Topic du Glauque
A l'école, l'étonnante répétition des noms de famille
Si le noyau dur opte pour une scolarisation à la maison, une majorité d'adeptes a toutefois inscrit ses enfants à l'école, le plus souvent dans les strictes limites légales de l'âge obligatoire. Dans les arrondissements concernés, la présence de ces hordes de frères, sœurs ou cousins aux noms identiques a fini par les rendre plus visibles que la Famille ne l'aurait souhaité. Les enfants de Suzanne, extérieure à la Famille, ont étudié à proximité de la place de la Réunion, dans le XXe arrondissement. « Quelle que soit leur classe, ils s'étonnaient d'avoir toujours des camarades portant les mêmes noms… »
Intriguée par cette « surprenante endogamie », Suzanne s'est lancée dans des recherches généalogiques. « Ces mêmes patronymes remontaient jusqu'au XIXe, a-t-elle constaté. J'ai interrogé les instituteurs, qui m'ont répondu qu'ils avaient côtoyé ces noms-là tout au long de leur carrière, que ces familles étaient un peu bizarres, mais ne faisaient rien de mal. »
« Les fadas de Paris »
Jusqu'à aujourd'hui, un seul épisode de l'histoire de la Famille était connu, sans que le lien avec elle n'ait jamais été fait. En 1960, une étrange communauté fonde à Pardailhan, un village déshérité situé à 40 km de Béziers (Hérault), l'unique expérience d'un kibboutz français. En février 1961, l'émission « Cinq colonnes à la Une » consacre un reportage à ces pionniers, dirigés par un certain Vincent T.. « Nous sommes tous issus d'un rameau familial, louvoie celui-ci devant les caméras. Il y a ici les amis des amis, les amis des frères et les frères des amis. »
Au mieux, les locaux les appellent « les j...fs de Belleville. » Au pire, « les fadas de Paris. » Incapable de subsister sur ces terres arides, la communauté rend les armes en 1962, et s'évanouit dans la nature. En 2012, un reportage de France Culture est consacré à cet épisode, sur lequel les habitants historiques de Pardailhan reviennent. « Les enfants étaient d'une tranquillité parfaite, presque inquiétante », se souvient un ancien. Elan avait dix ans à l'époque. Aujourd'hui vigneron, il se rappelle au micro « ces jeunes très sympathiques, mais très fermés. Comme s'il y avait quelque chose de sectaire. On ne savait pas ce qui les aimantait, si c'était la religion ou autre chose. »
Lorsque la journaliste de France Culture tente de retrouver les membres de la communauté, elle se heurte à un mur. « Vous ne saurez rien, et personne ne vous parlera », la prévient-on. « Peut-être ont-ils un mauvais souvenir de Pardailhan », s'interroge la reporter. On sait désormais que les débats furent intenses quant à ce projet avorté, et que les « revenants » de Pardailhan n'ont pas tous été les bienvenus une fois de retour parmi les « Parisiens ».
« Les mêmes cheveux blonds, le même regard »
A force d'enquêter sur ces derniers, Suzanne a réussi à en apprendre plus. « Maintenant, je les reconnais au premier coup d'œil », plaisante-t-elle. Il y a quelques mois, lors d'une brocante, elle a ainsi croisé des adolescents de la Famille. « J'ai demandé à mes enfants si ceux-là en faisaient partie, et j'avais vu juste : ils se ressemblent tous beaucoup, surtout les filles. » Suzanne décrit ainsi « les mêmes cheveux blonds, le même regard, et aussi la même posture, différente de celle des ados de leur âge, toujours un peu sur la réserve. » « Bien sûr que les directeurs d'école sont au courant ! martèle Patricia. Ils côtoient ces tripotées d'enfants qui se ressemblent parfois tellement qu'on dirait des clones. »
« Le directeur n'ignore pas cet aspect sectaire, mais il les voit plutôt d'un bon œil, car ils ne font pas d'histoire et apportent de la mixité dans un secteur qui en a besoin », explique ce parent d'élève d'une école élémentaire du XXe. Comme ailleurs, les enfants de la Famille y restent « le plus souvent entre eux. » D'autant que les règles fixées à l'égard de la « gentilité » leur sont régulièrement rappelées par leurs aînés. « J'ai compris très vite que je n'étais pas comme les autres enfants, a témoigné Céline, une trentenaire. Je partais de chez moi le plus tard possible pour rester le moins longtemps possible dans la cour. Je n'allais jamais à la cantine, et je n'avais pas le droit d'aller chez mes copines. »
Fréquenter ces autres qui sont « dans l'erreur » exposerait, selon les dogmes de la communauté, à un rejet de Dieu. « Ces enfants ne participent jamais aux activités, ne vont pas en classe verte, constate Maxence, l'enseignant. Ils sont coupés de leurs camarades, de tout ce qui fait le collectif traditionnel. » C'est qu'ils ont le leur, autour de leurs frères et sœurs ou cousins. « Pour préserver le secret, et gérer comme on peut cette double personnalité intérieure et extérieure, j'ai appris à mentir très jeune », dénonce Alexandre.
