[CRAQUAGE] Pédocriminalité, j'ai besoin de parler

Le 09 mai 2022 à 19:05:21 :
Bordel, l'auteur s'est fait molester dans son enfance et maintenant, il passe son temps à faire des pavés moralisateurs sur le 18-25, (sur le 18-25 quoi, l'un des endroits du net français rempli d'individus les moins fréquentables, les moins biens-pensants et les plus déviants de France) dès qu'il voit le moindre enfant ou la moindre créature imaginaire à l'allure infantile souffrir

Tu as eu tes propres problèmes, mais n'empêche pas les gens vivre leur vie en regardant les œuvres imaginaires qui leur plaisent, surtout que les gens n'accordent pas tu tout la même importance que toi sur les éléments que tu dénonces ; ce n'est absolument pas ce qui intéresse les spectateurs de l'animé.

Tu fais le moralisateur, mais tu as quand même sciemment choisi de faire un métier qui terrorise les enfants et leur fait mal ; n'oublie pas que ton job fait hurler de malheureux gosses en leur arrachant les dents et en trifouillant dans leur bouche dans ton métier de dentiste pour gosses, alors arrête de jouer le paladin et laisse le forum tranquille.
Moi ce que je trouve malsain, c'est que tu fasses un métier qui fasse jaillir du sang de la bouche des enfants, sous tes yeux, ces yeux même qui sont soit-disant choqués par de simples dessins animés. Tu fais jaillir du sang de la bouche des enfants dans la vie réelle, mais ça, ça ne te choque pas, non, c'est normal pour toi d'exercer un métier après le traumatisme que tu as vécu. Tu aurais pu choisir n'improte quel métier plus doux envers les enfants, mais non, c'est bel et bien ce métier là que tu as choisi.

Pauvre merde

Le 06 juillet 2022 à 19:21:11 :
Courage khey tu as l'air d'être une bonne personne qui essaie de faire le bien autour d'elle à son niveau, merci
Va te changer les idées ce soir

Merci les kheys. J'arrive même pas à mettre des mots là dessus encore j'ai juste plus envie de rien faire.

Je poste ici parce que j'ai nulle part ailleurs où le dire et que le balancer sans utiliser ma voix ni mon nom me fait du bien.

J'ai absolument haï la journée d'aujourd'hui avec cette gamine.

J'ai haï le fait d'avoir deviné en la voyant qu'elle avait subi des agressions sexuelles. J'ai haï le fait d'avoir senti dans sa posture, ses manières de tout-petit, ses angoisses et ses tics nerveux qu'elle avait vécu ça.

Putain ça m'a foutu les boules quand son assistante sociale (qui l'amenait) a confirmé ce que je craignais. Parce que ça se VOYAIT. Parce que ça les mine, ces gosses.

Quand elle était sur mon fauteuil et qu'elle disait "me touchez pas, s'il vous plaît, me touchez pas" comment j'étais censé gérer ça ?

J'aurais bien délégué à quelqu'un d'autre mais il devait y avoir "quelque chose" dans mon ton ou ma présence qui l'a rassurée parce qu'elle n'a accepté personne d'autre dans la salle, ni mon titulaire (à qui elle a dit de sortir violemment), ni aucune assistante. Peut être que c'était le fait de lui avoir glissé "je sais ce que tu ressens" avec une sincérité qui a dû percer, c'est peut être la distance prudente que je mettais dans chacun de mes gestes ou la douceur que j'essayais de mettre dans mon regard. En tout cas elle n'a pas voulu d'un autre soignant près d'elle.

Du coup j'étais à la fois celui qui POUVAIT l'aider... et celui qui en avait le moins la capacité mentale.

Je n'arrivais pas à rester rationnel. J'arrivais pas à oublier que son corps avait été touché et malmené alors qu'elle avait à peine 10 ANS. COMMENT on peut en arriver à faire ça à des gosses ? J'arrivais pas à me sortir de la tête que son âme autant que son corps était abîmé, que ses tics auraient pu être les miens, que sa façon de se recroqueviller sur le fauteuil ou de ne pas répondre auraient pu être mes mécanismes de défense quand j'avais son âge. Y avait quelque chose de douloureux sous ces mains tordues, ces yeux qui fuyaient et cette désinvolture faussement rebelle de gamin qui connaît déjà les travers des grands.

