[RISITAS] Il part refaire sa vie à l'étranger et finit SDF
SuppriméLe 26 décembre 2023 à 14:42:12 :
t'es quand même câblé bizarrement clé, t'es conscient d'être narcissique et de te foutre dans la sauce à cause de ça mais c'est ta seule force on dirait
Il y a quelques jours, alors que j'étais sur une femme en missionnaire, j'ai déposé un doux baiser sur le haut mon biceps (c'était totalement instinctif)
Elle m'a remarqué bizarrement en se demandant pourquoi j'avais fait ça au lieu de l'embrasser elle
Mais je crois pas que je sois narcissique, c'est juste que mon biceps était plus proche de ma bouche que ses lèvres et j'avais envie d'embrasser quelque chose
Au fond, je suis juste fier et ma vie n'est pas au niveau de ma dignité, donc je fais des sauts de puces pour tenter de m'élever
Le 25 décembre 2023 à 13:12:57 :
Le 19 décembre 2023 à 14:00:23 :
Complétement taré l'OP : mythomanie, pervers narcissique, probablement sckizo/psychotique.
Mais ça va le risitas est bien écrit, bon courage pour ton futur séjour à la HP nonobstantCeci putain + a moitié psychopathe mais bon courage nonobstant
Le 25 décembre 2023 à 17:17:42 :
On sent bien que du a des soucis l'op, j'aimerais pas être ton pote. Mais joyeux Noël.
Vous dites de la merde, en quoi l’auteur est narcissique ou psychopathe ?
Chapitre 9 : L’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage
Eva m’a quitté en concluant par : “à bientôt”
Mais elle a simplement eu un moment de faiblesse après m’avoir dit que c’était définitivement fini entre nous et que l’on ne se reverrait pas dans 6 mois
J’essaie tant bien que mal de continuer à bosser, mais pour quoi faire ?
On vient de m’arracher ma pile de bonheur, ma vie n’a plus de sens, c’est la chute
Depuis le jour de notre rencontre, une question était en suspens :
Est-ce que je suis mort ce jour-là, 4h avant de la rencontrer, avec une bande de boxe autour du cou accrochée à la poignée de ma fenêtre ?
Notre rencontre était un miracle, la suite n’était peut-être qu’un rêve après tout…
Eh bien, le réveil est bien brutal, me voici passant du rêve au cauchemar
En quelques jours, je retombe dans un état pire que le jour de notre rencontre
J’ai la douloureuse impression qu’on me lacère les tripes
Mes ressentis internes deviennent une caricature de l’enfer
Je sens la marmite du diable faire bouillir mon âme et m’arracher les ongles un à un
J’essaie de me bourrer la gueule, mais les effets sont totalement insignifiants comparés à un simple contact avec Eva
Résultat, boire me frustre et rajoute de l’huile sur les flammes démoniaques qui me dévorent les entrailles
Encaisser n’est plus possible, je dois faire quelque chose
Dans une fuite effrénée, je spamme internet à la recherche d’une femme dans laquelle vider mon désespoir
Une semaine plus tard, je rends les clefs de mon bureau et fais 500 km en bus
Après 2h d’attente dans le froid et l’humidité dans le parc d’une ville paumée, elle arrive enfin (appelons-la Sara)
Physiquement, elle n'est pas au niveau d’Eva, mais intellectuellement, ça va
Vu mon état, je peux faire l’effort de plisser les yeux, mais pas de parler à un être dont je méprise l’esprit
Et, malgré la tristesse intersidérale que je traîne comme un boulet de bagnard…
La journée se passe à peu près bien, les discussions sont fluides… et puis arrive le soir
On prend une chambre d’hôtel et, naturellement, je fais ce que je sais faire
Seulement, les souvenirs d’Eva m’imprègnent totalement
Quand je touche Sara, c’est Eva que je sens…
Tout me rappelle Eva et, surtout, tout me rappelle que ce n’est pas Eva !
Quand j’ai fini, Sara est ravie, mais moi, je sens que mes larmes ne sont pas loin
Je fais ce que je peux pour les retenir… avant de céder lamentablement, à quoi bon de toute façon…
Me voilà en larmes dans un hôtel au milieu de nulle part, loin de celle que j’aime et avec une autre femme nue qui me regarde impuissante
Je m’excuse et elle me laisse un moment de répit en allant dans la salle de bain (j’ai été totalement transparent sur mon état depuis le début, donc elle ne prend pas trop mal la situation)
Mon être tout entier est en mille morceaux, je n’ai plus aucun plan, plus aucune vision d’avenir et je suis totalement dévasté
Quand Sara revient, je rassemble les derniers grammes de volonté qu’il me reste pour lui dire qu’il vaut mieux qu’on en reste là
Est-ce que j’ai trouvé un plan entre-temps ?
