Ayaaaaaaao cet article du New York Times sur la FRONCE en 1991

https://www.nytimes.com/1991/06/23/world/immigrant-unrest-alarming-french.html

Je l'ai passé à Google Trad pour les descos du forum:

Mantes-la-Jolie, Sartrouville et Vaulx-en-Velin étaient des villes et des communes peu connues jusqu'à ce que les caméras de télévision les amènent récemment brusquement dans les foyers français, théâtre de violents affrontements entre la police et de jeunes immigrés, principalement arabes.

Aujourd’hui, ils sont devenus les symboles des craintes françaises croissantes d’une mutinerie plus importante des enfants déracinés d’immigrés nord-africains dont la frustration face à leur vie vide et souvent sans emploi dans les sombres ghettos de la périphérie des villes grandit de jour en jour.
Alarmé par la nouvelle crise dans les « banlieues », le gouvernement socialiste a annoncé des programmes simultanés visant à renforcer les patrouilles de police dans 400 communautés d'immigrés et à retirer cet été quelque 300 000 adolescents des rues des villes en les envoyant dans des camps ruraux.

Mais plus inquiétant encore, les derniers troubles à Mantes-la-Jolie, une ville située à 48 km à l'ouest de Paris où une policière a été tuée, ont alimenté une montée des sentiments anti-immigrés que le Front national d'extrême droite et d'autres partis d'opposition conservateurs se hâtent désormais d'exploiter.
Cette semaine, le leader du Front national, Jean-Marie Le Pen, a défié une interdiction policière en organisant une manifestation bruyante dans le centre de Paris au cours de laquelle il a accusé la politique d'immigration d'« injustice, insécurité, corruption et décadence ». Et il a ajouté : «Les Français veulent être chez eux en France».

De manière plus inattendue, Jacques Chirac, ancien Premier ministre à la tête du parti gaulliste du Rassemblement pour la République, est allé plus loin que jamais en accusant le président François Mitterrand de ce qu'il a appelé une "overdose" d'immigrés et en faisant appel aux sentiments xénophobes latents ici.
Dans un discours prononcé mercredi à Orléans, il a parlé du travailleur français qui vit à côté d'une famille immigrée «avec un père, trois ou quatre femmes, une vingtaine d'enfants, qui reçoit 50 000 francs par mois d'aide sociale, évidemment sans travailler». Cinquante mille francs équivalent à 8 300 dollars.
«Ajoutez à cela le bruit et l'odeur», a poursuivi M. Chirac, «et l'ouvrier français devient fou. Ce n'est pas raciste de dire que nous n'avons plus les moyens d'honorer l'idée du regroupement des familles immigrées.»

La Première ministre Edith Cresson a qualifié ses propos de "choquants" et a déclaré que le leader gaulliste courtisait le Front national pour des raisons électorales. Sa propre politique, a-t-elle déclaré, continuerait à être une politique de tolérance envers les immigrants alliée à de la fermeté.
Depuis que Mme Cresson a pris ses fonctions le mois dernier, cette approche a été contestée non seulement par des groupes de droite mais aussi par les porte-parole des syndicats de police français, qui ont accusé le gouvernement de négliger les problèmes de sécurité urbaine et d'ignorer la responsabilité des immigrés dans la hausse de la criminalité. Les expulsions sont demandées
La police française a été particulièrement en colère lorsque Mme Cresson a rendu visite à la famille d'un jeune Arabe décédé récemment en garde à vue, mais n'a pas rendu visite à la famille d'une policière décédée le mois dernier à Mantes-la-Jolie après avoir été renversée par une voiture. par un jeune immigré.

Ajoutant aux tensions, Michel Poniatowski, ancien ministre de l'Intérieur, a appelé cette semaine à l'expulsion de tous les immigrés au chômage. «J'ai connu la France sous occupation allemande», a-t-il déclaré, «et maintenant je ressens la même humiliation car nous risquons de changer d'identité sous la pression extérieure».

Le président Mitterrand, qui préfère rester au-dessus des problèmes sociaux intérieurs, s'est retrouvé entraîné dans le débat, estimant que s'il est vital de maintenir la paix dans les banlieues, les jeunes immigrés ne doivent pas être « victimes d'une suspicion permanente » mais doivent être « respectés et respectés ». même aimé."

Un récent sondage publié dans Le Parisien reflète néanmoins un soutien à une action policière plus dure. Sur 800 personnes interrogées, 62 pour cent ont déclaré craindre "une explosion généralisée de violence dans les banlieues", et 55 pour cent ont déclaré que la police devrait être plus efficace.

Avec plus de quatre millions de résidents étrangers, dont au moins la moitié sont originaires d'Afrique du Nord, la France est en fait aux prises avec le problème de l'immigration depuis 1975, lorsque le gouvernement conservateur a fermé ses portes à la nouvelle main-d'œuvre immigrée du tiers monde.
Malgré cela, les Arabes et les Africains ont continué à arriver ici grâce à des programmes de regroupement familial, en tant que réfugiés politiques ou simplement comme immigrants clandestins.

La France enfermée dans une boucle depuis trois décennies

Le 09 avril 2024 à 01:39:06 :
l'op qui découvre que les phénomènes actuels n'ont pas commencé avec sa naissance

Ils ont commencé en 1975 apparemment

Ajoutant aux tensions, Michel Poniatowski, ancien ministre de l'Intérieur, a appelé cette semaine à l'expulsion de tous les immigrés au chômage. «J'ai connu la France sous occupation allemande», a-t-il déclaré, «et maintenant je ressens la même humiliation car nous risquons de changer d'identité sous la pression extérieure».

Apparemment il est mort en 2002
Tant mieux pour lui dans un sens car si il trouvait la situation migratoire humiliante en 1991, je sais pas comment il aurait supporté 2024