Chez les juges, des doutes sur l'existence de la Famille
S'il a refait sa vie « à l'extérieur », justement, où il a eu deux autres enfants, ses quatre premiers vivent toujours avec leur mère, « dans la secte », comme il la qualifie. Au côté de son avocate, Me Sylvia De Sousa, Alexandre se bat aujourd'hui pour les préserver de la Famille, tout autant qu'il a lutté contre ses propres démons, dont l'alcool, un « héritage » de la communauté, selon lui. Au terme d'un bras de fer de longue haleine avec les services sociaux, et d'un complexe travail de pédagogie, il peine encore à faire comprendre à ses interlocuteurs de quoi il en retourne, même si plusieurs rapports d'experts vont dans son sens.
L'un de ses enfants, par exemple, semble clairement pris entre deux feux. Vu par un psychologue à la demande d'une juge aux affaires familiales lorsqu'il avait 10 ans, il lui expliquait que « si [ma] grand-mère est décédée, c'est qu'elle a fait le mal, car elle est en défaut avec la religion et a fait des courriers au juge pour soutenir mon père ». C'est en tout cas ce que lui a dit sa maman. Le même « explique avoir trahi sa mère, car il ne devait pas parler de religion » à l'extérieur, relève cet expert psychologue.
Les juges et les services sociaux qui se sont penchés sur ce conflit parental ont parfois des doutes sur l'existence même de la Famille et ses conséquences. En 2019, une magistrate de Bobigny (Seine-Saint-Denis), dans son jugement fixant la résidence des enfants d'Alexandre chez leur mère, se borne ainsi à évoquer de la part du père « une longue logorrhée sur l'appartenance de son ex-femme à cette secte ». Elle n'en tire aucune conclusion.
Certains enfants épanouis, d'autres en souffrance
Encore aujourd'hui, l'absence de prosélytisme de la Famille la rend hermétique aux services de l'Etat. Qui ont toujours du mal à prendre la pleine mesure du problème. « Si certains enfants peuvent s'y épanouir, d'autres sont en souffrance et il est important que les différents services soient attentifs », avertit Anne Josso, la secrétaire générale de la Miviludes.
« D'apparence, certaines familles peuvent apparaître structurées, note Maxence, mais j'ai le sentiment que dans l'ensemble, ces enfants ne vont pas bien. » « La communauté est tellement fermée que malgré nos inquiétudes, nous n'avons jamais assez d'éléments pour intervenir, relève un travailleur social sous couvert de l'anonymat. Un tel milieu comprend souvent des dérives de par même sa nature. » C'est aussi la conviction de plusieurs « dissidents », qui ont envoyé fin avril un courrier d'alerte, comprenant la note d'information de la Miviludes, à la plupart des écoles scolarisant des enfants de la Famille.
Les conflits avec le corps enseignant sont pourtant rares, et concernent essentiellement l'orientation. « L'objectif des parents, c'est que dès 16 ans, leurs enfants quittent l'école, regrette Maxence. On doit se battre pour leur faire admettre qu'ils ont droit à un autre avenir que celui qu'ils leur réservent. Notamment les filles, dont l'unique perspective est d'enfanter. » « Nos parents sont comme détachés de nous. Ils ne se voient pas comme de vrais parents, fustige Céline, puisque seul Bon Papa l'est. » Comme beaucoup, elle déplore de ne pas avoir eu l'opportunité de faire des études. « Ma jeunesse a été un non-choix de tout », résume-t-elle.
