Votre anecdote la plus insolite au travail ?

Je travaillais en tant que saisonnier dans les champs de carotte, l’agriculteur manquait de main d’œuvre donc il a engagé un groupe de roumains qui en foutaient pas une, qui faisaient un travail bâclé et qui se permettaient de ne pas venir certains jours. Jusque là, rien de bien surprenant, mais vint un jour où le patron reçut un appel de ces mêmes roumains lui demandant de venir les dépanner.

Ces couillons avaient pas pensé à faire de l’essence, du coup ils sont tombés en panne et savaient pas qui appeler, ils ont donc appelé le seul numéro qu’ils avaient en France : la patron. Mais le pire c’est qu’ils demandaient au patron de leur payer le plein d’essence vu qu’ils avaient plus une tune.

Le patron a raccroché et les a laissé dans la merde, persoent je pense que c’est meritax.

Le 05 janvier 2021 à 18:52:05 jean-cristiano a écrit :
La classique, j’ai répondu au client assez haut placé au lieu de transférer le mail à ma subalterne.

Problème je draguais lourdement la meuf, et vu que le mec me mentionnait une erreur de sa part j’ai fait une remarque du type « tu sera punie ma petite »

Le mec m’a répondu je crois que vous vous êtes trompé de destinataire.

Aya,tu travailles dans quoi

J'ai été serveur dans un bar et on se retrouvait régulièrement sans supérieur hiérarchique
Ça arrivait assez souvent qu'on finisse un service complètement torchés, il suffisait juste de boire rapidement dans l'angle mort des caméras (le patron et la sous patronne nous surveillaient de temps en temps, et même si ils ne pouvaient pas être h24 derrière l'écran, c'était assez probable qu'au moment où on faisait de la merde ils étaient en train de regarder), ça et faire boire nos potes à l'œil en faisant exprès de ne pas noter leurs boissons dans les commandes. On faisait ça aussi quand on voulait se faire de la thune, encaisser quelqu'un sans avoir renseigné ce qu'il avait commandé, donc une boisson servie mais qui n'existe pas pour la compta et c'est dans ma poche (fallait juste pas être trop gourmand parce que ça finissait par se voir au stock).

Yavait par contre d'assez mauvais côtés, entre les mecs torchés qui menaçaient de te péter la gueule en fin de service, les rushs de malades où t'es 2 pour servir 200 personnes dont toute une promo de médecine qui avait décidé de se prendre 1 giraffe par tête, et surtout

SURTOUT

les mecs qui gerbent PARTOUT et surtout dans les urinoirs, yavait le problème au moins une fois par semaine, ramasser au sopalin des debris de kebabs plein de vin c'est pas un truc qui me manque, et j'ai aussi le souvenir de canalisations qui ont pété en plein service et d'eau remplie de merde qui envahissait le sol des chiottes jusqu'à 10 cm, le patron au téléphone qui voulait rien savoir et qu'on n'avait pas à s'arrêter de servir pour autant, que si on était deux yen avait bien un pour éponger la merde et l'autre pour servir la centaine de clients qui attendait et que de toutes façons c'était notre faute si les canalisations étaient à chier et qu'on avait intérêt à se démerder tout seuls

Plus jamais serveur après ça, j'ai tenu 6 mois, ce qui faisait de moi un ancien

J'en ai une pas mal, du moins qui m'a beaucoup marqué.

J'ai travaillé 4 ans en tant que réceptionniste de nuit dans un hôtel assez huppé qui faisait parti d'une chaine d'hôtel.
Cette chaine a longtemps été dirigé par un mec tyrannique, un vieux proche de 70 ans qui parlait à tout le monde comme de la merde, un peu du style tout le monde flippe quand on sait qu'il va passer une nuit à l'hôtel.

Il a fini par vendre la chaine (donc aussi l'hôtel dans lequel je travaillais) mais il venait toujours de temps en temps tout frais payés.

Une nuit où il dormait à l'hotel, je recois un appel venant de l'autre bout de l'hotel (il y avait des téléphones dans les couloirs pour joindre la réception donc sur le téléphone de la réception on voyait de quel téléphone il s'agissait) .

Je reconnais aussitot la voix de ce fameux tyran, il avait une voix particuliére. Donc déjà là je me demande quoi : 3h00 du matin, le mec appelle d'un couloir, et non pas de sa chambre.
Et il me dit " Oui....qu'est ce qui se passe ? Je comprends pas....je suis ou ? Je comprends pas, je dormais et me voilà là, on est ou ici ?"
Je bloque un peu, j'ai du mal à croire à ce que j'entends. Donc dans le doute je lui dit de ne pas bouger et que j'arrive.
Il y a peu prés 1 minute de marche qui sépare la réception où je me trouvais de l'autre bout de l'hôtel là où il se trouvait, donc tout le long du 'trajet" je me dis "Putain mais c'est quoi le délire!"

