[HOMME LIBRE] Je ne travaillerai JAMAIS

Ok mais tu fais quoi de ton temps libre si tu fais que dormir comme un lion ça sert à rien tu vies pas

Tu ne crées aucun souvenir

Le meilleur plan c'est que t'es parents puissent t'acheter un terrain constructible, que tu te construises ta maison pour être quelques années plus tard en total autonomie immobilière.

A partir de là tu pourras penser à te mettre au RSA.

Le 04 avril 2024 à 01:34:52 :
Le meilleur plan c'est que t'es parents puissent t'acheter un terrain constructible, que tu te construises ta maison pour être quelques années plus tard en total autonomie immobilière.

A partir de là tu pourras penser à te mettre au RSA.

C'est le pied mais tu peux pas le faire au RSA. On m'a donné un terrain mais je peux rien en faire car pas d'argent pour construire quoi que ce soit a part une cabane qui sera rasée par les autorités

Le 04 avril 2024 à 01:29:47 :
Ayaaaa je partage vraiment ta vision des choses et je serais comme toi jusqu'à a la fin kheyou, j'ai jamais accepté qu'on me donne des ordres pour qu'on se gave sur mon dos, me forcer etc.

Comme toi, j'étais bon a l'école mais j'avais du mal avec la discipline, j'aimais me barrer en plein cours, faire des interdits, me cacher et entendre les profs courir me chercher en hurlant, rire devant eux (nerveusement), prendre le tel quand c'était interdit, faire croire que j'étais malade ou que j'avais loupé le bus (j'habitais a 45 min du lycée), prendre des heures de colles...

Je peux pas expliquer. Donc forcément, j'ai jamais été con mais j'ai fini au RSA mais pas que, j'ai eu des problèmes personnels plus profonds qui m'ont amené la

Et puis la réalité revient en pleine face lorsqu'un drame se produit.

Et le RSA c'est pas une vie. J'essaie de m'en sortir actuellement car je ne vis plus vraiment, sans argent on fait rien. Au niveau des logements tu passes après ceux qui bossent et quand t'as quelque chose, c'est pas fameux. J'ai évidemment pas refusé car je dépends des APL qui me couvrent la totalité du logement, mais c'était vraiment dégueulasse a l'intérieur et a l'extérieur ça donne vue sur un amas d'égout donc j'ouvre pas la fenêtre

Acheter de l'électroménager devient un défi quand on a rien, faut payer en plusieurs fois etc, ne pas manger le midi

Chaque facture est un stress. On se fait jamais plaisir, et la je change complètement mon mode de vie pour alléger tout ça

Les soins sont merdiques, on a droit aux médecins incompétents et changer nécessite beaucoup d'argent si on veut un suivi de qualité

Faire ses courses devient compliqué avec l'inflation, obligé d'aller demander de l'aide dans des associations d'aide alimentaire remplis d'Ukrainiens mal polis

Ce qu'on me donne est en majorité périmé

Voyager est impensable si on est seul et qu'on a pas d'aide.

On dépend de tout le monde, associations etc. et en échange ils font ce qu'ils veulent de toi, c'est la contrepartie et j'ai vraiment horreur de ça.

Avoir une voiture c'est même pas la peine d'y penser, je sais pas comment je ferais si j'en aurais une. Donc je go vélo

Au final cette situation me gonfle.
En chier pour manger correctement, me chauffer, avoir des meubles, me faire plaisir, raquer et être sur la paille en permanence car on ne peut pas économiser, ben voilà maintenant je cherche du travail et qui l'aurait cru, je pleure a chaque refus.

Le RSA c'est une vie stricte en 2024. Il y a 10 ans, on aurait vécu comme des pachas, mais aujourd'hui c'est pire que la précarité, c'est pas possible avec cette inflation de merde. La guerre et le Covid nous a volé cette liberté. Le RSA n'est plus synonyme de bonheur mais de supplice pour la somme, on ne peut pas être heureux.
La vraie liberté en vrai c'est l'argent. Bien-sûr, le rêve ultime c'est de gagner une grande somme d'argent et de rien foutre, juste vivre et acheter ce que tu veux. Mais bon la chance tombe sur ceux qui en ont déjà

Alors pour obtenir un peu plus de liberté et libérer ma frustration, je dois aller travailler. Ça me fait chier car je garde une mentalité d'homme libre, j'ai pas envie de me lever tout les matins, je veux juste écouter de la musique, faire de la guitare, lire, gambader dans la campagne, aller en forêt, faire de la guitare et dessiner au coucher du soleil avec une tige de blé dans la bouche, les yeux levés au ciel. Sentir l'air pur et vivre pour soi pour ne pas avoir peur de mourir et de perdre son temps.

L'argent m'appelle. Et c'est galère de se relever après tant d'années de RSA (7 ans bientôt).

Le temps passe et j'avoue qu'en ce moment j'ai envie de laisser une trace, construire quelque chose. Ça me fait chier de voir des gens de mon âge avoir une sécurité familiale, car je me dis que quand je serais vieux, ce sera 100 fois pire et personne ne m'aidera.

J'espère gagner suffisamment pour m'extraire de ce shithole.

En tout cas j'ai aimé te lire l'op c'est rare que quelqu'un assume autant.

Joli pavé triste qui retranscrit bien le quotidien du RSA Dream.