C'est nul, et j'ai pas d'autre mot cette fois, d'être déchiré entre "je comprends" et "je ne peux pas encaisser".

Et ça me mettait en colère autant que ce que ça me minait de tristesse. Ces petits méritent pas d'avoir un arpent d'enfer entre leurs idées d'enfant.

Le 06 juillet 2022 à 19:17:48 :
Courage khey j’espère vraiment que tu vas pouvoir aller de l’avant

J'espère aussi bordel.

Le 06 juillet 2022 à 20:05:30 :
Perso j'ai pas lu non plus. ça a l'air chiant et banal

Gentil de up en tout cas

Le 06 juillet 2022 à 20:10:07 :
Je poste ici parce que j'ai nulle part ailleurs où le dire et que le balancer sans utiliser ma voix ni mon nom me fait du bien.

J'ai absolument haï la journée d'aujourd'hui avec cette gamine.

J'ai haï le fait d'avoir deviné en la voyant qu'elle avait subi des agressions sexuelles. J'ai haï le fait d'avoir senti dans sa posture, ses manières de tout-petit, ses angoisses et ses tics nerveux qu'elle avait vécu ça.

Putain ça m'a foutu les boules quand son assistante sociale (qui l'amenait) a confirmé ce que je craignais. Parce que ça se VOYAIT. Parce que ça les mine, ces gosses.

Quand elle était sur mon fauteuil et qu'elle disait "me touchez pas, s'il vous plaît, me touchez pas" comment j'étais censé gérer ça ?

J'aurais bien délégué à quelqu'un d'autre mais il devait y avoir "quelque chose" dans mon ton ou ma présence qui l'a rassurée parce qu'elle n'a accepté personne d'autre dans la salle, ni mon titulaire (à qui elle a dit de sortir violemment), ni aucune assistante. Peut être que c'était le fait de lui avoir glissé "je sais ce que tu ressens" avec une sincérité qui a dû percer, c'est peut être la distance prudente que je mettais dans chacun de mes gestes ou la douceur que j'essayais de mettre dans mon regard. En tout cas elle n'a pas voulu d'un autre soignant près d'elle.

Du coup j'étais à la fois celui qui POUVAIT l'aider... et celui qui en avait le moins la capacité mentale.

Je n'arrivais pas à rester rationnel. J'arrivais pas à oublier que son corps avait été touché et malmené alors qu'elle avait à peine 10 ANS. COMMENT on peut en arriver à faire ça à des gosses ? J'arrivais pas à me sortir de la tête que son âme autant que son corps était abîmé, que ses tics auraient pu être les miens, que sa façon de se recroqueviller sur le fauteuil ou de ne pas répondre auraient pu être mes mécanismes de défense quand j'avais son âge. Y avait quelque chose de douloureux sous ces mains tordues, ces yeux qui fuyaient et cette désinvolture faussement rebelle de gamin qui connaît déjà les travers des grands.

C'est nul, et j'ai pas d'autre mot cette fois, d'être déchiré entre "je comprends" et "je ne peux pas encaisser".

Et ça me mettait en colère autant que ce que ça me minait de tristesse. Ces petits méritent pas d'avoir un arpent d'enfer entre leurs idées d'enfant.

force à toi.

Le 06 juillet 2022 à 20:10:07 :
Je poste ici parce que j'ai nulle part ailleurs où le dire et que le balancer sans utiliser ma voix ni mon nom me fait du bien.

J'ai absolument haï la journée d'aujourd'hui avec cette gamine.

J'ai haï le fait d'avoir deviné en la voyant qu'elle avait subi des agressions sexuelles. J'ai haï le fait d'avoir senti dans sa posture, ses manières de tout-petit, ses angoisses et ses tics nerveux qu'elle avait vécu ça.