Non, je ne sais toujours pas où je dors le lendemain, mais je ne veux pas l’entrainer dans ma déchéance
Seulement, assise sur le lit en tailleur nue face à moi, elle insiste et réussit un magnifique pied-dans-la-porte :
“De toute façon, l’hôtel est payé, donc profitons de cette soirée jusqu’au bout, on verra la suite demain.”
Comme je suis un être de raison pure (et que je n’ai, accessoirement, plus une once de libre arbitre), je ne résiste pas
Le lendemain, mon stock de volonté est totalement épuisé et je suis Sara comme si j’étais sous GHB
On se retrouve alors à squatter chez un de ses proches qui est absent une semaine
Anecdote : j’ai eu la chance incommensurable de feuilleter une édition originale de Mein Kampf (en français) conservée par sa famille d’origine juive (je l’avais pris en photo, mais j’ai malheureusement supprimé toutes les photos de cette période, vous comprendrez pourquoi plus tard)
Et voilà comment je me retrouve réduit à l’état de jouet sexuel et intellectuel…
J’essaie, autant que possible, de rester distant pour que Sara ne s'attache pas trop
Et, un jour, sortie de nulle part, elle m’annonce qu’elle veut que je dépucèle son anus
Il ne fallait rien de moins pour m’offrir un petit moment hors du temps au milieu de la tourmente des derniers jours et semaines…
Ainsi s’égraine les jours à parler de psychologie, de physique, de géopolitique, de nos vies et à jouir dans une tristesse crasse en pleurant l’un dans l’autre sur ce genre de symphonie
À ce moment-là, je pense tout de même à chercher un appart pour m’installer à proximité, le temps de me reconstruire… sans grande conviction
Notre idylle insoutenable se termine alors, car on doit libérer l’appart
Arrivés à la gare, on se sépare en se souhaitant bonne chance pour la suite, toujours sans grande conviction
Elle, elle rentre retrouver sa famille, moi, je me pose sur un banc, seul, sans plan et totalement amorphe dans le hall de la gare
Je n’ai nulle part où aller et surtout, je n’ai envie d’aller nulle part
Je suis une coquille vide, mon cœur ne bat plus
Je regarde les gens passer, mais l’horloge tourne, la nuit est tombée et, malgré mon gros blouson, j’ai froid…
Sans transition, abandonné par Dieu, je m’effondre en larmes au milieu des voyageurs
Une fille de mon âge plutôt mignonne sur un banc à côté me regarde, compatissante
Je pourrai aller lui parler peut-être, mais non, je n’ai plus gout à rien
Dans ce moment de désespoir où plus rien n’a d’importance, je recontacte un oncle qui habite à 3h de route
Moi qui avais coupé les ponts avec ma famille et dit adieu à tout le monde, je reviens en rampant
J’ai honte, ma dignité est anéantie, mais je m’en fous totalement, car je n’ai de toute façon plus vraiment envie de vivre
Mon oncle m’accueille alors et m’explique que, coïncidence, mes parents doivent venir chez lui 2 jours plus tard
J’ai le choix : fuir comme un voleur ou revoir mes parents
Je n’ai aucune envie de les revoir, je n’éprouve rien pour eux, mais ma famille vient de m’aider, en échange équitable, j’accepte de les revoir
Après plus d’un an sans se voir ni se parler, notre relation a bien changé
Le père qui a passé ma jeunesse à m’engueuler sans véritable raison se trouve très distant et ne se permet plus le moindre affront
La mère qui ne croyait pas en moi me croit désormais
Par fierté (enfin, ce qu’il m’en restait), je ne pouvais pas me présenter à eux sans avoir un plan
La veille, j’ai donc réfléchi à mon avenir en urgence
Ok, je vais aller à l’école 42 (j’y pensais déjà avant de partir à l’armée) et puis, en recontactant un pote qui est en Bulgarie, je me dis : pourquoi pas le rejoindre
Entre payer un loyer 3 mois en France en attendant le début du concours d’entrée de l’école 42 ou attendre en Bulgarie pour moins cher tout en bougeant un peu, je décide de partir
Chapitre 9 : L’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage
Eva m’a quitté en concluant par : “à bientôt”
Mais elle a simplement eu un moment de faiblesse après m’avoir dit que c’était définitivement fini entre nous et que l’on ne se reverrait pas dans 6 mois
J’essaie tant bien que mal de continuer à bosser, mais pour quoi faire ?
