[FIC] "T’es drogué Célestin ?"

Ca fait quelque temps que j'avais pas fait de suite

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Episode 12 -

- Le père ?
- Oui, c’est ça.
- ...
- Inspecteur ?
- On a d’autres informations sur lui, comme sur le motif de son trajet ?
- On est encore en train d’étudier son cas. On recherche l’identité de sa femme encore, voir si on peut obtenir plus d’informations.
- Appelez-moi une fois que vous l’avez.

Columbo se dirigea vers le train pour étudier le cas de plus près. Il s’apprêtait à entrer dans la voiture du conducteur qui était retournée.

- Comme on se retrouve...
- ...
- Oh non pas toi encore.
- Apparement vous vous souvenez encore de moi Columbo.
- Bien sûr que je me souviens encore de vous. Vous avez êtes renvoyé au bout de trois mois à cause de votre incompétence sans nom. Vous étiez passager je présume.
- Toujours dans le mille, enfin vous êtes digne de votre réputation. Vous êtes un adversaire à ma taille.
- À ma taille de rien du tout. Qu’est-ce que vous venez faire ici ? Je préfère que vous restiez expliquer la situation à mes collègues là-bas plutôt que vous veniez fouiller et tout ficher en l’air comme vous savez si bien faire.
- ...
- J’ai des informations capitales vous savez ?
- J’en doute pas, c’est pourquoi je vous demande d’aller voir mes collègues là-bas. Je ne vais pas me répéter, mais je ne veux rien avoir à faire avec vous.

Columbo, sans dire un mot de plus entra dans la cabine.

- C’est vraiment un massacre...

Pendant ce temps, du côté de Célestin.

- Alors ?
- Je suis allé demander autour. Apparement Larry n’a pas survécu.
- ...
- Je vais encore avoir le FBI au cul moi...
- Écoute Célestin, tu peux arrêter tes conneries cinq secondes ?
- Et sinon, pour l’autre Célestin ? Je veux dire, il a carrément perdu sa jambe...
- Il a survécu l’hémorragie il semblerait. T’es allé récupérer ton sac ?
- J’allais pas laisser une preuve ! Je suis pas demeuré quand même.
- Non, certainement pas Célestin...
- ...
- ...
- Roooh, j’essaie juste de détendre l’atmosphère.
- Jean-Claude, tu n’en parleras pas ?
- Du carnet ? Ben non, en plus il marche pas.
- Et sinon Ben ? Il est passé où ?
- Il m’a dit qu’il allait enquêter, voir ce qui a poussé le gars à faire tout ça. Il est détective de ce qu’il m’a dit.
- Détective ?
- Ce sera encore une cible malheureuse de Kira... Quoique, je pourrais m’en servir de taupe. Et trouver le prénom de L. J’ai cherché sur Google et j’ai pas trouvé...
- Oui, Célestin ?
- Non rien... D’ailleurs j’étais pas supposé être là, tu peux éviter de dire que je me trouvais ici aux flics.
- Je m’en doutais un peu. Par contre, c’est... un peu trop tard pour ça Célestin, tout le monde t’a vu je crois.
- Il ne me reste plus qu’à partir discrètement alors...
- Célestin, tu vas vraiment finir par t’attirer des ennuis pour rien. T’es au courant de ça au moins ?
- Ne t’inquiète pas Jean-Claude, Kira doit savoir se faufiler à travers l’ombre de la nuit.
- ...
- Allez Jean-Claude, à la revoyure.

Célestin se releva.

- Aïe ma jambe, j’ai encore mal.
- Célestin, te forces pas, tu boîtes encore.
- Non, non, ça va... Je- Je m’en vais...

Célestin boîta jusqu’à la sortie du wagon.

- Allez, Kira te dis- Aïe- Bonsoir...

