Les portes se succèdent

Le sol s'affaisse et pourtant je me sens grimper des morceaux de je-ne-sais quoi, des os éparpillés sous mes pieds que j'écrase, j'ignore qui ils étaient, ni si je sortirai bientôt d'ici. Les nuits et les jours se succèdent à l'intérieur de cet étroit labyrinthe, ses lueurs irisées parviennent jusqu'à moi sans que je puisse en déterminer l'origine. Mais elles bavent de plus en plus, et je me sens soudain en danger, étouffé, elles dégoulinent sur mes vêtements, tentent d'agripper ma peau, de m'attraper à elles et de me tirer en arrière. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne dois absolument pas me retourner. Tout est si froid là-bas, au fond, je me débat, mais c'est comme si les morts m'appelaient à eux. J'ai désiré fuir les vivants et je me retrouve enterré dans ces souterrains hideux et excitant quelque part, au fond. J'aime leur proximité, comme pour me rappeler d'où je viens et ou je finirai, je remarque que les traces de pas devant moi sont les miens, et qu'au sol mon visage sableux me regarde dans les yeux, mes poils se hérissent, je suis terrifié, pétrifié par cette vision, je tâte les murs, transpirants, des voix familières susurrent à mes oreilles, des voix qui n'est autre que la mienne.
Je me retourne finalement, et je constate que je n'ai pas bougé.
Soudain tout disparait, je me retrouve dans un parc coquet en été. Les badauds paressent sur l'herbe verte, les couples et les familles déambulent ici et la.
Et moi je me demande qu'est-ce que je fais la. Je repense à mon hallucination. Et ma claustration me manque.
Personne ne m'attend ici.
Je retourne me coucher, pour cauchemarder. Et espérer, encore, m'étouffer dans mes propres miasmes.
L'odeur de la mort, elle est comme toutes les autres : on ne supporte que la sienne.
La solitude m'enveloppe, et je pense à tout ce que je ne ferais jamais. A tout ce que je ne serais jamais. La nuit m'enveloppe et me transporte. Loin d'ici, loin de là-bas. Quelque part ou les salles des fêtes sentent le vomi. Pour qu'on n'y remette plus les pieds. Plus jamais sans moi.
Le monde tourne, c'est moi qui tourne autour de lui, et ça, je ne l'ai jamais supporté

Oui, mais je déteste cette expression, ça fait tellement victime et égocentrique

Y a des fautes grammaticales et de syntaxes

ok

"le sol ça fesse"