On vient de m’arracher ma pile de bonheur, ma vie n’a plus de sens, c’est la chute
Depuis le jour de notre rencontre, une question était en suspens :
Est-ce que je suis mort ce jour-là, 4h avant de la rencontrer, avec une bande de boxe autour du cou accrochée à la poignée de ma fenêtre ?
Notre rencontre était un miracle, la suite n’était peut-être qu’un rêve après tout…
Eh bien, le réveil est bien brutal, me voici passant du rêve au cauchemar
En quelques jours, je retombe dans un état pire que le jour de notre rencontre
J’ai la douloureuse impression qu’on me lacère les tripes
Mes ressentis internes deviennent une caricature de l’enfer
Je sens la marmite du diable faire bouillir mon âme et m’arracher les ongles un à un
J’essaie de me bourrer la gueule, mais les effets sont totalement insignifiants comparés à un simple contact avec Eva
Résultat, boire me frustre et rajoute de l’huile sur les flammes démoniaques qui me dévorent les entrailles
Encaisser n’est plus possible, je dois faire quelque chose
Dans une fuite effrénée, je spamme internet à la recherche d’une femme dans laquelle vider mon désespoir
Une semaine plus tard, je rends les clefs de mon bureau et fais 500 km en bus
Après 2h d’attente dans le froid et l’humidité dans le parc d’une ville paumée, elle arrive enfin (appelons-la Sara)
Physiquement, elle n'est pas au niveau d’Eva, mais intellectuellement, ça va
Vu mon état, je peux faire l’effort de plisser les yeux, mais pas de parler à un être dont je méprise l’esprit
Et, malgré la tristesse intersidérale que je traîne comme un boulet de bagnard…
La journée se passe à peu près bien, les discussions sont fluides… et puis arrive le soir
On prend une chambre d’hôtel et, naturellement, je fais ce que je sais faire
Seulement, les souvenirs d’Eva m’imprègnent totalement
Quand je touche Sara, c’est Eva que je sens…
Tout me rappelle Eva et, surtout, tout me rappelle que ce n’est pas Eva !
Quand j’ai fini, Sara est ravie, mais moi, je sens que mes larmes ne sont pas loin
Je fais ce que je peux pour les retenir… avant de céder lamentablement, à quoi bon de toute façon…
Me voilà en larmes dans un hôtel au milieu de nulle part, loin de celle que j’aime et avec une autre femme nue qui me regarde impuissante
Je m’excuse et elle me laisse un moment de répit en allant dans la salle de bain (j’ai été totalement transparent sur mon état depuis le début, donc elle ne prend pas trop mal la situation)
Mon être tout entier est en mille morceaux, je n’ai plus aucun plan, plus aucune vision d’avenir et je suis totalement dévasté
Quand Sara revient, je rassemble les derniers grammes de volonté qu’il me reste pour lui dire qu’il vaut mieux qu’on en reste là
Est-ce que j’ai trouvé un plan entre-temps ?
Non, je ne sais toujours pas où je dors le lendemain, mais je ne veux pas l’entrainer dans ma déchéance
Seulement, assise sur le lit en tailleur nue face à moi, elle insiste et réussit un magnifique pied-dans-la-porte :
“De toute façon, l’hôtel est payé, donc profitons de cette soirée jusqu’au bout, on verra la suite demain.”