Tu cherches un métier dans quoi?
T'as déjà une chance, un poids qui s'est détaché de ton dos contrairement à tant d'autres : tu as connu la précarité donc tu peux vivre avec un salaire moyen. Tu n'as pas besoin d'être riche, et donc de faire des études difficiles pour le devenir, afin d'être heureux.

Prends un métier qui t'apporte de la joie, qui saura répondre à tes aspirations. C'est le seul choix que t'as à faire.

Le 04 avril 2024 à 05:51:42 :
Je pensais comme toi quand je travaillais mon khey, j'avais quitté mon emploi payé une misère pour un emploi mieux payé mais viré après 3 jours de période d'essai sans aucune raison.
Je me suis retrouvé malencontreusement au chômage, ça fait 3 mois que j'y suis et maintenant j'ai envie de reprendre un travail au plus vite.
En tout cas un emploi bien payé, je ne recommencerai pas a travailler pour un salaire en dessous de 1700/1800€ net
Pourquoi ? Tout simplement parce que je me suis rendu compte que travailler permet l'épanouissement car tu es actif.
Et quand tu es actif, tu as encore plus de détermination pour occuper ton temps libre.
Je pense que le chômage c'est bien, uniquement quand c'est choisi.
Dans mon cas, je suis au plus mal car je me dis je suis jeune j'ai 23 ans et je ne fais rien je ne fais pas d'argent

vdd ce que tu dis est vrai sur le paradoxe et l'optimisation du temps libre
mais néanmoins il faudrait des semaines plus courtes
bosser 5 jours sur 7 chaque semaine c'est trop!

Le 04 avril 2024 à 05:57:10 :

Le 04 avril 2024 à 05:51:42 :
Je pensais comme toi quand je travaillais mon khey, j'avais quitté mon emploi payé une misère pour un emploi mieux payé mais viré après 3 jours de période d'essai sans aucune raison.
Je me suis retrouvé malencontreusement au chômage, ça fait 3 mois que j'y suis et maintenant j'ai envie de reprendre un travail au plus vite.
En tout cas un emploi bien payé, je ne recommencerai pas a travailler pour un salaire en dessous de 1700/1800€ net
Pourquoi ? Tout simplement parce que je me suis rendu compte que travailler permet l'épanouissement car tu es actif.
Et quand tu es actif, tu as encore plus de détermination pour occuper ton temps libre.
Je pense que le chômage c'est bien, uniquement quand c'est choisi.
Dans mon cas, je suis au plus mal car je me dis je suis jeune j'ai 23 ans et je ne fais rien je ne fais pas d'argent

vdd ce que tu dis est vrai sur le paradoxe et l'optimisation du temps libre
mais néanmoins il faudrait des semaines plus courtes

> bosser 5 jours sur 7 chaque semaine c'est trop!

Justement c'est ça, je préfère bosser 3 jours par semaine et faire toutes mes heures
Que sur 5 jours c'est nul
D'ailleurs si je recommence a taffer d'ici-là j'aimerais cumuler deux emplois

Le 04 avril 2024 à 06:01:06 :
Jusqu'au moment où tu te rends compte que pour avoir une chance de sortir avec la fille de tes rêves, voir une fille tout court, ils faut être un homme de valeur et ça passe forcément par faire de l'argent.

This.

En réalité beaucoup de choses dépendent de ton capital mental, le truc qui fait que tu es capable d'en chier au présent pour la promesse d'un avenir meilleur. J'ai l’impression que beaucoup de gens n'aiment pas vraiment leur situation, qu'ils passent leur temps à rationaliser un truc pas fou à coup de "y'a pire ailleurs" avec la crainte de perdre le peu qu'ils ont qui t’empêche de prendre trop d'initiatives.

Je suis incapable de souffrir au travail pour une promesse d'avenir meilleur, j'ai tenté quelques années et ça n'a pas marché. Je n'adhère pas a ces mascarades, le concept même de plus-value est une arnaque, le foutage de gueule est permanent peu importe la boite, y'a des tabous ridicules avec l'argent, le chantage, le mérite et toutes ces fables ne trouvent pas de sens chez moi. Tu peux tomber avec des collèges sympas qui te feront tenir plus longtemps, tu peux trouver des jours moins pénible que d'autres mais en ce qui me concerne ça ne suffisait pas.

Qu'on me parle pas des passions, les famoso passions deviennent merdiques dès lors qu'elles deviennent un travail. J'aime bien faire des trucs dans la vie, mais étrangement dès que j'ai l'obligation de les faire dans un contexte que je ne choisi pas 8h par jour avec des contraintes de partout ça devient un enfer.

Force à ceux qui peinent à survivre dans ce système, et les autres tant mieux pour eux, ne pas connaitre la souffrance quotidienne que génère un "travail normal" doit être doux.

Le 04 avril 2024 à 06:32:59 Chiottede9sur10 a écrit :
La solution : s'enfoncer des trucs dans le cul devant une cam.
Y'a de la concurrence alors faut vraiment que ce soit énorme si tu veux espérer pouvoir en vivre, mais la bonne nouvelle c'est qu'avec du beurre de karité et un peu d'entrainement, il n'y a apparemment pas de limite à la taille des godes qu'on peut s'enfoncer (en tout cas si y'en a une je la cherche encore)

L’hélitent.