Putain ça m'a foutu les boules quand son assistante sociale (qui l'amenait) a confirmé ce que je craignais. Parce que ça se VOYAIT. Parce que ça les mine, ces gosses.

Quand elle était sur mon fauteuil et qu'elle disait "me touchez pas, s'il vous plaît, me touchez pas" comment j'étais censé gérer ça ?

J'aurais bien délégué à quelqu'un d'autre mais il devait y avoir "quelque chose" dans mon ton ou ma présence qui l'a rassurée parce qu'elle n'a accepté personne d'autre dans la salle, ni mon titulaire (à qui elle a dit de sortir violemment), ni aucune assistante. Peut être que c'était le fait de lui avoir glissé "je sais ce que tu ressens" avec une sincérité qui a dû percer, c'est peut être la distance prudente que je mettais dans chacun de mes gestes ou la douceur que j'essayais de mettre dans mon regard. En tout cas elle n'a pas voulu d'un autre soignant près d'elle.

Du coup j'étais à la fois celui qui POUVAIT l'aider... et celui qui en avait le moins la capacité mentale.

Je n'arrivais pas à rester rationnel. J'arrivais pas à oublier que son corps avait été touché et malmené alors qu'elle avait à peine 10 ANS. COMMENT on peut en arriver à faire ça à des gosses ? J'arrivais pas à me sortir de la tête que son âme autant que son corps était abîmé, que ses tics auraient pu être les miens, que sa façon de se recroqueviller sur le fauteuil ou de ne pas répondre auraient pu être mes mécanismes de défense quand j'avais son âge. Y avait quelque chose de douloureux sous ces mains tordues, ces yeux qui fuyaient et cette désinvolture faussement rebelle de gamin qui connaît déjà les travers des grands.

C'est nul, et j'ai pas d'autre mot cette fois, d'être déchiré entre "je comprends" et "je ne peux pas encaisser".

Et ça me mettait en colère autant que ce que ça me minait de tristesse. Ces petits méritent pas d'avoir un arpent d'enfer entre leurs idées d'enfant.

Tu peux pas continuer comme ça il faut absolument que tu refuses de soigner ce genre d'enfants

Le 06 juillet 2022 à 22:05:43 :

Le 06 juillet 2022 à 20:10:07 :
Je poste ici parce que j'ai nulle part ailleurs où le dire et que le balancer sans utiliser ma voix ni mon nom me fait du bien.

J'ai absolument haï la journée d'aujourd'hui avec cette gamine.

J'ai haï le fait d'avoir deviné en la voyant qu'elle avait subi des agressions sexuelles. J'ai haï le fait d'avoir senti dans sa posture, ses manières de tout-petit, ses angoisses et ses tics nerveux qu'elle avait vécu ça.

Putain ça m'a foutu les boules quand son assistante sociale (qui l'amenait) a confirmé ce que je craignais. Parce que ça se VOYAIT. Parce que ça les mine, ces gosses.

Quand elle était sur mon fauteuil et qu'elle disait "me touchez pas, s'il vous plaît, me touchez pas" comment j'étais censé gérer ça ?

J'aurais bien délégué à quelqu'un d'autre mais il devait y avoir "quelque chose" dans mon ton ou ma présence qui l'a rassurée parce qu'elle n'a accepté personne d'autre dans la salle, ni mon titulaire (à qui elle a dit de sortir violemment), ni aucune assistante. Peut être que c'était le fait de lui avoir glissé "je sais ce que tu ressens" avec une sincérité qui a dû percer, c'est peut être la distance prudente que je mettais dans chacun de mes gestes ou la douceur que j'essayais de mettre dans mon regard. En tout cas elle n'a pas voulu d'un autre soignant près d'elle.

Du coup j'étais à la fois celui qui POUVAIT l'aider... et celui qui en avait le moins la capacité mentale.