Ben faisait la ronde du train en quête d’indices permettant d’expliquer toute cette situation. Que ce soit pour comprendre le mobile du père ou avoir une information le concernant. Il aperçu quelques feuilles de papier grâce à la lampe de son téléphone. N’ayant rien à perdre, il alla voir de quoi il s’agissait.
La plupart d’entre elles étaient juste des feuilles vierges avec une date, probablement venant d'un agenda, jusqu’à la dernière où il était noté :

“Michel Bougnadère, décès à 20h17, mort des mains de Célestin après avoir pris le contrôle du TGV pendant 1h 15.”

Ben avait une piste.

Salut, j'ai eu quelques empêchements ces deux dernières semaines donc j'ai pas pu continuer la fic.
Mais ça y est, je reprends au même rythme qu'avant !

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Episode 13 -

- T’es sûr que ça va mon chéri ?
- Oui, oui maman.
- Non mais tu sais, tu peux me le dire s’il y a des gens qui te harcèlent.
- Mais non maman, c’est rien...
- C’est Karim c’est ça ?
- Je... quoi ?
- J’en étais sûr. Écoute, je te laisse tranquille, mais je vais téléphoner au papa de Karim.
- Non mais maman...
- On va se parler demain, t’inquiète pas je vais tout arranger.

Célestin ne put à peine dire un mot que sa mère sortit de sa chambre d’un pas précipité.

- ...
- Bonjour Célestin.
- AAAAH ! J-Je... Ah, c’est toi. Tu m’as fait peur...
- Bon je vais pas passer par quatre chemins...
- Qu’est-ce qu’il y a ? Tu comprends enfin le génie de la personne qui se tient devant toi ? Jamais tu aurais pensé à une telle stratégie pour éliminer cet agent. Avoue-le.
- ...
- ... Qu’est-ce qui se passe ?
- Célestin, il faut que tu me comprennes, j’ai plus un sou, et je peux plus m’acheter d’agenda...
- Q-Qu’est-ce qui se passe Riouque ? C’est L qui t’envoie ? Tu me trahis c’est ça ?
- Ferme ta gueule Célestin ! Tu vas me filer ton Death Note tout de suite !
- ...

Célestin se décida finalement d’ouvrir son sac.

- YAZAAAAAAAA !
- Qu’est-ce qu-

Célestin lui lançait tous ses cahiers à la figure. Enfin, du moins ce qu’il en restait.

- M-Mais, ils sont trempés tes cahiers... Mais, mais c’est de la bave ? Qu’est-ce que tu fous avec tes cahiers bordel ?
- Attaque du coup de poing.

Célestin lança un majestueux coup de poing dans le vide.
Il ne savait pas viser.

- Bon t’arrêtes tes conneries maintenant !

Riouque prit Célestin par le bras et le dégagea du passage. Il prit alors le Death Note qui était tombé sur le sol.

- Parfait. Allez ciao le Kira en mousse !

Riouque partit illico de la chambre.

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- Allô, oui je vous appelle, j’ai trouvé votre numéro dans l’annuaire, je suis la maman de Célestin.
- Qui ?
- Mais si, le camarade de votre petit Karim.
- Comment ça ? Hé Karim, qu’est-ce que t’as encore foutu ?
- Il est pas là, il est au boulot.
- Oh putain, ce petit con il a encore fait une connerie !
- Quoi encore ?
- Mon fils et le votre ont eu une petite dispute il semblerait, et...
- Et ça y est, ce con s’est encore bagarré !
- Oh j’en peux plus !
- Dès qu’il revient je te jure que...
- Je veux juste qu’on puisse organiser un petit rendez-vous histoire de discuter...

Pendant qu’elle parlait, le père de Karim avait déjà raccroché.

- Allô, allô ? J’espère qu’il a entendu la fin. Il faut que je contacte l’opérateur, le téléphone coupe sans raison.

Tout d’un coup, Célestin descendit des escaliers à toute allure avec son sweat.

- Célestin, ah te voilà ! Du coup j’ai parlé au papa de Karim et-

CLAC

- ...