Des abus sexuels
Plus grave encore : au terme de notre enquête, plusieurs témoignages d'abus sexuels intrafamiliaux nous ont été confiés. A notre connaissance, aucun n'a fait l'objet d'une procédure judiciaire. « J'ai été violée par mon propre frère, lâche Pauline. Ma mère l'a toujours soutenu. Il ne fallait pas faire d'histoire. C'est pour cela que je suis partie… »
C'est que, quoiqu'il arrive, la Famille entend régler elle-même ses problèmes, la justice des hommes s'effaçant devant la justice divine. « J'ai subi des attouchements sexuels, à l'âge de 13 ans, par un membre de la communauté ami de mes parents », a témoigné Marine, qui en a 40 aujourd'hui. Sa parole n'a pas été entendue. « L'enfant victime n'a aucun secours possible puisqu'enfermé dans une communauté où le silence est le mot d'ordre, s'indigne-t-elle. Le drame est étouffé pour préserver l'unité. J'ai entendu parler de nombreux faits similaires, mais à chaque fois, la rumeur disparaissait dans l'oubli général. »
« La méfiance de cette Famille envers le monde extérieur dissimule les abus sexuels qui peuvent s'y produire », admet Anne Josso. La patronne de la Miviludes précise cependant qu'au-delà des cas relevant du pénal, « des enquêtes sociales sont en cours concernant la situation de plusieurs enfants ».
Leur communautarisme loué même par des repentis
Distinguer ce qui relève de la maltraitance d'un mode d'éducation « alternatif » demeure délicat. « Si certains faits relèvent de la dérive sectaire, ce n'est pas toujours le cas, remarque Anne Josso. C'est ce qui fait la complexité de ce dossier. Ces gens ont aussi droit à leur mode de vie, de croire au Bon Papa s'ils le souhaitent ». D'autant que mêmes les « repentis » de la Famille le concèdent : son communautarisme est aussi une vertu.
« Par certains côtés, l'ambiance y est bon enfant, dans la générosité, le partage, la solidarité et l'amour fraternel, reconnaît Marine. Les enfants grandissent dans un monde qui leur est agréable ». Même s'il est « préformaté, limité et confiné ». Chaque premier samedi du mois, on se rassemble pour « la Soupe » dans un café de Charonne. C'est là aussi que les hommes arrosent les naissances, une soixantaine par an. Le week-end, enfants et adolescents se retrouvent dans les bois ou les bases de loisirs d'Ile-de-France. Un tournoi de foot est organisé chaque année à Vincennes avec des équipes exclusivement composées de membres de la Famille.
La solidarité est une de ses valeurs cardinales. « Vous ne trouverez jamais ça ailleurs, vante Alexandre. Si vous déménagez, 200 bras sont prêts à venir vous aider. Et c'est la même chose si quelqu'un d'extérieur vous veut du mal. » L'entraide est indéniable. « Les vieux sont pris en charge, accorde Patricia. Et en cas de coup dur, pour les nécessiteux ou les veuves, une cagnotte est prévue. »
« L'alcool, un des véritables ciments de la Famille »
Le calendrier est rythmé de fêtes religieuses. Si certaines correspondent aux temps forts du catholicisme, d'autres n'appartiennent qu'au mouvement. La plupart, dont les mariages – non officiels du fait de la consanguinité – sont célébrées aux Cosseux. A l'origine, cette maison de Villiers-sur-Marne était celle de « mon oncle Auguste. » Un siècle après, le lieu s'est agrandi, transformé en une sorte de centre social qui ne dit pas son nom. Les traditions y sont solidement ancrées. Comme au quotidien, les jeunes s'y adressent aux adultes par des « bonjour ma tante » ou « bonjour mon oncle ».
