je PASSE bientôt le BREVET :peur:
Chapitre 23: Révolution de Palais
Musique d'ambiance: https://youtu.be/VMDNOvxo3Qo?list=RDMM
B: Abandonner.
-Non. Je ne veux plus te suivre.
Vous tournez le dos au chemin de Lumière. Mais dans vous apparait Léa, vous épiant.
-Pourquoi t'entêter à refuser ta destinée ?
-Ce n'est pas possible Célestin. Bientôt tu le comprendras.
-Je ne veux plus de ce Voyage. Je le refuse ! Comprends tu ça Léa ? Je...Gnh...
Vous tombez à genoux en vous tenant le poignet. Votre main droite provoque une horrible douleur. Vous avez le sentiment qu'elle est possédée par une force supérieure se mouvant dans votre corps. Léa s'approche de vous et s'accroupie à votre niveau.
-Célestin, on ne peut échapper à son destin.
-... Si ! Il suffit... Aaaargh... Que je ne suive plus cette Lumière...
-Regarde Célestin, regarde mieux.
Vous regardez autour de vous, vous voyez une infinité de filaments de lumières partant de votre main et vous montrant toutes les directions possible. Vous êtes encerclés !
-Quoi que tu fasses, tout se réalisera.
Vous vous effondrez par terre en larmes. La douleur, les regrets et les remords vous rongent. Vous êtes condamnés.
-Je... ne veux plus avancer... Je n'en peux plus...
-Et pourtant tu le feras Célestin. C'est ainsi.
-Le Kaserat est sur sa fin. Bientôt la Crypte va à nouveau s'ouvrir. Elle t'attend.
Léa disparait, vous laissant seul avec vos larmes et les chemins de lumières.
Dans le cœur du Kaserat, sa capitale, un grand avion doré atterrit en trombe. De sa soute en sort une dizaine de médecins avec dans un brancard le Prince du Rin hurlant de douleur !
-Son altesse princière est grièvement blessé !
-Ses pouvoirs sont si puissants ! Comment est-ce possible ?
-Ô Dieux ! Grands Dieux ! Protégez votre fils !
Son altesse princière est emmené dans une grande pièce ou une trentaines de chirurgiens avec des machines puissantes et complexes s'affairent sur le corps de leur souverain.
-Sa dégénérescence s'intensifie ! Vite !
-Il faut le mettre dans son bain avant une dégradation trop importante ! La décomposition peut encore être limitée !
Le Prince est déshabillé, sa cape brodée et son turban d'or sont totalement retirés. Son corps vieux et rachitique est en piteux état. On plante sur la presque totalité du corps du malade de nombreuses aiguilles infusant désinfectants et antidouleurs. Plusieurs tubes sont enfoncés dans sa bouche pour maintenir sa respiration. Pour autant le monarque continue de souffrir. Les appareils de mesures continuent de paniquer.
La civière du Prince est soulevée par un bras mécanique et surveillé par de nombreux docteurs et chirurgiens. Certains infirmiers en combinaison intégrale approchent le malade d'une énorme cuve haute et large de plusieurs mètres. Elle est remplie d'une solution brûlante, tirant légèrement sur le vert et éclairé par une lumière jaune. Par l'un des hublots de la cuve les médecins regardent le Prince s'assoupir au fond de son bain.
-Il ne pourra pas en sortir avant au moins un mois.
-Mais pourquoi refuser qu'on lui change son corps ? Il aurait pu nous permettre au moins de renouveler sa peau...
-Est-ce... ma main ? Cette peau est si lisse.. On dirait celle d'un jeune garçon...
-Mes pieds sont si légers... Mais ?
-Les docteurs ! Ils m'ont transplantés dans le corps d'un clone dans mon sommeil !
Le Prince se lève de son lit dans le corps d'un jeune homme et déambule dans les couloirs du palais.
-Allez ! Montrez vous ! Que ceux qui ont osés transgresser cet interdit affrontent ma fureur !
Le Prince en passant devant une pièce dotée de beaux miroirs s'arrête... En voyant son reflet il n'en croit pas ses yeux. Il s'en approche tout en touchant son visage si enfantin.
-C'est... C'est comme si j'étais revenu un siècle en arrière...
Le Prince se met à danser dans les couloirs en sautillant de joie !
-Mes membres sont si souples ! Je ne sens ni douleur, ni même engourdissement ! Ha ha ha ! Et moi qui redoutais la transplantation !
Tout d'un coup le Prince s'arrête. Il sent comme une gêne dans sa main. Cette dernière a une petite égratignure perlant du sang. Mais trés vite elle se déchire sur toute la longueur du bras et une plaie béante s'ouvre et saigne abondamment !