Célestin courut comme un dératé dans la rue, il guettait le ciel en quête du dieu de la mort qui avait osé voler le carnet de Kira. Si Kira ne pouvait plus compter sur lui, il fallait l’éliminer, et il était déterminé.

- M... on cahier... Euuuahhh... Rends-moi... mon cahier...

Il trouva dans le ciel Riouque, et malgré l’impossibilité de la tâche, il n’allait pas lâcher le morceau.

- Je... J’en peux plus... Putain... Y aurait pas une voiture ou...

Il vit un livreur Deliveroo au pas d’une porte, le dos tourné, avec son scooter qui avait encore la clé sur le contact.

- ...

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

- Bonjour.
- Euh ouais salut, comment tu t’appelles ?
- Rémi.
- Oui, voilà, alors Rémi, Rémi... Ah voilà... Tiens.
- Merci beaucoup.
- Ouais allez.
- Et vous ne dîtes pas “Bon appétit” ?
- Mais, euh je m’en fous. Je vous sers juste votre tacos là, je suis pas votre chien non plus.
- Non mais ce service... Et ce tacos là, il a un nom. C’est le tacos 5 viandes Boeuf-Poulet-Tenders-Saumon-Crevette à la sauce Blanche-Harissa-Guacamole supplément Roquefort-Peperonni. Un peu de respect.
- Hé tu vas arrêter de me faire chier.
- J’exige un pourboire.
- Comment ça ? Tu raconte quoi toi là zebi ?
- Un pourboire pour m’avoir offensé moi et mon tacos 5 viandes Boeuf-Poul-
- Hé tu vas commencer à fermer ta-

Célestin démarra le scooter, et partit à fond les menottes.

- Putain, mais le filsdeup il a chourave mon scooter. Hé, mais lui je vais lui niquer sa race.
- Mon pourboire...

Karim courra après Célestin et la moto.

Episode 14 -

- Un diablo menthe glacée s’il vous plaît.
- Très bien, je note.

Riouque se trouvait sur la terasse d’un bar en plein centre-ville d’Issou. Alors qu’il attendait son diabolo, il en profita pour passer un petit coup de fil.

- Allô Remme ?
- Riouque, c’est toi ? T’es passé où ? T’as chopé le gamin qui t’a volé ton carnet ?
- Hé ! Hé ! Je l’ai ! Je l’ai enfin récupéré et-

En prenant le cahier, il s’aperçut qu’il était en piteux état. La motié des pages étaient arrâchées, la couverture se décollait et les coins des pages étaient repliés.

- Le fils de fumier...
- Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Ce connard a foutu en l’air mon agenda ! Putain, mais c’est pas vrai !
- ...
- ...
- Bon je trouverai bien une solution, je me suis arrêté à un petit café en attendant.
- Tu me raconteras tout ça quand tu arrive-
- Oh ben c’est tout simple, j’ai juste pris un flingue et je l’ai menacé...
- Non, mais ça peut atte-
- Tu sais, j’avais pas le droit d’utiliser mon Death Note pour ce genre de trucs. Si le patron s’en rend compte il va encore baisser mon salaire...
- Oui je sais et ju-
- Du coup je suis juste passé à côté. Je pourrais m’en servir plus souvent de ce petit joujou pour le boulot, ça va m’éviter un tas d’emmmerdes.
- Riouque !
- Quoi ? Laisse-moi finir au moins...
- Riouque, c’est un téléphone qui nous a été offert par la boîte.
- Comment ça ?
- C’est un téléphone de fonction, ou comme tu veux l’appeler. Pour faire court, toute conversation entrenue avec ce téléphone est enregistrée, et ne t’inquiète pas que le patron va vite être mis au courant.
- C’est pas vrai ?
- ...

Riouque raccrocha illico, de peur d’encore faire une autre bourde.

- Le gaffeur...

-BIIIIIIIP-

- Allô ?
- Bonjour monsieur Riouque, le président vous demande pour un rendez-vous.
- ...

