un cervelet en devenir après avoir, dit-on, pompé la substantifique moelle de maxencéisme mais, hélas, l'hélium, inhalé à forte dose provoquant de graves problèmes de ballonnements, a passablement incommodé ses plus proches collaborateurs pendant plusieurs semaines, tout occupés qu'ils étaient par la mise en page de la trente-huitième préface de Maxence Caron, obligeamment accordée au dix-septième tome des Arguties anti-nouménales de Maxence de Branquignole, un lointain ancêtre, dit-on sur le mode de la confidence, de notre substantifique Maxence Aspermatique.