Je n'arrivais pas à rester rationnel. J'arrivais pas à oublier que son corps avait été touché et malmené alors qu'elle avait à peine 10 ANS. COMMENT on peut en arriver à faire ça à des gosses ? J'arrivais pas à me sortir de la tête que son âme autant que son corps était abîmé, que ses tics auraient pu être les miens, que sa façon de se recroqueviller sur le fauteuil ou de ne pas répondre auraient pu être mes mécanismes de défense quand j'avais son âge. Y avait quelque chose de douloureux sous ces mains tordues, ces yeux qui fuyaient et cette désinvolture faussement rebelle de gamin qui connaît déjà les travers des grands.

C'est nul, et j'ai pas d'autre mot cette fois, d'être déchiré entre "je comprends" et "je ne peux pas encaisser".

Et ça me mettait en colère autant que ce que ça me minait de tristesse. Ces petits méritent pas d'avoir un arpent d'enfer entre leurs idées d'enfant.

Tu peux pas continuer comme ça il faut absolument que tu refuses de soigner ce genre d'enfants

Et qui les soignera du coup ? Elle en a vu 10 avant, a été à l'hôpital, personne ne l'a touchée cette gamine.

Le 06 juillet 2022 à 22:25:08 :

Le 06 juillet 2022 à 22:05:43 :

Le 06 juillet 2022 à 20:10:07 :
Je poste ici parce que j'ai nulle part ailleurs où le dire et que le balancer sans utiliser ma voix ni mon nom me fait du bien.

J'ai absolument haï la journée d'aujourd'hui avec cette gamine.

J'ai haï le fait d'avoir deviné en la voyant qu'elle avait subi des agressions sexuelles. J'ai haï le fait d'avoir senti dans sa posture, ses manières de tout-petit, ses angoisses et ses tics nerveux qu'elle avait vécu ça.

Putain ça m'a foutu les boules quand son assistante sociale (qui l'amenait) a confirmé ce que je craignais. Parce que ça se VOYAIT. Parce que ça les mine, ces gosses.

Quand elle était sur mon fauteuil et qu'elle disait "me touchez pas, s'il vous plaît, me touchez pas" comment j'étais censé gérer ça ?

J'aurais bien délégué à quelqu'un d'autre mais il devait y avoir "quelque chose" dans mon ton ou ma présence qui l'a rassurée parce qu'elle n'a accepté personne d'autre dans la salle, ni mon titulaire (à qui elle a dit de sortir violemment), ni aucune assistante. Peut être que c'était le fait de lui avoir glissé "je sais ce que tu ressens" avec une sincérité qui a dû percer, c'est peut être la distance prudente que je mettais dans chacun de mes gestes ou la douceur que j'essayais de mettre dans mon regard. En tout cas elle n'a pas voulu d'un autre soignant près d'elle.

Du coup j'étais à la fois celui qui POUVAIT l'aider... et celui qui en avait le moins la capacité mentale.

Je n'arrivais pas à rester rationnel. J'arrivais pas à oublier que son corps avait été touché et malmené alors qu'elle avait à peine 10 ANS. COMMENT on peut en arriver à faire ça à des gosses ? J'arrivais pas à me sortir de la tête que son âme autant que son corps était abîmé, que ses tics auraient pu être les miens, que sa façon de se recroqueviller sur le fauteuil ou de ne pas répondre auraient pu être mes mécanismes de défense quand j'avais son âge. Y avait quelque chose de douloureux sous ces mains tordues, ces yeux qui fuyaient et cette désinvolture faussement rebelle de gamin qui connaît déjà les travers des grands.

C'est nul, et j'ai pas d'autre mot cette fois, d'être déchiré entre "je comprends" et "je ne peux pas encaisser".

Et ça me mettait en colère autant que ce que ça me minait de tristesse. Ces petits méritent pas d'avoir un arpent d'enfer entre leurs idées d'enfant.

Tu peux pas continuer comme ça il faut absolument que tu refuses de soigner ce genre d'enfants

Et qui les soignera du coup ? Elle en a vu 10 avant, a été à l'hôpital, personne ne l'a touchée cette gamine.

