[CHANSON] Viens voir...

...les golemins
Voir les avortins
Voir les trisotins
Qui arrivent
Viens voir les golemins
Voir les mongolins
Voir les célestins
Qui arrivent

Les golémins ont installé leurs centres
Ils ont dressé leurs seringues
Entendu les chantres
Les golémins ont parcouru les faubourgs
Ils sont devenus dingues
A grand renfort de tambour
Devant le centre une affiche peinte de vert
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays, les golemins

Viens voir les golemins
Voir les avortins
Voir les trisotins
Qui arrivent
Viens voir les golemins
Voir les mongolins
Voir les célestins
Qui arrivent

Si vous voulez voir confondus les golemins
Dans une histoire un peu triste
Où rien ne s'arrange à la fin
Si vous aimez voir trembler les bots lrem
Être taxé de conspirationniste
Ou rire du malheur des golems
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous les masques les aiguilles vont se planter
Quand à vingt heures les soignants applaudis
Ils vont renaître à la vie, les golemins

Viens voir les golemins
Voir les avortins
Voir les trisotins
Qui arrivent
Viens voir les golemins
Voir les mongolins
Voir les célestins
Qui arrivent

Les golemins ont démonté leurs centres
Ils ont jeté leurs seringues
Le silence remplace les chantres
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
Une défaillance du myocarde
Et une angoisse sans fin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l'instant ils traversent dans la nuit
D'autres villages endormis, les golemins

Viens voir les golemins
Voir les avortins
Voir les trisotins
Qui arrivent
Viens voir les golemins
Voir les mongolins
Voir les célestins
Qui arrivent

Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Macron en ce temps-là
Nous retirait nos droits
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble Lavy
Nous servait d'alibi
Ne payait pas de mine
C’est là qu'on s'est perdus
Moi qui criais AHI
Et toi qui éternue

Les golems, les golems
Ça voulait dire
On est peureux
Les golems, les golems
Nous nous piquions un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui tendions nos faux pass
Et bien que miséreux
Et traité comme des gueux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelques bistrots
Contre un bon repas chaud
Nous prenaient nos papiers
Nous récitions nos droits
Le masque sous le nez
En oubliant le froid

Les golems, les golems,
Ça voulait dire
Tu es soumis
Les golems, les golems,
Nous avions l'instinct de survie

Souvent il m'arrivait
Devant mon vieux pc
De passer des nuits blanches
Relisant un topax
Moquant les antivax
Ecrit par une clenche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café crème
Épuisés mais ravis
Préparés par nous-même
Et qu'on aime Lavy

Les golems, les golems
Ça voulait dire
Toutes les doses
Les golems, les golems
Sur instagram, avec leur passe, prenaient la pose

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
Et dans un restaurant
Je cherche Lavy Davant
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Lavy Davant est triste
Et les dosés sont morts

Les golems, les golems,
Voulaient le fun,
Et puis c'est tout
Les golems, les golems
Sont tous partis au fond du trou