de la nuit avec son souffle errant.
Les fluides éparpillés cherchent leur chant,
Dans l'obscurité, sous un éclat de lune partiel,
Les pigeons, curieux, descendent du ciel.
Ils picorent les restes de vie, traces du destin,
Mêlant leurs becs au tableau d'un festin.
Mais Arnaud, dans sa misère, rêve encore,
D'un monde où urine et excréments explorent
Des réunions plus douces, des retrouvailles chaudes,
Où tous les rejets humains enfin se brodent
Dans le tissu d'une existence moins cruelle,
Unie dans la danse des éléments, si naturelle.
Alors, même les pigeons, acteurs de cette trame,
Contribuent à ce cycle, à cette nouvelle âme.
Et peut-être, dans l'écho d'une nuit sans fin,
Les fluides se lient, tissant leur propre chemin,
Réunis sous les ailes des oiseaux nocturnes,
Dans l'éternel ballet de la vie, taciturne.