Sans peur, le courage existe-t-il ?
Le 05 février 2021 à 13:56:16 ArsenicPussy a écrit :
[13:53:36] <WestCoaaast>
Le 05 février 2021 à 13:50:55 ArsenicPussy a écrit :
[13:48:12] <WestCoaaast>
Le 05 février 2021 à 13:43:47 ArsenicPussy a écrit :
[13:41:58] <WestCoaaast>
Le 05 février 2021 à 13:37:59 ArsenicPussy a écrit :
Oui car il y aurait une logique de survie moins instinctive et atavique mais plus intellectuelle.Le courage serait donc un essai d'une victoire à la Pyrrhus, un pari contre soi-même, en ayant peu de chances d'y arriver et en risquant gros.
Donc qui a le plus de couilles ? Celui qui a peur, ou celui qui n’a pas peur ?
Tu ne peux pas déterminer ça de façon arbitraire car il y a plusieurs facteurs à prendre en compte.
Comme quoi ? Y’en a pas tant que ça pour le déterminer, soit tu affronte soit non
Le calcul de la dangerosité de la situation, il faut voir les capacités de chacun, vis-à-vis du calcul et physiquement.
Ensuite, les conséquences qu'engendrera l'action.
Tout ce qui me vient en tête et je pense que c'est assez dense en réalité.
Bah oui mais quand t’as peur tu prend en compte tout ça, dans ta tête ça fait un compte rendu de tout ça
C'est plutôt l'adrénaline que tu décris.
Pas forcément, tu peux hésiter à lâcher ton taff par peur, mais t’as pas d’adrénaline, pourtant t’es conscient de la dangerosité etc que ça pourrait amener
Le 05 février 2021 à 13:46:11 ArsenicPussy a écrit :
[13:43:30] <Rayuela>
Le 05 février 2021 à 13:41:58 WestCoaaast a écrit :
Le 05 février 2021 à 13:37:59 ArsenicPussy a écrit :
Oui car il y aurait une logique de survie moins instinctive et atavique mais plus intellectuelle.Le courage serait donc un essai d'une victoire à la Pyrrhus, un pari contre soi-même, en ayant peu de chances d'y arriver et en risquant gros.
Donc qui a le plus de couilles ? Celui qui a peur, ou celui qui n’a pas peur ?
Celui qui a peur, parce que l'autre est bien plus proche de l'animal. Ca reviendrait à demander pour lui si un tigre a du courage. Non il obéit à son instinct.
Un psychopathe ne ressent pas la peur, tout du moins elle est fortement inhibée car ils ne ressentent pas le danger, en quoi serait-il un animal ?
Ils arrivent en général à bien s'intégrer dans la société.
En dehors du débat, il serait un animal parce qu'il n'a pas de dynamique, de dialogue intérieur. Il ne fait que réagir à des stimulis extérieurs. C'est une machine à calculer. C'est encore un cas à part parce qu'il n y a ni courage ni témérité dans la psychopathie, juste de la lâcheté. Il va chercher à frapper quelqu'un dans le dos plutôt que par devant.
Après ça dépend de la différence que chacun se représente entre l'animal et l'humain. Pour moi l'humain a besoin d'une sorte de "cohérence narrative" dans sa vie dont le social fait partie intégrante. Dans une certaine mesure on est tous des animaux bien sûr, mais ceux qui arrivent à s'en détacher sont ceux qui peuvent impliquer dans leurs calculs le facteur de l'émotion d'où découle aussi l'intuition par exemple. Autre chose qu'une bête machine à calculer quoi.
Le 05 février 2021 à 14:10:30 Rayuela a écrit :
Le 05 février 2021 à 13:46:11 ArsenicPussy a écrit :
[13:43:30] <Rayuela>
Le 05 février 2021 à 13:41:58 WestCoaaast a écrit :
Le 05 février 2021 à 13:37:59 ArsenicPussy a écrit :
Oui car il y aurait une logique de survie moins instinctive et atavique mais plus intellectuelle.Le courage serait donc un essai d'une victoire à la Pyrrhus, un pari contre soi-même, en ayant peu de chances d'y arriver et en risquant gros.