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- Euuaaaaaah.... Aaaaaaaarfffhhh... J’en..... J’en peux plus.....

Célestin, après cette journée mouvementée, tenait à peine debout. Seul son désir de retrouver son précieux l’animait encore, et lui permettait de faire les efforts nécessaires à sa quête.

- Ça... ça ne sert plus à rien... Je ne le vois même.... plus....

À ces mots, Célestin lâcha prise et s’endormit au volant. Son pied droit se reposa alors sur la pédale d’accélération et la moto fit une pointe à 200 km/h sur la rue.

- C’est qui ce taré ?
- Putain mais fais gaffe !
- Il est fou lui...

Par un miracle, la moto slaloma entre les voitures et les vélos, et continua sa route. Cependant, malgré sa chance divine, la police eut vite vent de cette affaire. Le téléphone du commissariat étouffait sous tous les appels. Un fou furieux était en train se semer un cahos routier dans la ville. Après avoir obtenu la plaque, une petite recherche suffit alors pour trouver le coupable de toute cette affaire : Karim Hamel.

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- Tu peux me passer ta caisse pour le soir ?
- Je... Je veux bien, mais... Tu sais c’est pas la mienne...
- Non mais fais pas chier, je vais pas te la foutre en l’air. Mon scooter a lâché.
- Ah, je comprends... Bon, t’essaie de me la rendre clean hein, mon père va pas supporter si sa bagnole a la moindre égratinure.
- Allez vas-y passe Dylan.
- Tiens, essaie de me ramener les clés à 3h, je t’attendrai derrière la piaule.
- Merci, t’es un frère.

À peine entré dans la voiture, Karim enclancha la clé de contact. Il fit quelques centaines de mètres, et dès que Dylan était hors de vue, il se décida d’aller à toute berzingue. Il allait retrouver celui qui lui avait volé sa bécane.
Soudainement, sa petite course fut interrompue par un bruit dans le coffre de la voiture. Puis encore un autre. Jusqu’à ce que Rémi sauta du coffre de la voiture jusqu’à la banquette arrière.

- Putain, mais qu’est-ce que tu fous là toi ?
- Mon pourboire, je veux mon pourboire ! Tu as osé insulter mon tacos 5 vi-
- Mais qu’est-ce que tu me racontes ? Arrête de me faire chier.

Karim tenta tant bien que mal de lui asséner quelques coups. Cependant Rémi était intouchable, il s’était roulé en boule dans un coin de la voiture. Rémi s’était forgé avec cette technique de défense, une armure d’acier de chair qui ne connaissait pas la douleur physique. Karim s’épuisa, bien plus déterminé à chercher sa moto, et laissa Rémi au fond de la voiture.

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Columbo était assis à son bureau, pensif, il regardait le plafond.

- Monsieur Columbo, vous venez à peine de rentrer ?
- Je suis déjà là depuis une bonne demi-heure maintenant...
- Vous ne restez pas vers l’accident ? Je veux dire vous qui vous plaignez toujours du fait que vous ayez constamment des enquêtes à la con...
- Je sais pas, je suis revenu. Il y avait quelques chose qui clochait... J’avais interrogé un gars, il disait avoir vu quelqu’un...
- Oui ?
- Un adolescent, un peu moche, boutonneux, le genre qui se fait harceler à l’école...
- Oui, oui, je vois.
- Et il sortait des trucs bizarres, comme s’il se prenait pas pour de la merde...
- Et ?
- Et... Et... Ça me fait penser au gamin que j’avais interrogé pour cette affaire de traffic de drogue. Je croyais qu’il aurait pu me donner quelques adresses, mais au final il était juste bizarre... Faut que je vérifie quelque chose. On a encore son adresse ?

Episode 15 -

- Le patron vous attend dans son bureau.
- Hum… Oui…

Riouque ouvra la grande porte qui se dressait devant lui. Dans la grande pièce, il pouvait apercevoir le Big Boss qui se tenait derrière le bureau sur son siège, tourné vers la fenêtre.