Comme je suis un être de raison pure (et que je n’ai, accessoirement, plus une once de libre arbitre), je ne résiste pas
Le lendemain, mon stock de volonté est totalement épuisé et je suis Sara comme si j’étais sous GHB
On se retrouve alors à squatter chez un de ses proches qui est absent une semaine
Et voilà comment je me retrouve réduit à l’état de jouet sexuel et intellectuel…
J’essaie, autant que possible, de rester distant pour que Sara ne s'attache pas trop
Et, un jour, sortie de nulle part, elle m’annonce qu’elle veut que je dépucèle son anus
Il ne fallait rien de moins pour m’offrir un petit moment hors du temps au milieu de la tourmente des derniers jours et semaines…
Ainsi s’égraine les jours à parler de psychologie, de physique, de géopolitique, de nos vies et à jouir dans une tristesse crasse en pleurant l’un dans l’autre sur ce genre de symphonie
À ce moment-là, je pense tout de même à chercher un appart pour m’installer à proximité, le temps de me reconstruire… sans grande conviction
Notre idylle insoutenable se termine alors, car on doit libérer l’appart
Arrivés à la gare, on se sépare en se souhaitant bonne chance pour la suite, toujours sans grande conviction
Elle, elle rentre retrouver sa famille, moi, je me pose sur un banc, seul, sans plan et totalement amorphe dans le hall de la gare
Je n’ai nulle part où aller et surtout, je n’ai envie d’aller nulle part
Je suis une coquille vide, mon cœur ne bat plus
Je regarde les gens passer, mais l’horloge tourne, la nuit est tombée et, malgré mon gros blouson, j’ai froid…
Sans transition, abandonné par Dieu, je m’effondre en larmes au milieu des voyageurs
Une fille de mon âge plutôt mignonne sur un banc à côté me regarde, compatissante
Je pourrai aller lui parler peut-être, mais non, je n’ai plus gout à rien
Dans ce moment de désespoir où plus rien n’a d’importance, je recontacte un oncle qui habite à 3h de route
Moi qui avais coupé les ponts avec ma famille et dit adieu à tout le monde, je reviens en rampant
J’ai honte, ma dignité est anéantie, mais je m’en fous totalement, car je n’ai de toute façon plus vraiment envie de vivre
Mon oncle m’accueille alors et m’explique que, coïncidence, mes parents doivent venir chez lui 2 jours plus tard
J’ai le choix : fuir comme un voleur ou revoir mes parents
Je n’ai aucune envie de les revoir, je n’éprouve rien pour eux, mais ma famille vient de m’aider, en échange équitable, j’accepte de les revoir
Après plus d’un an sans se voir ni se parler, notre relation a bien changé
Le père qui a passé ma jeunesse à m’engueuler sans véritable raison se trouve très distant et ne se permet plus le moindre affront
La mère qui ne croyait pas en moi me croit désormais
Par fierté (enfin, ce qu’il m’en restait), je ne pouvais pas me présenter à eux sans avoir un plan
La veille, j’ai donc réfléchi à mon avenir en urgence
Ok, je vais aller à l’école 42 (j’y pensais déjà avant de partir à l’armée) et puis, en recontactant un pote qui est en Bulgarie, je me dis : pourquoi pas le rejoindre
Entre payer un loyer 3 mois en France en attendant le début du concours d’entrée de l’école 42 ou attendre en Bulgarie pour moins cher tout en bougeant un peu, je décide de partir
Le 28 décembre 2023 à 04:25:50 :
Le rdv c'etait au calvaire de Villefranche de Rouergue ?
Non, c'était dans le Nord
Nonobstant, très sympa à lire, je vais te mettre en fav
Le 28 décembre 2023 à 14:42:48 :
J'arrive pas à savoir si j'envie ta liberté d'esprit, ta capacité à tout laisser derrière toi, tes expériences de vie à l'étranger ou si je dois te plaindre car visiblement tu foires à peu près tout.projets pros, vie sentimentale, expatriation, etc.
Nonobstant, très sympa à lire, je vais te mettre en fav
Tu pourras m'envier quand je serai riche et qu'une femme brillante portera un petit garçon de moi...
Mais, pour l'instant, il n'y a pas grand-chose à envier
C'est pas tellement que je foire tout, mais je pars d'une situation pourrie et je me retrouve souvent dans des situations pourries
Merci nonobstant
Si j'ai une fille un jour, je veux qu'elle ressemble à ça :
https://www.youtube.com/watch?v=6fFLG52_oQI
Une petite fille qui chante en tenue militaire, avec un ruban dans les cheveux... tant de beauté et d'innocence au milieu de tant de violence, c'est merveilleux
Suite, suite, suite ! Super topic, fort divertissant, bien écrit et ça change ! Seul Risitas que j'attends c'est bon je veux rien savoir
Peut-être parce que ça résonne en moi ... Le vagabondage dans la vaste existence, le refus de se laisser crever bêtement, l'attirance pour des modes d'existences frustres ... Va savoir !
Le 30 décembre 2023 à 10:21:32 :
Suite, suite, suite ! Super topic, fort divertissant, bien écrit et ça change ! Seul Risitas que j'attends c'est bon je veux rien savoirPeut-être parce que ça résonne en moi ... Le vagabondage dans la vaste existence, le refus de se laisser crever bêtement, l'attirance pour des modes d'existences frustres ... Va savoir !