Tu ne lui serviras à rien si tu te détruis toi même ma clé Personne ne te dit de ne pas les soigner du tout, mais pour l'instant, préférer les déléguer tant que tu n'as pas plus l'habitude, si j'ai bien comprit tu es diplômé depuis peu de temps, laisses toi du temps

Le 06 juillet 2022 à 11:41:33 :

Le 05 juillet 2022 à 21:21:59 :

Le 04 juillet 2022 à 16:12:06 :

Le 04 juillet 2022 à 15:15:06 :

Le 04 juillet 2022 à 14:59:01 :

Le 03 juillet 2022 à 19:43:35 :

Le 03 juillet 2022 à 19:38:56 :

Le 03 juillet 2022 à 19:26:30 :

Le 03 juillet 2022 à 19:20:47 :

Le 03 juillet 2022 à 19:13:51 :
Le témoignage du khey était trop émouvant en plus

On te croit The-Tumult t'es un géant

Oui, c'est vrai

Du coup, on sait si l'op s'est fait ban temporairement ou déf? (j'étais pas sur el famoso topic)

Tout dépends de s'il a de la CHANCE

C'était donc si grave que ça, ce qui s'était passé sur ce topic
Le pauvre...

Non c'était un peu naze en vrai il y avait juste des types qui répétaient que la fille était stupide de pas avoir dénoncé son agresseur et que n'importe quel gamin intelligent ou bien éduqué le ferait. Disons que ça a mis ameltoblaste hors de lui et qu'il est sorti de ses gonds

Ce forum, sans déconner
A les croire, à 10 ans, ils avaient déjà tout compris à la vie, déjà autonomes parce que "très intelligents et très éduqués" On est tous des HPI ici après tout

Comme si une enfant pouvait comprendre ce qui lui arrive et parler dans l'heure qui suit...
Et même si elle comprenait ce qui lui arrive (qu'elle était "plus intelligente et plus éduquée"), une simple menace envers elle ou sa famille aurait suffi à la faire taire. Un enfant est facilement manipulable et encore plus si on l'a brisé.

Carrément, mais ça c'est difficile à envisager quand on connaît pas le sujet.
Et ce qui m'énerve, c'est pas le fait de ne pas savoir qu'un enfant est complètement démuni face à ça : c'est la certitude avec laquelle certains affirment qu'eux auraient fait mieux, que leur enfant ferait mieux également.

> Parce que c'est la certitude que le cercle va se poursuivre et que "les gens" font en sorte de ne pas voir et de partir du principe que ça n'arrive qu'aux autres.

Malheureusement, beaucoup d'entre nous ne retiennent la leçon que lorsqu'il est trop tard. Il faut toujours attendre qu'un malheur frappe personnellement pour qu'on s'en rende compte. "Si ça arrive aux autres, alors ce sont les autres qui ne sont pas assez prudents." Beaucoup raisonnent comme ça. Ca doit être dans la nature humaine.

qui veut admettre que son fils son frère sa nièce ou qui que ce soit peut avoir été violé dans l'enfance en même temps ?

N'importe qui pourvu d'une décence

C'est pas de la décence c'est être humain quille, le cerveau ne peut juste pas assimiler ça comme si c'était rien

Le 07 juillet 2022 à 07:55:08 :
Force l'op,tu as l'air d'une bonne personne

Et Dieu sait que toutes les personnes vivant ça ne le deviennent pas

Le 07 juillet 2022 à 08:02:41 :

Le 07 juillet 2022 à 07:55:08 :
Force l'op,tu as l'air d'une bonne personne

Et Dieu sait que toutes les personnes vivant ça ne le deviennent pas

Le nombre de mecs ou de meufs sexuellement agressés qu'on voit en psy est hallucinant

Le 07 juillet 2022 à 07:53:02 :

Le 06 juillet 2022 à 11:41:33 :

Le 05 juillet 2022 à 21:21:59 :

Le 04 juillet 2022 à 16:12:06 :

Le 04 juillet 2022 à 15:15:06 :

Le 04 juillet 2022 à 14:59:01 :