Puis j'arrive donc à destination, dans une sorte de hall avec des table pour manger. Je vois personne, puis j'entend une voix, je tourne ma téte sur la gauche, et là, je tombe sur le tyran, complétement nu, vêtu uniquement de ses chaussettes.
Le mec ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, il ne savait plus ou il était et ce qu'il faisait là, il errait nu dans les couloirs.
Je l'ai raccompagné dans sa chambre où sa femme dormait encore. Il arrétait pas de me poser des questions du style "qu'est ce que je fais là ?"

C'était un peu troublant, jamais je me serais attendu à le voir nu en allant à sa rencontre.

D'un coté il me faisait pitié, mais de l'autre c'était jouissif : cet homme tyrannique qui a méprisait tout au long de sa carrière les gens en dessous de lui, dans cette position de faiblesse.

Apprentissage en Pâtisserie, en fin de service.

C'était a Deauville dans une rue piétonne, le commerce avait une petite terrasse sur le trottoir, on sort avec les collègues pour aller au bar le plus proche afin de nous détendre d'une dur journée.

On sort et on n'est pas d'accord sur la destination pour aller a notre bar, et en voulant montrer le chemin de la main, je place un gros revers dans la tronche d'une cliente, qui passait par la.

Le 01 février 2021 à 02:11:09 Anthony_Edwards a écrit :
Une anecdote, c’était avant que je rejoigne mon ancienne boîte (SSII). Un employé s’amusait à écrire sur les murs des toilettes pour homme des mots genre « pipi », « caca » , etc. Ça avait atteint un tel niveau que le boss avait envoyé un e-mail à tous les employés en demandant au mec d’arrêter. Ça avait causé un gros buzz à l’époque dans la boîte et les gens en parlaient encore quand j’y étais

Sûrement un khey

Stage en Verrerie, j'étais avec un pote dans l'arrière boutique et on se faisait chier. Il avait une PSP et du coup je le regardais jouer à Monster hunter. Puis j'ai décidé de fouiller un peu et on a trouvé au final un épée. Oui oui je déconne pas une putain d'épée style médiévalw tranchante qui plus est.
On a donc monté un plan de toute pièce et on l'a donc volé le dernier jour. Depuis je l'ai chez moi.

J'ai jamais su si il avait remarqué sa disparition.

Je travaillais en cuisine et un soir avant le début du service j'ai eu une énorme envie de chier.

On avait un vestiaire avec des chiottes à côté de la cuisine donc j'y suis aller avec des gants, sopalin et produit pour pouvoir clean derriere moi (c'était assez familial du comme restau du coup on cleanait derriere nous)

Sauf que mon étron était énorme et que j'ai bouché les chiottes, l'eau montait jusqu'à ras bord de la cuvette

Fort heureusement j'avais pris des gants en latex avec moi, j'ai attendu que l'eau redescende, j'ai enfilé un gant et j'ai foutu ma main dans le chiotte pour casser ma merde afin de la faire passer.

C'était intense car le service débutait au même moment et j'entendais les machines à bons sonner dans la cuisine, en plus du stresse d'avoir bouché les chiottes

Bon évidemment même si j'avais des gants je me suis bien désinfecté les mains avant de cuisiner je vous rassure

Un mec me harcelait avec un autre au travail. Ils passaient leurs temps à m'humilier des qu'ils en avaient l'occasion.
Ils se moquaient de mon poids généralement. J'allais au travail avec la boule au ventre et quand je rentrais je pleurais.

Un jour j'arrive en retard au taff et je vois son sale pote pleurer.
Il y avait des collègues autour.

Le mec qui me harcelait venait d'apprendre que son fils aîné venait de se tuer en voiture. J'ai écrit une lettre de condoléance que j'ai posté en deux exemplaires. L'une à sa femme. L'une à lui.

Je lui ai dit que la souffrance qu'il ressentait en ce moment était un juste retour du comportement abject qu'il faisait subir aux autres.

Quand mes collègues ont demandé si je voulais donner de l'argent j'ai dit non.
Quand ils ont demandé si je voulais donner des journées de congés j'ai dit également non.

J'ai pris un grand plaisir de le voir au fond du trou. Parfois la pris du temps mais elle répare les injustices. J'étais très fier de moi. Je voulais qu'il se rappelle de ce moment toute sa vie.

Pas grand chose a raconter hormis des accidents du travail. Un intérimaire qui a perdu sa main sur une machine.

Un technicien qui a renversé de l’acide. Ça a coulé sur son pantalon et chaussure. Il s’en ai sorti avec quelques brûlure.