Chapitre 10 : 2000 km d’ennui
Après m’être effondré en larmes dans une gare et avoir renié toute dignité en recontactant ma famille, me voici parti en Bulgarie en attendant d’aller à l’école 42
Je traine une tristesse terrible, mais le mouvement du voyage m’évite de trop y penser
Et puis, je n’ai pas besoin de volonté pour marcher dans Sofia les yeux dans le vide (et regarder le prix exorbitants des objets nazis et communistes en vente sur un marché)
Sofia n’était qu’une escale, le lendemain, je traverse la Bulgarie en train (500 km) pour 22.85 leva, soit 11,67 €
1h avant d’arriver à Varna, à une escale du train, un Bulgare rentre dans ma cabine
J’étais tranquillement en train de dormir allongé sur une rangée de siège, donc je me redresse par décence
L’homme doit avoir 40-50 ans et il commence à me parler (il ne parle pas anglais, donc on utilise la traduction vocale de Google traduction, ce qui est particulièrement galère)
Il m’explique qu’il est masseur dans la ville où l’on va (la plus grande ville balnéaire du pays)
Et là, il me propose de me masser les pieds
Je suis un peu surpris et je commence par refuser, mais il insiste avec bienveillance
Je me dis qu’il doit être gay et que ça lui fait plaisir de pouvoir masser le bel homme que je suis
Et puis, j’aime bien les massages, donc je finis par accepter
Je suis ainsi étendu sur les sièges d’un train à 1700 km de la France avec un inconnu qui me masse les pieds…
Après 10 min de plaisir (il était bon masseur le bougre), on ressort Google traduction pour parler
Et là, il veut que je le paie !
Je me sens trahi et blessé dans mon amour-propre, comme quand j’ai 0 match sur Tinder…
Ce n’est donc pas pour mes beaux yeux qu’il me caressait les pieds depuis tout à l’heure !
Pour éviter l’incident diplomatique, je lui donne les quelques piécettes qui trainent dans ma poche, l’équivalent de 2€
Mais je n’ose pas me rallonger… voilà comment j’arrive à Varna après presque 10h de train de nuit
Sur place, j’ai réservé une chambre en Airbnb le temps de trouver un appart pour 2-3 mois
Après une semaine de recherche et de visite, je suis prêt à signer pour un 70m2 meublé refait à neuf dans le centre-ville : 325€ par mois
Je dois signer le contrat de location le lendemain matin
Le lendemain, quand le réveil sonne, je me redresse sur mon lit et pleure
"Qu’est-ce que fous là si loin d’Eva putain…"
Je n’ai qu’une envie : rentrer en France pour la retrouver…
Mais j’essaie de me raisonner : "On se détend, je vais me poser ici quelques mois le temps de me reconstruire et tout va bien se passer"
Je sors donc de mon lit et vais à l’agence immobilière avec 1300 leva dans les poches (pour la caution et le premier mois de loyer)
Mais dans l’échange entre le mec qui m’avait fait visiter et sa manageuse, un truc n’a pas l’air clair
Elle m’explique qu’il n’y a pas de frigo, mais qu’il y a une réduction sur le prix du loyer et lui me dit que le proprio va acheter un frigo
Étant toujours au bout de ma vie, je n’ai aucune envie de m’engager sur un deal obscur
Je m’excuse, me lève et me barre
On arrête les conneries, je ne vais pas prendre un 70m2 tout seul, même si c’est “pas cher”
Dans la journée, je réserve donc une chambre “d’hôtel” en Airbnb à 250€ par mois
Le 31 décembre 2023 à 17:21:06 :
Aaaah ! Le début des aventures Bulgares ! Quand tu dis des objets nazis et coco, c'était pas des trucs historiques, si ?
Les "aventures" Bulgares, tu vas être déçu
Si, tout était authentique. Il y avait des médailles du parti communiste, des décorations nazis, des casquettes de l'armée rouge, des couteaux avec la croix gammée, etc.
Mais même la médaille la plus merdique coutait 50e
Ce marché noir quoi !
Bonne année nonobstant !
Données du topic
- Auteur
- SDFtoElysium
- Date de création
- 6 décembre 2023 à 21:38:19
- Date de suppression
- 14 avril 2024 à 13:34:00
- Supprimé par
- Auteur
- Nb. messages archivés
- 393
- Nb. messages JVC
- 347