Je suis un manteau qu'on jette une fois négligé, je suis ce porte manteau qu'on célèbre à l'arrivé, je suis une petite fée clochette sans clochette, mais avec des canettes qu'on pète.
Je suis une sorte de remède à la vie, moitié moine, moitié apathique. Une vrai plaie qu'on remplie et qu'on cicatrise, puis qu'on galvanise, qu'on cautérise et qu'on rassasie.
Je pulvérise l'infamie là où je vais et je me régale de voir que cela ne plaît. Une prouesse n'est jamais reconnu lors des spectacles de déesses endormies. Je rêve et me prélasse le temps d'un paysage, mais le train passe et je vomi une réalité toute autre.
Comme une célèbre agonie d'un film sortie, puis enterré, enfin trouvé, puis volé. Une pâte qu'on execute ou un ragot qu'on concocte ? Une femme qu'on accoste, un compte qu'on connecte, un con qu'on connait ou une constante qu'on console ?
