C’est donc un acte politique fort, à l’évidence, qui est posé par l’actuel président. Ce choix de « commémorer Napoléon » et non ses victimes – celles de l’esclavage qu’il a rétabli en 1802, celle des guerres qu’il a déclarées, soit plus de trois millions de morts
Nos légendes dorées, nos « récits » et nos icônes d’enfance blanche valent plus que vos ancêtres noir·e·s, plus que la populace sacrifiée sur les champs de bataille, plus que le million de victimes civiles des glorieuses « guerres napoléoniennes », plus que la vérité historique
C’est d’un gigantesque charnier qu’on parle, et d’un crime contre l’humanité
Je parle aussi de négationnisme
Je parle de relativisme parce que le rôle des politiques n’est pas de nous instruire sur ce qui se faisait ou ne faisait pas dans le passé, mais de se positionner sur ce qui doit se faire ou pas au présent.