Ces gens futiles qui laissent les choses de la vie pour celles de la pensée ressemblent à ces papillons trompés qui quittent les fleurs pour venir se brûler aux lampes.
Un homme véritable, il suit ses instincts naturels et basta; il travaille manuellement, crée, pense, agit mais jamais il ne s'assied pathétiquement pour subir passivement des phrases qui étiolent l'être.
Pas étonnant que les lettrés soient si peu masculins : il n'y a pas plus faible et inverti qu'un grand lecteur.
J'aime me gausser devant ces uranistes qui exhibent leur pédérastie en lisant en public ou en conservant des livres chez eux : ils montrent tout de suite aux femmes qu'elles ne doivent rien attendre d'eux sinon un confident.