Au fur et à mesure qu'ils grandissent, ils changent de table selon un rythme codifié. Les célibataires font la cuisine. On socialise à la nurserie, au vestiaire ou à « la maison du café ». Les apéritifs durent de midi à 16 heures, et à l'issue du repas, ce sont les fiancés qui serviront le digestif. « L'alcool est l'un des véritables ciments de la Famille, pointe Alexandre. Il est partout, à chaque occasion. »
L'unité est telle que tout membre déterminé à s'en éloigner doit être prêt à en payer le prix. « Les ados peuvent parfois être assez libres ou rebelles, note Suzanne, mais ils sont vite rattrapés et doivent rentrer dans le moule. » Pour ceux qui n'y consentiraient pas, c'est un chemin de croix qui s'annonce. Laisser de côté uniquement la religion est impossible. « La renier, c'est quitter la Famille, et inversement », souligne Benjamin. « Il est difficile d'en sortir indemne, prévient Robin, tant le lavage de cerveau y est intense, précoce, et l'effet de meute particulièrement pernicieux. »
Le départ, une «cicatrice inguérissable»
« Franchir la porte de sortie, c'est devenir orphelin », explique Céline. « Du jour au lendemain, vous êtes renié, et vous vous retrouvez dans un monde dans lequel on ne vous a jamais appris à vivre », décrit Patricia, qui a commis ce sacrilège suprême de se marier et d'avoir des enfants « à l'extérieur ». Ce traumatisme d'une rupture vécue il y a 40 ans, elle en parle « comme si c'était hier. » « C'est une cicatrice inguérissable. »
Tous racontent ce déchirement qu'ils n'ont jamais vraiment pu apaiser. « J'ai perdu mes amis d'enfance et une partie de ma famille proche, analyse Marine. L'impact a été énorme. Vous souhaitez vivre votre vie, sans juger la leur, mais l'inverse est impossible. » Cette Famille qui continue à hanter ses anciens membres influe aussi sur leurs proches. Hélène, compagne depuis quinze ans d'un ex de la Famille, décrit ainsi « un combat permanent ». « Ils leur font du chantage, leur disent qu'ils peuvent revenir, mais que s'ils ne le font pas, c'est terminé : vous êtes bannis, on ne vous tient même plus au courant des naissances. »
Partir est d'autant plus difficile qu'un retour reste effectivement toujours envisageable. « Lorsque j'ai fait ce choix de vivre ma vie, à 16 ans, ils m'ont dit que j'étais possédé, mais que si je retrouvais le droit chemin, je serais pardonné », lâche Alexandre. Certains craquent, et font machine arrière. « C'est très dur de se dire que je n'aurai aucune famille à présenter à mon fils, né à l'extérieur, et qui est vu comme un enfant du diable », décrit Céline. « Si vous voulez en sortir, vous n'avez pas le choix, glisse Pauline : vous devez sauter les deux pieds joints en dehors, et n'en garder aucun à l'intérieur. »
Un système qui se perpétue
Témoigner de ce qu'est la vie au sein du mouvement, briser cette omerta inculquée dès la naissance est pour beaucoup une étape indispensable vers l'émancipation. « Depuis que je me suis séparé de leur mère, et qu'ils côtoient cette secte sans garde-fou, mes enfants ne sont plus les mêmes, accuse Alexandre. Si je parle aujourd'hui, c'est pour eux, pour l'avenir de tous les autres. »
Car tous le reconnaissent : en dépit de ses travers, la Famille continue à se perpétuer, forte de ses nombreuses naissances. L'une de ses légendes veut que lorsqu'elle ne comptera plus que sept patronymes, la fin des temps sera proche. Son huitième nom, une lignée uniquement composée de filles, est justement en train de s'éteindre lentement.
Loin de s'en remettre à ce qu'ils qualifient de « superstitions », les réprouvés de la famille se sont fédérés, notamment à travers un groupe Facebook d'une soixantaine de membres. Dénoncée pour la première fois, la Famille semble n'en avoir fait que peu de cas. Comme le note la Miviludes, sa cohésion ne repose pas « sur l'existence d'un leader ou d'une organisation structurée », mais « dans la force d'une vision apocalyptique où le salut dépend de la capacité de la communauté à se préserver du monde extérieur et à perpétuer le secret de ses traditions ».
« La Famille est un troupeau sans berger, selon la formule d'Alexandre. Il n'y a pas de chef. » Seulement quelques anciens respectés – les « papas cravates » – dont aucun n'a accepté de répondre à nos questions. « Ce n'est pas la première fois que la Famille se fait insulter. Elle a connu pire. Elle est plus forte que tout », balayait l'un de ses membres sur Facebook.