Le 03 juillet 2022 à 19:43:35 :

Le 03 juillet 2022 à 19:38:56 :

Le 03 juillet 2022 à 19:26:30 :

Le 03 juillet 2022 à 19:20:47 :

Le 03 juillet 2022 à 19:13:51 :
Le témoignage du khey était trop émouvant en plus

On te croit The-Tumult t'es un géant

Oui, c'est vrai

Du coup, on sait si l'op s'est fait ban temporairement ou déf? (j'étais pas sur el famoso topic)

Tout dépends de s'il a de la CHANCE

C'était donc si grave que ça, ce qui s'était passé sur ce topic
Le pauvre...

Non c'était un peu naze en vrai il y avait juste des types qui répétaient que la fille était stupide de pas avoir dénoncé son agresseur et que n'importe quel gamin intelligent ou bien éduqué le ferait. Disons que ça a mis ameltoblaste hors de lui et qu'il est sorti de ses gonds

Ce forum, sans déconner
A les croire, à 10 ans, ils avaient déjà tout compris à la vie, déjà autonomes parce que "très intelligents et très éduqués" On est tous des HPI ici après tout

Comme si une enfant pouvait comprendre ce qui lui arrive et parler dans l'heure qui suit...
Et même si elle comprenait ce qui lui arrive (qu'elle était "plus intelligente et plus éduquée"), une simple menace envers elle ou sa famille aurait suffi à la faire taire. Un enfant est facilement manipulable et encore plus si on l'a brisé.

Carrément, mais ça c'est difficile à envisager quand on connaît pas le sujet.
Et ce qui m'énerve, c'est pas le fait de ne pas savoir qu'un enfant est complètement démuni face à ça : c'est la certitude avec laquelle certains affirment qu'eux auraient fait mieux, que leur enfant ferait mieux également.

> Parce que c'est la certitude que le cercle va se poursuivre et que "les gens" font en sorte de ne pas voir et de partir du principe que ça n'arrive qu'aux autres.

Malheureusement, beaucoup d'entre nous ne retiennent la leçon que lorsqu'il est trop tard. Il faut toujours attendre qu'un malheur frappe personnellement pour qu'on s'en rende compte. "Si ça arrive aux autres, alors ce sont les autres qui ne sont pas assez prudents." Beaucoup raisonnent comme ça. Ca doit être dans la nature humaine.

qui veut admettre que son fils son frère sa nièce ou qui que ce soit peut avoir été violé dans l'enfance en même temps ?

N'importe qui pourvu d'une décence

C'est pas de la décence c'est être humain quille, le cerveau ne peut juste pas assimiler ça comme si c'était rien

On demande pas leur avis aux enfants, c'est pas les parents ou les proches que je vais plaindre. Le devoir d'un adulte, c'est d'admettre a minima ce qui se passe. Zéro compromis là-dessus.

Je sais pas si c'est lié à hier mais je suis malade comme un chien aujourd'hui, pas dormi et la force de rien faire du tout.

Il faudrait que j'appelle pour prendre rdv avec la juriste afin d'être renseigné sur les procédures de plainte. Mais j'arrive pas à rassembler suffisamment de courage pour faire ça. Je sais même pas si ça m'apportera grand chose, à part du stress.

Kheyou

As-tu parlé avec cette petite du vécu que vous avez en commun? Lui faire comprendre qu'elle n'est pas seule, de ne pas s'isoler, éventuellement la guider?

Aussi, tu aimes ce métier, mais tu sembles découvrir les aspects les moins agréables de celui-ci, qui risquent de te faire craquer. Tu devras faire des contentions à des personnes récalcitrantes, fréquenter des enfants angoissés qui hurlent, soigner et rassurer des patients qui portent le même prénom que ton agresseur, et maintenant t'occuper d'enfants victimes comme toi. Des enfants comme elle, tu risques d'en rencontrer plus d'un durant ta carrière.

