Dostoïevski Bordel

Le 13 août 2022 à 23:59:09 Madouff2 a écrit :

Le 13 août 2022 à 23:55:43 :

Le 13 août 2022 à 23:54:01 Madouff2 a écrit :
bah c'est un dialogue intérieur, oui dostoievski était complètement névrosé, mais il est génial comme bouquin, un véritable explorateur de l'âme humaine

Il y a une dynamique, un changement de lieu, bordel il sort au moins

le moment où il croise un gars et il ose enfin ne pas changer de trottoir ce fou

en vrai il est génial, tu vois tout un tas de mécanismes psychologiques tel que la projection, et surtout pour dostoievski la culpabilité inconsciente ce qui le rend malade, aussi bien dans les personnages de ses livres, qu'en vrai avec ses crises d'épilepsie

Bordel not ready pour la fin

Le 14 août 2022 à 00:00:39 MouleBretonne a écrit :
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Le 14 août 2022 à 00:01:12 Thronaxort a écrit :
Crime & Châtiment c'est excellent hein

J'en ai entendu parlé en espérant qu'il ne s'agit pas encore d'un roman psychologique philosophique borderline

Le 14 août 2022 à 00:00:29 :

Le 13 août 2022 à 23:59:09 Madouff2 a écrit :

Le 13 août 2022 à 23:55:43 :

Le 13 août 2022 à 23:54:01 Madouff2 a écrit :
bah c'est un dialogue intérieur, oui dostoievski était complètement névrosé, mais il est génial comme bouquin, un véritable explorateur de l'âme humaine

Il y a une dynamique, un changement de lieu, bordel il sort au moins

le moment où il croise un gars et il ose enfin ne pas changer de trottoir ce fou

en vrai il est génial, tu vois tout un tas de mécanismes psychologiques tel que la projection, et surtout pour dostoievski la culpabilité inconsciente ce qui le rend malade, aussi bien dans les personnages de ses livres, qu'en vrai avec ses crises d'épilepsie

Bordel not ready pour la fin

lis les autres bouquins de dosto t'as toujours une histoire avec une prostituée comme à la fin des carnets, une résurgence du meurtre symbolique du père, ce qui cause une culpabilité inhérente à dostoievski et à ses ouvrages, une figure presque christique qui doit souffrir pour expier ses péchés, culpabilité l'amenant vers les chemins de la rédemption et de la religion

toute la richesse des persos, c'est comme si on se baladait dans l'univers de dosto, dans son esprit, dans son labyrinthe psychique dans lequel il joue avec sa névrose, avec ses contradictions, ses ambivalences

Le 14 août 2022 à 00:03:09 Madouff2 a écrit :

Le 14 août 2022 à 00:00:29 :

Le 13 août 2022 à 23:59:09 Madouff2 a écrit :

Le 13 août 2022 à 23:55:43 :

Le 13 août 2022 à 23:54:01 Madouff2 a écrit :
bah c'est un dialogue intérieur, oui dostoievski était complètement névrosé, mais il est génial comme bouquin, un véritable explorateur de l'âme humaine

Il y a une dynamique, un changement de lieu, bordel il sort au moins

le moment où il croise un gars et il ose enfin ne pas changer de trottoir ce fou

en vrai il est génial, tu vois tout un tas de mécanismes psychologiques tel que la projection, et surtout pour dostoievski la culpabilité inconsciente ce qui le rend malade, aussi bien dans les personnages de ses livres, qu'en vrai avec ses crises d'épilepsie

Bordel not ready pour la fin

lis les autres bouquins de dosto t'as toujours une histoire avec une prostituée comme à la fin des carnets, une résurgence du meurtre symbolique du père, ce qui cause une culpabilité inhérente à dostoievski et à ses ouvrages, une figure presque christique qui doit souffrir pour expier ses péchés, culpabilité l'amenant vers les chemins de la rédemption et de la religion

C'est compliqué pour moi tout son charabia mais je comprends l'esprit
Je suis pas du tout un féru de littérature donc

Le 14 août 2022 à 00:05:23 :

Le 14 août 2022 à 00:03:09 Madouff2 a écrit :

Le 14 août 2022 à 00:00:29 :

