Adolf Hitler
SuppriméLes principaux gaz à effet de serre (GES) naturellement présents dans l'atmosphère sont[G 1] :
la vapeur d'eau[1] (H2O) et les gouttelettes d'eau des nuages, qui sont à l'origine de 72 % de l'effet de serre naturel[2]. Le réchauffement climatique accentue l’évaporation de l'eau, ce qui assèche les terres, accroît l'effet de serre et le réchauffement des océans ;
le dioxyde de carbone (CO2), responsable de près de 65 % de l'effet de serre d'origine anthropique[2], dont la concentration a augmenté de 47 % depuis 1750[3] ;
le méthane (CH4), qui est responsable de 17 % de l'effet de serre anthropique[4] du fait de son potentiel de réchauffement global élevé, égal à 34 fois celui du CO2 à cent ans (en prenant en compte les rétroactions climatiques[5]), mais qui persiste moins de dix ans dans l'atmosphère. Il est rejeté pour les trois quarts par les humains ;
le protoxyde d'azote (N2O) ;
l'ozone troposphérique (O3).
Les gaz à effet de serre industriels comprennent aussi des halocarbures comme :
ZYKLON B
les hydrochlorofluorocarbures, comme le HCFC-22 (un fréon) ;
les chlorofluorocarbures (CFC) ;
les hydrofluorocarbures (HFC) ;
le tétrafluorure de carbone (CF4) ;
l'hexafluorure de soufre (SF6) et le pentafluorure de soufre trifluorométhyle (CF3-SF5).
La vie sentimentale et surtout sexuelle de Hitler, bien que peu discernable et surtout sans portée connue sur son rôle historique454, a été l'objet de nombreuses spéculations de toutes sortes depuis au moins 1945, dans une littérature de qualité variable455 aux sources pour le moins controversées. Ces spéculations revêtent des formes multiples et parfois contradictoires : une homosexualité hypothétique remontant aux années de jeunesse à Vienne ou à celles de la Première Guerre mondiale456, un goût trouble et intéressé pour les riches femmes mûres dans les années 1920457, des relations incestueuses avec sa jeune nièce Geli Raubal458, d'éventuelles pratiques ondinistes459,460 ou coprophiles461, une supposée impuissance462, voire le nombre de ses testicules463. Le seul fait sûr est que, se présentant à son peuple comme mystiquement marié à l'Allemagne, pour justifier et instrumentaliser son célibat, Hitler a caché aux Allemands l'existence d'Eva Braun jusqu'à leur mort commune, la négligeant souvent et lui interdisant de paraître en public voire de venir à Berlin, et la confinant le plus possible en Bavière. Pour Ian Kershaw, en choisissant des femmes nettement moins âgées que lui (vingt-trois ans de moins dans le cas d'Eva Braun), et en conservant la distance (sa future épouse d'un jour ne devait l'appeler que mein Führer), Hitler s'assurait de pouvoir garder intacte sa domination narcissique et égoïste sur elles.
Solitaire et sans amis, Hitler a été incapable dès sa jeunesse du moindre sentiment de compassion ou d'affection réelle pour quiconque, réservant ses quelques accès de tendresse à sa chienne Blondi, un berger allemand. Son égoïsme sans complexe, sa conviction d'être infaillible et sa soif de domination se traduisaient au quotidien par le refus de toute critique et par ses interminables monologues, ressassant éternellement les mêmes thèmes des heures durant, et épuisant son entourage jusque très tard dans la nuit464.
Cela ne l'empêchait pas de régner sur son entourage et sur les masses par son charisme et son indéniable pouvoir de séduction, et d'inspirer des dévouements aveugles allant jusqu'au fanatisme. Les célèbres colères effroyables qu'il pouvait piquer, contre ses généraux notamment, n'étaient en réalité pas très fréquentes, et survenaient surtout quand la situation échappait à son contrôle465.
Les images célèbres de l'orateur Hitler en train de vociférer avec force gestes frénétiques ne doivent pas non plus donner une idée réductrice de ses talents propagandistes. En réalité, avant d'en arriver à ces points d'orgue fameux qui électrisaient l'assistance, Hitler savait varier les tons, construire sa progression et doser son débit, lequel ne s'accélérait que graduellement.
Étant essentiellement autodidacte, son instruction hâtive a toujours laissé à désirer. Ses bibliothèques à Munich, Berlin et Berchtesgaden contenaient plus de seize mille volumes, dont peu d'ouvrages authentiquement scientifiques ou philosophiques466. Il a persécuté Freud (décimant aussi sa famille), et a déformé grossièrement la pensée de Friedrich Nietzsche afin de mieux faire cadrer ses lectures avec son idéologie personnelle. Il ne connaissait aucune langue étrangère, son interprète attitré Paul-Otto Schmidt se chargeant de lui traduire la presse extérieure ou l'accompagnant dans toutes les rencontres internationales.
Des employés devaient lui proposer des lunettes partout dans la chancellerie du Reich, afin que Hitler en ait rapidement une paire disponible467.