- Monsieur…
- Savez-vous pourquoi je vous ai convoqué M. Riouque ?
- J-je crois savoir…
- Je ne vais pas passer par quatre-chemins, je dois vous avouer que vous m’avez grande-ment déçu.
- A-ah bon, je suis assez étonné. Je croyais que vous m’aviez toujours considéré comme un moins-que-rien.
- Mais c’est le cas. Et pourtant…

Le patron se tourna avers Riouque.

- Et pourtant vous avez réussi à vous surpasser dans la connerie cette fois-ci encore.
- Écoutez, il fallait que je récup-
- L’agenda ? Justement, c’était l’autre objet de cette convocation.
- Pardon ?
- Vous n’avez jamais lu les règles ou comment ça se passe ? C’est pourtant clair. Article 16 : aucun des employés que ce soit sous un CDD, CDI de l’entreprise concernée n’est autorisé à acheter toute forme de cahier ou d’objet ayant un usage similaire.
- P-pourquoi cette règle ?
- Pour éviter ce… Truc…

Le Big Boss pointait en direction de l’agenda que Riouque tenait dans sa main.

- Et qu’est-ce qu’il a cet agenda ? Il est juste massacré, mais à part ça-
- C’est là où vous vous trompez M. Riouque, ce n’est plus un vulgaire agenda. Il va falloir que je vous explique tout, encore une fois. Ce que vous tenez là, entre vos mains dégoû-tantes, c’est un Death Note.
- J’avoue ne pas trop comprendre. C’est pas vous qui les faites les Death Notes ?
- En effet, c’est nous. Enfin, moi. Mais voilà, chacun des dieux de la mort peut créer un Death Note à partir de n’importe quel support papier. Un dieu de la mort n’est rien sans son Death Note, c’est tout bonnement instinctif ce besoin d’en créer.
- Vous voulez dire que j’ai créé mon propre Death Note ?

- D’ailleurs, quelques études récentes ont montré que les dieux de la mort les plus jeunes arrivent à créer un Death Note sur des supports numériques. C’est pourquoi ils sont très prisés sur le marché, enfin s’ils ont leurs 400 ans d’expérience qui les accompagnent.
- Donc c’est un vrai de vrai ?
- En effet. C’est un vrai.
- Mais c’est formidable, ça veut dire qu-
- CEPENDANT !
- Tu n’es pas sans savoir que tu es probablement l’être le plus incompétent que cette en-treprise a porté depuis ses débuts.
- O-oui, je crois que vous me l’aviez déjà fait comprendre par le passé.
- Ssssssssache que si je suis celui qui crée les Death Notes, c’est parce que je suis un homme merveilleux, un homme puissant, un homme jupitérien. Je crois que je suis juste au-dessus de toi. Et toi, ton Death Note n’est que le reflet de tes capacités. Il est tout sim-plement…
- …
- Pourri, nul, minable. Dans la poubelle.
- Comment un Death Note peut être “nul” ?
- Ton Death Note fait n’importe quoi. On n’est jamais sûr du résultat. Il entraînera tou-jours la mort de la victime, mais toujours avec des conséquences désastreuses.
- D-désastreuses, comment ?
- Accidents, attentats, catastrophes naturelles. Enfin, à chaque minute que je vois ce car-net, il devient de plus en plus mal fichu, et je ne sais pas quel bordel il pourra entraîner si je le laisse encore en liberté.
- V-vous voulez que je vous donne le carnet ?
- Bien, tu finis par comprendre comment ça se passe ici. Par contre, hein, t’es vi-ré. Faut pas pousser non plus.
- Quoi ?
- T’es viré. Dis-toi que je te fais une fleur. Si je devais encore réduire ton salaire, tu me devrais un joli pactole chaque mois.
- Vous êtes au courant que je peux me casser avec le carnet à tout moment ? Et ce juste pour vous faire chier !
- Non, tu peux pas. Tu es pourri.
- …
- Nul, nul, nul, nul, nul…
- …
- Allez, donne-moi ce carnet. N’aie pas peur.