Il en est de même pour l'une de ses jambe ! Les plaies sont si grandes que les membres commencent à tomber un par un !
-Oh non ! Je fais un rejet ! Je ne veux pas finir comme ça !
Le Prince se transforme lentement une bouillie de chair suintant un liquide rouge. Dans un dernier crie de désespoir il appelle une dernière fois au secours.
-Allons, allons cher frère. On fait un mauvais rêve ?
Musique d'ambiance: https://youtu.be/0UkVcKSBhCU
Un homme encapuchonné se tient contre la cuve dans l'ombre. Il regarde le Prince du Rin à travers l'un des hublots du bain. Dans la pièce ils sont seuls et le silence est interrompu seulement par le bourdonnement des machines.
-Je me suis hâté de revenir d'Orient dés que j'ai appris que tu avais été gravement atteint.
-J'ai eu vent des rapports. Si j'ai bien compris notre armée d'Occident serait en pleine déroute face aux forces du Duc de Lussembour et aux villes francés rebelles ?
-AH ! AH ! AH ! Encore ? Depuis presqu'un siècle que tu diriges le Rin et tu ne cesses de conter des histoires à ce sujet. Et à chaque fois tu répands le chaos en voulant mettre en pièces un misérable que tu as pris en grippe.
Le Prince du Rin utilise ses pouvoirs psychiques pour communiquer à son interlocuteur de l'autre côté de la lucarne.
-Ce jeune homme n'a pas craint mes pouvoirs et a échappé plusieurs fois à mes sortilèges ! Il est protégé par une forte puissance et même Père le tolère ! Il va bientôt marcher à la tête d'une armée de fanatiques et anéantir le Kaserat !
-Tes pouvoirs paranormaux sont bien pratiques frangin. Je peux voir clairement son visage.
L'homme dans l'ombre en profite pour verser une poudre rouge dans l'une des nombreuses cuves de la pièce. Bientôt la solution se répand dans tous les réservoirs avec une légère teinte violette avant d'atteindre le bain ou se trouve le Prince.
-Si nous ne l'éliminons pas, le Kaserat court à sa perte !
-Bah. Ne t'inquiètes pas. Je reprend la situation en main.
-*BAM*
-Quel est ce vacarme au loin ?
-Oh ce n'est rien, ce sont tes stummens et tes médecins se disputant avec mon animal de compagnie.
-Oh ce n'est rien. Ils n'apprécient simplement pas que j'agrémente ton bain avec une drogue.
-*BAAM*
Le Prince du Rin frappe violemment la vitre du hublot avec sa main droite, la fissurant. Ses pouvoirs psychiques ont atteints son frère, faisant tomber sa capuche au sol. L'homme maintenant découvert présente un masque en argent et pose une main métallique sur celle du malade de l'autre côté du vitrage. Ce dernier lui laisse tomber son bras, ses forces le quittant lentement.
-Toi mon frère, tu m'as écrasés pendant prés d'un siècle car je ne détenais aucun pouvoir surnaturel. Mais maintenant ce temps est révolu.
-Et avant que tu ne te rendormes pour toujours, regarde moi bien. Pendant que tu décrépissais dans ta vieillesse par peur de la transplantation, moi j'ai supporté ces terribles opérations une dizaine de fois.
-Je ne suis pas comme toi espérant l'immortalité à travers ce fourmillement de tubes. J'ai attendu dans les ténèbres de ce caveau ces jours de chaos et de terreur, et je compte bien les savourer !
-Ce caveau maintenant, je te le cède. Comme notre Père l'a fait, je m'en vais forger mon propre Empire de mes mains !
Le Prince remonte l'escalier et quitte la pièce ou agonise le corps sans vie de son frère. En haut l'attend une bête immonde se délectant des restes de Stummens.
Accompagné de cette énorme bête hirsute, l'homme masqué fait irruption dans une pièce remplie de militaire et de bonzes, tétanisés d'horreurs et s'agenouillant face à leur nouveau monarque.
-Que l'on scelle ce Tombeau ! Le Prince de la Vistu part lui-même au combat !
Le 16 octobre 2021 à 23:50:57 :
Je ne sais pas quoi dire
c'est pourtant simple, voici le mot a dire : "bide"
Vu qu'il n'y a pas de vote en fin de ce chapitre, je dis UP pour la suite.
Données du topic
- Auteur
- Drac_742
- Date de création
- 31 août 2021 à 19:00:03
- Nb. messages archivés
- 1877
- Nb. messages JVC
- 1827