J'ai l'impression que tu es en plein doute, kheyou, mais peut-être que je me trompe. Néanmoins, n'oublie pas de ne pas faire de surmenage, et si tu doutes, alors respire un bon coup et pose-toi les bonnes questions:

Veux-tu continuer ce métier?
T'apporte-il plus de joie ou plus de souffrances au fond?
Pourras-tu supporter ces situations à ce rythme? Si non, n'est-il pas mieux pour l'instant de faire une pause dans tes études pour te soigner et te ressourcer, et reprendre le poste après?
Ces rencontres avec de tels patients, penses-tu qu'elles peuvent, un jour, devenir bénéfiques pour toi (sentiment d'être utile, pouvoir comprendre, guider, soigner et rassurer ces enfants mieux que personne, etc...)?
Ou bien penses-tu qu'elles vont te briser tôt ou tard, avec ou sans aide psy?
Si tu ne peux plus exercer, quel autre métier pourrais-tu faire, avec autant d'entrain?
Etc...

Il n'y a que toi qui connais les réponses.
Perso, je pense que tu devrais te mettre au vert un moment, histoire de digérer tout ça, de prendre le temps qu'il faudra pour te soigner, de décider de ce que tu veux faire par rapport à ton agresseur, etc. Ensuite, tu retentes le coup avec ce métier. Mais vraiment, là je pense que c'est le repos qui s'impose.

Le 07 juillet 2022 à 14:06:09 :
Kheyou

As-tu parlé avec cette petite du vécu que vous avez en commun? Lui faire comprendre qu'elle n'est pas seule, de ne pas s'isoler, éventuellement la guider?

Non, pas directement, mais je pense qu'elle l'a senti.

Aussi, tu aimes ce métier, mais tu sembles découvrir les aspects les moins agréables de celui-ci, qui risquent de te faire craquer. Tu devras faire des contentions à des personnes récalcitrantes, fréquenter des enfants angoissés qui hurlent, soigner et rassurer des patients qui portent le même prénom que ton agresseur, et maintenant t'occuper d'enfants victimes comme toi. Des enfants comme elle, tu risques d'en rencontrer plus d'un durant ta carrière.

Ça fait longtemps que je suis lucide là-dessus. C'est juste que maintenant j'ose poser les questions.

J'ai l'impression que tu es en plein doute, kheyou, mais peut-être que je me trompe. Néanmoins, n'oublie pas de ne pas faire de surmenage, et si tu doutes, alors respire un bon coup et pose-toi les bonnes questions:

Veux-tu continuer ce métier?

Absolument.

T'apporte-il plus de joie ou plus de souffrances au fond?

C'est ma principale motivaiton pour me lever le matin.

Pourras-tu supporter ces situations à ce rythme? Si non, n'est-il pas mieux pour l'instant de faire une pause dans tes études pour te soigner et te ressourcer, et reprendre le poste après?

Mes études sont bouclées c'est le moment de commencer à travailler.

Ces rencontres avec de tels patients, penses-tu qu'elles peuvent, un jour, devenir bénéfiques pour toi (sentiment d'être utile, pouvoir comprendre, guider, soigner et rassurer ces enfants mieux que personne, etc...)?

90% d'entre eux le sont déjà.

Ou bien penses-tu qu'elles vont te briser tôt ou tard, avec ou sans aide psy?

Je ne sais pas.

Si tu ne peux plus exercer, quel autre métier pourrais-tu faire, avec autant d'entrain?

Aucun, à ma connaissance. Mon deuxième métier est trop précaire et instable pour que je souhaite en faire mon unique source de revenus.

Etc...

Il n'y a que toi qui connais les réponses.
Perso, je pense que tu devrais te mettre au vert un moment, histoire de digérer tout ça, de prendre le temps qu'il faudra pour te soigner, de décider de ce que tu veux faire par rapport à ton agresseur, etc. Ensuite, tu retentes le coup avec ce métier. Mais vraiment, là je pense que c'est le repos qui s'impose.

Un an et demi sans vacances ça commence à cogner. J'ai prévu de me ménager du temps cet automne et peut être prendre enfin une semaine pour Noël.