Riouque tenta alors de s’échapper avec le Death Note, mais toutes les issues étaient bloquées. Le Big Boss avait appelé des renforts au cas où la situation dégénérerait.

- Tu n’as plus aucune issue, allez passez-moi ça.

Le Big Boss prit le carnet des mains de Riouque.

- Alors voyons voir, mais BEUAAARK, c’est de la bave ?

Le Big Boss, dégoûté par ce liquide visqueux, lança sans hésiter le cahier, qui atterrit dans la poubelle.

- Tu avais sous-estimé la connerie de mon… Acolyte.
- Mais qu’est-ce que tu fous à baver sur des cahiers maintenant ?

Riouque n’attendit pas, et se jeta sur la poubelle, et écrivit le nom de Remme sur le car-net.

- Sayonara la vista baby.

Soudainement, le plafond du dernier étage s’effondra.

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Pendant ce temps, chez Célestin.

- Madame Eussou-Bougnadère ?
- O-oui, je vous avais déjà rencontré non ?
- Je suis venu vous poser une petite question, est-ce que votre fils est là ?
- I-il est parti soudainement ce soir…
- Ah bon, et pourquoi ça tiens donc ?
- Je ne sais pas, il ne m’a rien dit… Il était à peine revenu, et il était blessé de partout. Je crois que…
- Oui ?
- Il a de mauvaises fréquentations.
- Mmmmh, il se pourrait. Je peux jeter un coup d’œil à sa chambre un instant ?

Avec mon rythme, je vais pas avoir mon cercle de sitôt moi

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Episode 16 -

• Columbo se trouvait au milieu de la chambre de Célestin, où se trouvaient au sol un sac et des cahiers éparpillés sur le sol. La fenêtre était grande ouverte et la chaise du bureau était renversée. Tout semblait guider vers un départ en urgence de Célestin, voire à une dispute qui se serait déroulée dans cette pièce.

• Columbo observait les papiers sur le sol, et parmi eux se trouvait marqué un nom.
  ”Jacqueline Couteau”

- marmonne Couteau, Couteau, ça me dit quelque chose…

- Madame, votre fils ne connaissait pas une certaine Couteau ?

- Je, je crois oui… Oui ! C’était son professeur de français. Elle est morte il y a peu. Il doit être encore sous le choc vous savez, lui qui est un garçon si fragile. D’ailleurs je lui dit toujours de sortir un peu de sa chambre, que ça ne fait qu’empirer son cas… Enfin, ça l’isole de plus en plus…

- Elle est morte ? Quand ç-

• Columbo se souvint subitement de sa rencontre avec Célestin il y a plusieurs jours. Quelques élèves avaient témoigné d’un comportement étrange de sa part lors de la mort de son professeur de français. Columbo était encore sur une de ses enquêtes sur un potentiel trafic de drogue aux alentours, mais Célestin fut une impasse.

• Peut-être que Célestin était la voie vers un tout autre mystère.

- Madame, vous n’avez aucune indication d’où peut se trouver votre fils ? Pas la moindre ?

- J-je ne sais pas, il n’est plus lui-même ces jours-ci. Je pense que c’est le harcèlement au lycée et son camarade Karim qui…

- Karim ?

- Oui, oui Karim Hamel. Pourquoi vous avez un dossier sur lui ?

- …

- Je dois partir madame, mais merci des infos. Vous m’avez été d’une grande aide.

• Columbo se précipite dehors, en ayant le début d’une piste solide.

- Columbo, attendez ! Je suis sûre que l’on pourrait négocier quelque chose en l’échange de quelques infos compromettantes sur Kar-

• Elle se fit une nouvelle fois couper la parole, cette fois-ci par le moteur de la voiture de Columbo qui démarra à toute allure.