Donc qui a le plus de couilles ? Celui qui a peur, ou celui qui n’a pas peur ?
Celui qui a peur, parce que l'autre est bien plus proche de l'animal. Ca reviendrait à demander pour lui si un tigre a du courage. Non il obéit à son instinct.
Un psychopathe ne ressent pas la peur, tout du moins elle est fortement inhibée car ils ne ressentent pas le danger, en quoi serait-il un animal ?
Ils arrivent en général à bien s'intégrer dans la société.
En dehors du débat, il serait un animal parce qu'il n'a pas de dynamique, de dialogue intérieur. Il ne fait que réagir à des stimulis extérieurs. C'est une machine à calculer. C'est encore un cas à part parce qu'il n y a ni courage ni témérité dans la psychopathie, juste de la lâcheté. Il va chercher à frapper quelqu'un dans le dos plutôt que par devant.
Après ça dépend de la différence que chacun se représente entre l'animal et l'humain. Pour moi l'humain a besoin d'une sorte de "cohérence narrative" dans sa vie dont le social fait partie intégrante. Dans une certaine mesure on est tous des animaux bien sûr, mais ceux qui arrivent à s'en détacher sont ceux qui peuvent impliquer dans leurs calculs le facteur de l'émotion d'où découle aussi l'intuition par exemple. Autre chose qu'une bête machine à calculer quoi.
A partir du moment où tu n’écoute pas ton instinct, tu es différent de l’animal ?
Le 05 février 2021 à 14:17:46 WestCoaaast a écrit :
Le 05 février 2021 à 14:10:30 Rayuela a écrit :
Le 05 février 2021 à 13:46:11 ArsenicPussy a écrit :
[13:43:30] <Rayuela>
Le 05 février 2021 à 13:41:58 WestCoaaast a écrit :
Le 05 février 2021 à 13:37:59 ArsenicPussy a écrit :
Oui car il y aurait une logique de survie moins instinctive et atavique mais plus intellectuelle.Le courage serait donc un essai d'une victoire à la Pyrrhus, un pari contre soi-même, en ayant peu de chances d'y arriver et en risquant gros.
Donc qui a le plus de couilles ? Celui qui a peur, ou celui qui n’a pas peur ?
Celui qui a peur, parce que l'autre est bien plus proche de l'animal. Ca reviendrait à demander pour lui si un tigre a du courage. Non il obéit à son instinct.
Un psychopathe ne ressent pas la peur, tout du moins elle est fortement inhibée car ils ne ressentent pas le danger, en quoi serait-il un animal ?
Ils arrivent en général à bien s'intégrer dans la société.
En dehors du débat, il serait un animal parce qu'il n'a pas de dynamique, de dialogue intérieur. Il ne fait que réagir à des stimulis extérieurs. C'est une machine à calculer. C'est encore un cas à part parce qu'il n y a ni courage ni témérité dans la psychopathie, juste de la lâcheté. Il va chercher à frapper quelqu'un dans le dos plutôt que par devant.
Après ça dépend de la différence que chacun se représente entre l'animal et l'humain. Pour moi l'humain a besoin d'une sorte de "cohérence narrative" dans sa vie dont le social fait partie intégrante. Dans une certaine mesure on est tous des animaux bien sûr, mais ceux qui arrivent à s'en détacher sont ceux qui peuvent impliquer dans leurs calculs le facteur de l'émotion d'où découle aussi l'intuition par exemple. Autre chose qu'une bête machine à calculer quoi.
A partir du moment où tu n’écoute pas ton instinct, tu es différent de l’animal ?
Obéir à son instinct c'est pas la même chose que l'écouter. Celui qui écoute n'est pas en train d'agir, il écoute juste et après il agira peut-être. Celui qui ne fait qu'obéir à son instinct reste un animal, mais ça reste à nuancer parce que l'humain est une étape vers autre chose (si on reprend Nietzsche et même en dehors de lui, c'est une idée en soi).
Données du topic
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- westcoaaast
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- 5 février 2021 à 13:11:52
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