Ses détracteurs, eux, n'entendent plus être réduits au silence. « Les enfants de la Famille ne choisissent pas leur destin, proteste Marine. Ils peuvent bien sûr s'y épanouir, mais ils peuvent aussi en souffrir. Laissons-les grandir en paix, exhorte-t-elle. Sans fausser les cartes dès le jour de leur naissance. Laissons-leur le choix d'une vie. De leur vie. »
Une histoire séculaire
XVIIe siècle : naissance du jansénisme, doctrine chrétienne qui s’appuie sur les textes de Saint-Augustin, opposée aux Jésuites. Elle va se développer notamment dans l’abbaye de Port-Royal.
1731 : apparition des « convulsionnaires ». Issue du jansénisme, « l’œuvre des convulsions », comme elle se nomme, est caractérisée par les transes mystico-religieuses qui saisissent ses adeptes, majoritairement issus de quartiers populaires. Ces « convulsions » sont nées sur la tombe prétendument miraculeuse d’un diacre, François de Pâris, enterré à l’église Saint-Médard à Paris. Les « convulsions » sont interdites par Louis XV en 1733. Le mouvement rentre dans la clandestinité.
Dans les années 1770, un groupe « convulsionnaire » s’agrège notamment autour de deux frères, Claude et François Bonjour. Ces prêtres, chassés de leur paroisse, se retrouvent à Fareins-en-Dombes (Ain), où leurs pratiques font scandale.
En 1791, les Bonjour reviennent à Paris. Jean-Pierre Thibout fait leur connaissance et devient leur portier. Le 18 août 1792, à Paris, naît le « saint prophète Elie », toujours vénéré par la Famille. Elie, cité dans les Misérables, est le fils de François Bonjour, lequel, exilé en Suisse où il meurt en 1805, fédérait alors encore quelques centaines de personnes autour de lui. Elie décède en 1866. La majorité des spécialistes pensent que ce groupe parisien a quasiment disparu au milieu du XIXe, mais les « bonjouristes » perdurent pour devenir la Famille.
1819. Naissance « officielle » de la Famille autour de Jean-Pierre Thibout et son ami François Havet, dits Papa Jean et Papa Yete. La légende dit que, réunis dans un bistrot de Saint-Maur, chacun a posé une pièce sur la table, une troisième, celle du Saint-Esprit, étant apparue. La scène est toujours célébrée chaque premier samedi de janvier à Saint-Maur, au cours d’une fête dite des haricots. Les deux hommes décident de marier leurs enfants. Jusqu’à la fin du XIXe, cette communauté religieuse est encore ouverte aux mariages extérieurs, et compte alors une dizaine de noms de famille.
1892. Augustin Thibout (1863-1920), dit « mon oncle Auguste », décide de fermer la famille au monde extérieur. Elle ne comptera plus dès lors que huit noms de famille, l’un étant en train de s’éteindre, faute de descendance masculine.
Source: le Parisien.
Le 23 janvier 2019 à 00:18:41 kongstrong a écrit :
http://assets.nydailynews.com/polopoly_fs/1.419614.1314526628!/img/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_1200/alg-john-jones-jpg.jpg
https://cdn.deseretnews.com/images/article/hires/700435073/700435073.jpg >
Le 24 novembre 2009, John Jones part donc explorer la grotte en compagnie de son frère. Rampant dans les tunnels étroits, Il décide à un moment de bifurquer de la voie classique et se retrouve confronté à un cul de sac. Malgré de nombreuses tentatives, John ne peut sortir à reculons de cette impasse. Il faut qu'il se rend à l'évidence, il est coincé, le corps quasiment à l'envers.
Son frère Josh se démène pour alerter les secours, qui mettrons tout en oeuvre pour tenter de dégager John du cul de sac. Cependant, il est impossible de passer à plusieurs dans le passage. Ils n'ont accès qu'aux pieds de John. Ils ne peuvent pas tirer sur ce dernier sans lui casser les jambes.