Le 13 août 2022 à 23:59:09 Madouff2 a écrit :

Le 13 août 2022 à 23:55:43 :

Le 13 août 2022 à 23:54:01 Madouff2 a écrit :
bah c'est un dialogue intérieur, oui dostoievski était complètement névrosé, mais il est génial comme bouquin, un véritable explorateur de l'âme humaine

Il y a une dynamique, un changement de lieu, bordel il sort au moins

le moment où il croise un gars et il ose enfin ne pas changer de trottoir ce fou

en vrai il est génial, tu vois tout un tas de mécanismes psychologiques tel que la projection, et surtout pour dostoievski la culpabilité inconsciente ce qui le rend malade, aussi bien dans les personnages de ses livres, qu'en vrai avec ses crises d'épilepsie

Bordel not ready pour la fin

lis les autres bouquins de dosto t'as toujours une histoire avec une prostituée comme à la fin des carnets, une résurgence du meurtre symbolique du père, ce qui cause une culpabilité inhérente à dostoievski et à ses ouvrages, une figure presque christique qui doit souffrir pour expier ses péchés, culpabilité l'amenant vers les chemins de la rédemption et de la religion

C'est compliqué pour moi tout son charabia mais je comprends l'esprit
Je suis pas du tout un féru de littérature donc

t'as bien fait de commencer par le carnet des sous sol puisqu'il y'a ici qu'une seule voix, ça permet de faciliter la lecture, mais en réalité tous ses bouquins c'est plus ou moins la même. Là où dans les frères karamazov tu as tout un tas de personnages ambivalents, avec des opinions tout à fait différente, t'en as un seul dans le carnet, mais une seule voix qui se contredit d'une phrase à l'autre, toutes les voix disparates des romans de dosto sont ici unifiées dans une seule et même voix

c'est le roman parfait pour commencer dosto je trouve

Le 14 août 2022 à 00:07:53 Alcyonae a écrit :
c'est comme cioran tes content de le comprendre tu te sens moins seul

Vrai. Parfois j'ai l'impression qu'il me parle

Le 14 août 2022 à 00:07:32 Madouff2 a écrit :

Le 14 août 2022 à 00:05:23 :

Le 14 août 2022 à 00:03:09 Madouff2 a écrit :

Le 14 août 2022 à 00:00:29 :

Le 13 août 2022 à 23:59:09 Madouff2 a écrit :

Le 13 août 2022 à 23:55:43 :

Le 13 août 2022 à 23:54:01 Madouff2 a écrit :
bah c'est un dialogue intérieur, oui dostoievski était complètement névrosé, mais il est génial comme bouquin, un véritable explorateur de l'âme humaine

Il y a une dynamique, un changement de lieu, bordel il sort au moins

le moment où il croise un gars et il ose enfin ne pas changer de trottoir ce fou

en vrai il est génial, tu vois tout un tas de mécanismes psychologiques tel que la projection, et surtout pour dostoievski la culpabilité inconsciente ce qui le rend malade, aussi bien dans les personnages de ses livres, qu'en vrai avec ses crises d'épilepsie

Bordel not ready pour la fin

lis les autres bouquins de dosto t'as toujours une histoire avec une prostituée comme à la fin des carnets, une résurgence du meurtre symbolique du père, ce qui cause une culpabilité inhérente à dostoievski et à ses ouvrages, une figure presque christique qui doit souffrir pour expier ses péchés, culpabilité l'amenant vers les chemins de la rédemption et de la religion

C'est compliqué pour moi tout son charabia mais je comprends l'esprit
Je suis pas du tout un féru de littérature donc

t'as bien fait de commencer par le carnet des sous sol puisqu'il y'a ici qu'une seule voix, ça permet de faciliter la lecture, mais en réalité tous ses bouquins c'est plus ou moins la même. Là où dans les frères karamazov tu as tout un tas de personnages ambivalents, avec des opinions tout à fait différente, t'en as un seul dans le carnet, mais une seule voix qui se contredit d'une phrase à l'autre, toutes les voix disparates des romans de dosto sont ici unifiées dans une seule et même voix

c'est le roman parfait pour commencer dosto je trouve

Donc j'imagine qu'il y a résolution à la fin du conflit intérieur ou

je vais vous raconter une anecdote sur dosto, je dis dosto car je sais même pas comment s'écrit son nom, vous êtes prêts pour l'anecdote nofake