- J-je…

• Elle repensait à son fils, à tout ce harcèlement qu’il aurait subi. Et elle se lança.

- pense Si j’ai des preuves que son fils est un délinquant, peut-être que la direction pourra prendre en charge l’affaire pour l’exclure. Le harcèlement scolaire n’est pas pris au sérieux de nos jours. Je le dis toujours, mais bon moi on ne m’écoute jamais et-

• La mère de Célestin se mit à la poursuite de Columbo.

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• Karim était encore en train de chercher Célestin, il devait bien être aux alentours de minuit.

- Putain, Putain, Putain ! Il est où bordel ?

- Moins fort s’il vous plaît, je ne peux pas supporter les cris.

- Wallah, mais qu’est-ce que tu fais encore là toi ?

- Je suis là depuis tout à l’heure en fait.

• Karim se retourna et vit Rémi roulé en boule, qui le scrutait du coin de la banquette arrière.

- Mais t’es comme ça depuis tout à l’heure toi ?

- Écoutez monsieur, je souffre d’anxiété. Déjà que je n’ai pas eu le droit à mon Deliveroo quotidien, je ne vais pas vous laisser me marcher dessus, ça suffit !

- Qu’est-ce que tu racontes toi ? Je te l’ai donné ton tacos de merde.

- Ce n’est pas qu’une question de tacos ?

- Ah, c’est pas un question de tacos ? C’est quoi alors ?

- Vous avez piétiné sur mes valeurs, je ne vais pas vous laisser librement m’indigner de la sorte.

- Mais de quoi tu parles ? Ça veut rien dire ce que tu sors là ! Arrête de faire chier et ferme ta gueule !

- Je… Non je ne la fermerai pas !

- T’es sûr ? T’es sûr de ce que tu dis toi ?

- Je… Je…

- Ouais c’est bien ce que je pensais.

- …

• Cherchait désespérément sa moto sur les bas-côtés. Il s’était mis à la recherche de sa moto depuis une bonne heure maintenant, et commençait à perdre espoir.

- Vous faites quoi au juste, vous n’êtes pas en train de livrer vos commandes ?

- Je t’ai dit de fermer ta gueule.

- …

- Ecoutez, c’est pour vous que je dis ça, vous allez finir au chômage.

- Putain mais tu sais pas t’arrêter toi !

- Je vais contacter Uber, je vais lui dire ce que font leurs employés moi de leur temps de travail.

- Mais t’es con c’est pas possible. En plus je suis même pas livreur chez Uber.

- Trouvez-vous des excuses si vous voulez, le monde du travail n’attend pas les faibles.

• Karim arrêta la voiture.

- Allez c’est bon tu l’as cherché, je vais te défo-

• Et il vit en se retournant la moto dans un fossé sur le côté.
  Elle était dans un état pitoyable.

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Célestin se réveilla au milieu de nulle part.

- Qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce que je fiche ici ?

• Célestin s’aperçu qu’il était toujours sur la moto.

- Je, mais… AAAAAAAAAAH

• Pris de panique, il freina d’un coup sec et la moto se logea directement dans le fossé. Heureusement pour Célestin, il tomba dans l’herbe sur son bras gauche. De quoi atténuer sa chute.

• Il regarda autour de lui, sans trop comprendre ce qui l’avait amené ici. Quand il finit par se souvenir de toute cette nuit mouvementée.

- pense Putain, faut vraiment que je trouve Riouque, mais bon à ce rythme là je l’ai probablement perdu.

• Il se posa à quelques mètres de là pour récupérer, jusqu’à ce qu’il vit une voiture arrivant dans le sens contraire s’arrêter. Quand soudain il entendit une voix familière.

- Putain, ma moto !

Le 06 octobre 2022 à 22:46:31 :
Sweet

Sweet demain

Elle est où la sweet l'op

Oh l'OP reviens nous faire une sweet je suis en manque de SWEET