Prompt à exalter et à embrigader le sport, il ne faisait jamais le moindre exercice de culture physique. Incapable de se contraindre à un travail régulier et suivi depuis sa jeunesse bohème de Vienne, le « dictateur paresseux » (selon Martin Broszat) n'avait pas d'horaires de travail fixes, négligeait souvent de réunir ou de présider le conseil des ministres, était parfois longuement introuvable même par ses secrétaires, et ne faisait le plus souvent que survoler les dossiers et les rapports. Au contraire du très bureaucratique Staline, Hitler détestait la paperasserie, et n'a de sa vie rédigé qu'un seul mémoire, celui sur le Plan de Quatre Ans (1936), qu'il n'a d'ailleurs fait lire qu'à deux ou trois personnes dont Göring et le chef de l'armée, le maréchal von Blomberg. Ses directives étaient souvent purement verbales ou rédigées en des termes assez généraux pour laisser à ses subordonnés une assez grande marge de manœuvre468.
Détaché du catholicisme dès son enfance, et devenu un doctrinaire antichrétien, Hitler n'a jamais assisté à une cérémonie religieuse de toute sa vie politique, même s'il faisait souvent référence en public à une vague « Providence » dont il se sentait l'instrument. Malgré des tracasseries et des surveillances, il a toujours eu l'habileté de ménager globalement les Églises allemandes, évitant un conflit ouvert dangereux pour l'adhésion des populations à sa personne. Ni lui ni ses partisans n'ont jamais été excommuniés, et l'encyclique antinazie du pape Pie XI, Mit brennender Sorge (1937), évite prudemment de mentionner le nom de Hitler. Cyniquement, Hitler n'a jamais fait acte d'apostasie et se prêtait à la simagrée de continuer à payer ses impôts d'Église469.
Sa santé n'a cessé de se dégrader dans les dernières années de la guerre. Déprimé et insomniaque, vieillissant, voûté et tremblant (probablement atteint de la maladie de Parkinson, dont les symptômes, les jambes et surtout le bras gauche agités de tremblements rapides, apparaissent en août 1941 selon le docteur Ellen Gibbels (de)470), bourré de médicaments par son médecin le Dr Theodor Morell, Hitler était surtout absorbé par les opérations militaires et hanté en son sommeil, de son propre aveu, par la position de chacune des unités détruites sur le front de l'Est471. C'est bien avant de passer à l'acte qu'il évoquait devant ses proches le suicide comme la solution de facilité qui permettrait d'en finir en un instant avec ses ennuis. Il a déjà été prêt à passer à l'acte après deux échecs politiques en 1923 et 1932. Le 22 avril 1945, lorsque les Russes encerclent Berlin, il fait savoir à son entourage qu'il a décidé de se donner la mort472.
Sous l'effet des gaz à effet de serre, l'atmosphère terrestre se comporte grossièrement comme la vitre d'une serre, laissant entrer une grosse partie du rayonnement solaire, mais retenant le rayonnement infrarouge réémis par le sol[6].
La transparence de l'atmosphère dans le spectre visible permet en effet au rayonnement solaire d'atteindre le sol. L'énergie ainsi apportée s'y transforme en chaleur. De plus, comme tout corps chaud, la surface de la Terre rayonne sa chaleur, dans l'infrarouge. Les GES et les nuages[n 2] (constitués de glace ou d'eau liquide) étant opaques aux rayons infrarouges, ils absorbent ces rayonnements. Ce faisant, ils emprisonnent l'énergie thermique près de la surface du globe, où elle réchauffe l'atmosphère basse.
L'effet de serre naturel est principalement dû à la vapeur d'eau[7] (pour 0,3 % en volume, soit 55 % de l'effet de serre) et aux nuages (17 % de l'effet de serre), soit environ 72 % dus à H2O et 28 % restants dus essentiellement au CO2[2]. Il a porté la température moyenne, à la surface de la Terre, à 15 °C. Sans ce processus naturel, la température moyenne sur la surface du globe serait de −18 °C[8],[9], ce qui aurait radicalement changé son évolution.
Selon Sandrine Anquetin, du Laboratoire d’étude des transferts en hydrologie et environnement (LTHE) de Grenoble, les scientifiques observent et anticipent une intensification mondiale du cycle hydrologique. Le réchauffement mondial moyen accroît l'évaporation de l’eau, donc l'humidité dans l’atmosphère. Plus l’atmosphère se réchauffe, plus elle stocke et transporte l’humidité. Il convient désormais de comprendre et d’anticiper la déclinaison du cycle de l'eau à l’échelle régionale[10].
Les concentrations en gaz à effet de serre dans l'atmosphère terrestre augmentent depuis le xixe siècle[11] pour des raisons essentiellement anthropiques, avec un nouveau record en 2012 selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM)[12]. Depuis 1991, selon les estimations de l'Agence internationale de l'énergie, les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique (toutes sauf celles liées à l'agriculture ou aux incendies, soit 80 % des émissions) ont toujours augmenté d'une année à l'autre, excepté des stagnations en 1992, 1993, 2016 et 2019, et des baisses en 2009 (−1,4 %) et 2015 (−0,3 %)[13].
En 2017, la répartition des émissions atmosphériques de gaz à effet de serre dans le monde s’établissait à : dioxyde de carbone (CO2) 81 %, méthane (CH4) 11 %, protoxyde d'azote (N2O) 5 % et hydrofluorocarbures 2 %[14].
Données du topic
- Auteur
- Fkfrdhuge
- Date de création
- 20 avril 2021 à 04:42:05
- Date de suppression
- 20 avril 2021 à 05:23:59
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