Le 14 août 2022 à 00:16:39 ARISTIDE123 a écrit :
je vais vous raconter une anecdote sur dosto, je dis dosto car je sais même pas comment s'écrit son nom, vous êtes prêts pour l'anecdote nofake

raconte

Le 14 août 2022 à 00:17:43 :

Le 14 août 2022 à 00:16:39 ARISTIDE123 a écrit :
je vais vous raconter une anecdote sur dosto, je dis dosto car je sais même pas comment s'écrit son nom, vous êtes prêts pour l'anecdote nofake

raconte

dac, alors j'étais sur Paris pendant 5 ans, et comme je suis du genre intello j'étais au fait de toute la culture qu'on peut chopper en se croyant illuminé, sauf que c'était du flan, évidemment je visitais tous les musées mais surtout tous les bars jusqu'à plus soif, la lecture profonde à part les vrais intellos

Le 14 août 2022 à 00:14:56 :

Le 14 août 2022 à 00:07:32 Madouff2 a écrit :

Le 14 août 2022 à 00:05:23 :

Le 14 août 2022 à 00:03:09 Madouff2 a écrit :

Le 14 août 2022 à 00:00:29 :

Le 13 août 2022 à 23:59:09 Madouff2 a écrit :

Le 13 août 2022 à 23:55:43 :

Le 13 août 2022 à 23:54:01 Madouff2 a écrit :
bah c'est un dialogue intérieur, oui dostoievski était complètement névrosé, mais il est génial comme bouquin, un véritable explorateur de l'âme humaine

Il y a une dynamique, un changement de lieu, bordel il sort au moins

le moment où il croise un gars et il ose enfin ne pas changer de trottoir ce fou

en vrai il est génial, tu vois tout un tas de mécanismes psychologiques tel que la projection, et surtout pour dostoievski la culpabilité inconsciente ce qui le rend malade, aussi bien dans les personnages de ses livres, qu'en vrai avec ses crises d'épilepsie

Bordel not ready pour la fin

lis les autres bouquins de dosto t'as toujours une histoire avec une prostituée comme à la fin des carnets, une résurgence du meurtre symbolique du père, ce qui cause une culpabilité inhérente à dostoievski et à ses ouvrages, une figure presque christique qui doit souffrir pour expier ses péchés, culpabilité l'amenant vers les chemins de la rédemption et de la religion

C'est compliqué pour moi tout son charabia mais je comprends l'esprit
Je suis pas du tout un féru de littérature donc

t'as bien fait de commencer par le carnet des sous sol puisqu'il y'a ici qu'une seule voix, ça permet de faciliter la lecture, mais en réalité tous ses bouquins c'est plus ou moins la même. Là où dans les frères karamazov tu as tout un tas de personnages ambivalents, avec des opinions tout à fait différente, t'en as un seul dans le carnet, mais une seule voix qui se contredit d'une phrase à l'autre, toutes les voix disparates des romans de dosto sont ici unifiées dans une seule et même voix

c'est le roman parfait pour commencer dosto je trouve

Donc j'imagine qu'il y a résolution à la fin du conflit intérieur ou

non, c'est bien pour ça qu'il a de multiples voix intérieures qui se contredisent, il a toujours joué avec son jardin et son labyrinthe psychique, comme beaucoup d'artiste en réalité. Il a joué avec sa névrose, et il avait une sensibilité assez poussée, comme on peut le voir par sa compréhension de la femme un peu à la manière des poètes, et sa sensibilité au niveau des enfants.

Gainsbourg, lui aussi disait dans un entretien, dans le bouquin "gainsbourg raconte sa mort" que justement il ne voulait pas être analysé, parce qu'il craignait que cela nuise à sa créativité, lui aussi jouait avec son symptôme, comme dostoievski à travers l'art, mais tous 2 ont toujours eu des conflits intérieurs

Quand tu lis dosto, l'enfer et le paradis ne sont pas extérieurs, mais intérieur à nous même, c'est par cette ouverture sur lui même qu'il a pu explorer une partie de l'âme humaine