Un bon livre de philo pour se faire plaisir ?

Je précise que la complexité n'est pas un problème, j'ai le temps qu'il faut pour lire des choses an amont, en aval, prendre des notes etc.

Je cherche pas à avoir de la culture ou a briller en société mais un je cherche un livre pour lequel je prendrais un plaisir profond à le lire et à y réfléchir.

J'attends vos suggestions saupoudrées de courtes explications.

Les thèmes qui m'intéressent (ça ne doit pas forcément porter sur ça, ce sont les premiers qui me viennent à l'esprit) : l'existence, le temps, la connaissance, la morale, le langage, la conscience et l'inconscience.

En fait j'aimerais quelque chose d'assez fondamental, à l'origine de la pensée quoi.

Autre question pour pas que le topax bide et par curiosité : Quel est l'ouvrage philosophique qui vous a donné le plus de plaisir à lire ?

Le 16 février 2023 à 22:35:51 :
Mein Kampf

El famoso

Mais la politique est thème qui m'intéresse vraiment peu

Platon la base et c'est un style plus lyrique de par les dialogues, qui ne parle pas uniquement à la part rationnelle de l'homme mais aussi à la part sensible. Sinon les bouquins Que sais-je sur certains thèmes de la philo c'est sympa dans un format court qui reste tout de même riche et intéressant.

Mais de toute façon une fois que tu vas lire l'oeuvre d'un philosophe tu vas vouloir lire celle d'un autre et ainsi de suite je pense. Et il ne faut pas se couper du monde du roman, Onfray est un piètre philosophe malgré ses écrits et son "savoir" qui n'en est pas un. C'est le cas typique de celui qui pense que le savoir c'est ce que l'on ingère, ce qui rentre dans la bouche tel le pharisien pour qui les écrits bibliques et les dogmes importent plus sur la foi et le verbe. Je pense plutôt que le savoir est un savoir déjà su en attente d'être révélé tel un voile, ou comme la levée du refoulement

Les tragédies grecques, celles chez nous de Racine, quand on fait le lien avec certaines pensées de philosophes comme sur la notion du désir, c'est je pense essentiel. Même si on peut finir par détourner les propos de ces oeuvres comme l'a fait je trouve René Girard avec sa notion de mimétisme du désir, qui ne colle absolument pas à la tragédie d'andromaque par exemple.