Salut les kheys
J'ai fait un rêve étrange et je souhaiterais que vous l'interprétiez en mode psychanalyse freudienne.
Voilà :
Je suis dans une basse-cour, j'ignore comment j'ai atterri là (je suis un citadin qui méprise fortement les manants des campagnes). Bref, un vieux consanguin squelettique octogénaire s'approche de moi. Il sent la sueur séchée et la vieille pisse, et me sourit de façon perverse, laissant apparaître trois chicots jaunis en mode Gollum dans Le Hobbit.
Il me dit "Aimes-tu les oeufs à la coque bio" ?
Bon déjà, qu'un clodo abject et visqueux m'adresse la parole, ça me débecte. Mais qu'en plus il me vomisse un discours écolo-gauchiste, je vous raconte pas.
Je ne gaspille pas mon énergie à lui répondre. Je tente de me barrer, mais même quand je lui tourne le dos il réapparaît toujours devant moi le batard.
Et là sans transition je me retrouve dans un poulailler, ou plutôt devrais-je dire dans un égout à ciel ouvert. Tout n'est que tas de pailles couvert de chiures de poules, de cadavres de poules à la décomposition bien avancée, et puis y'avait ce fumet... Différent des autres. Cette odeur familière qui rappelait mes heures solitaires passées en compagnie de ma main d....[du foutre humain].
Là, le clodo à bretelles me sort :
"je vais te dire comment on fait des oeufs à la coque bio. Aucun additif, tout est na-tu-rel".
Et là, paralysé de terreur, j'assiste à une scène surréaliste. Le mec sélectionne une poule en train de couver, il la soulève et la viole sans sommation.
Bien sûr, l'animal caquette et tente de voler, en vain. Des plumes se perdent dans les airs, et le fermier pervers m'explique :
"tu avisodomises le gallinacé au moment où il commence à pondre. Ton gland heurte le sommet de l'oeuf et le brise. Tu ressors rapidement le petit Jésus avant qu'il vomisse son eau bénite et tu recueilles l'oeuf pondu qui est fendu, prêt à être dégusté avec des morceaux de pain grillé. Voilou".
Là je me mets à hurler et je me réveille, perplexe.
Vos avis ?