Oh, bien sûr, comment pourrais-je ne pas m'incliner devant la grandeur incontestable des États-Unis, ce paradis béni où les rivières coulent avec du soda au cola et où les arbres poussent des billets de dollar.
En France, nous sommes condamnés à contempler des châteaux millénaires, à déguster des fromages exquis et à errer dans des rues étroites remplies d'histoire.
Quelle tristesse que notre pays soit si moche et nul, dépourvu de la splendeur sans fin des fast-foods lumineux qui éclairent la voie vers l'éveil culturel.
Les poètes se lamentent sur la beauté des champs de maïs interminables et des banlieues infinies, tandis que nous nous enfonçons dans la médiocrité française avec notre art, notre littérature et notre cuisine.
Oh, la France, avec sa laideur pittoresque, ses vins fades et ses monuments insignifiants.
Qui aurait le temps pour les musées quand on peut simplement s'abreuver de l'essence culturelle des fast-foods gras et des enseignes au néon?
Il est clair que la France ne peut rivaliser avec la grandeur des États-Unis, où chaque ruelle semble être pavée de diamants et chaque souffle d'air est empreint de liberté.
Nous devrions tous aspirer à atteindre le niveau de perfection qu'offre l'Amérique, car clairement, la France n'est rien de plus qu'une toile terne dans la galerie éclatante du monde.