Mais ils pouvaient pas lui donner un tranquillisant et lui casser les jambes quand même ? C'est horrible de l'avoir laissé là-dedans
Le 03 septembre 2020 à 11:32:24 YanONyme a écrit :
Le 23 janvier 2019 à 00:18:41 kongstrong a écrit :
http://assets.nydailynews.com/polopoly_fs/1.419614.1314526628!/img/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/landscape_1200/alg-john-jones-jpg.jpg
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Le 24 novembre 2009, John Jones part donc explorer la grotte en compagnie de son frère. Rampant dans les tunnels étroits, Il décide à un moment de bifurquer de la voie classique et se retrouve confronté à un cul de sac. Malgré de nombreuses tentatives, John ne peut sortir à reculons de cette impasse. Il faut qu'il se rend à l'évidence, il est coincé, le corps quasiment à l'envers.
Son frère Josh se démène pour alerter les secours, qui mettrons tout en oeuvre pour tenter de dégager John du cul de sac. Cependant, il est impossible de passer à plusieurs dans le passage. Ils n'ont accès qu'aux pieds de John. Ils ne peuvent pas tirer sur ce dernier sans lui casser les jambes.Mais ils pouvaient pas lui donner un tranquillisant et lui casser les jambes quand même ? C'est horrible de l'avoir laissé là-dedans
Ils n'avaient accès qu'à ses pieds. Difficile de lui administrer un tranquillisant dans ces conditions, surtout que le temps qu'il agisse, il serait peut-être déjà mort ?
Le 12 janvier 2019 à 18:57:03 kongstrong a écrit :
Blanche MonnierBlanche Monnier, a vécu recluse dans une chambre pendant vingt-quatre ans dans un grabat au milieu d'excréments et de débris de nourriture, d'abord semble-t-il de sa propre volonté, puis séquestrée par sa mère, qui l'obligeait à vivre nue parmi les immondices dans une chambre jamais nettoyée, dont les fenêtres étaient condamnées.
Elle fut libérée par la police grâce à la dénonciation au procureur général d'un militaire qui fréquentait la bonne de la famille.
Le commissaire de police découvrit la fille de la maison entièrement nue, la tête cachée sous une couverture,elle ne pesait plus que 25 kg.Photo de quand on l'a retrouvé :
mon dieu je crois que cette histoire va me hanter jusqu'a la fin de ma vie 25 ans dans le noir verouiller dans sa chambre bordel de merde...
par contre apres avoir lu articles/ wikipedia , il n'est pas preciser qui a envoyer la lettre au procureur general. Il s'agirait peut etre de la bonne qui sait ?
ensuite je crois pas qu'elle vivait au millieu des detritus pas volonte, elle etait tomber amoureuse d'un avocat n'ayant pas un rond, sa mere ne voulait pas de cette relation pour sa fille.
Le 18 février 2019 à 01:08:25 kongstrong a écrit :
Exposé et seulRichard Sumner souffrait de schizophrénie et se sentait inutile, une charge pour la société. Il avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide.
En avril 2005, une randonneuse égarée pénètre dans une zone rarement visitée de la Clocaenog Forest dans le Denbighshire au Nord-Est du Pays de Galles, et découvre un squelette solidemment enchaîné à un arbre.
C’était ce qui restait de Richard Sumner, avec quelques vêtements épars. La police à d’abord soupçonné un crime, mais quand ils ont retrouvé sa famille, sa mère leur a déclaré qu’il avait déjà tenté de ce suicider de cette façon dans une forêt, puis le temps passant, il avait changé d’avis et s’était libéré. Il avait mis quatre jours pour y parvenir.
Pour être certain de ne pas être tenté de faire de même cette fois il a choisi un solide cadenas et lancé la clé hors de portée. L’enquête scientifique a révélé qu’ayant de nouveau changé d’état d’esprit – la crise de démence qui l’avait poussé était passée – il avait essayé pendant des jours de se libérer sans y parvenir. Le tronc de l’arbre était lacéré. Il est mort de soif et de faim, probablement en hurlant pour appeler à l’aide. Seul dans la nuit…
Il avait 47 ans quand il a disparu en 2003. On n’a retrouvé son squelette qu’en 2005.
requiescat in pacem
Le 18 février 2019 à 06:24:00 kongstrong a écrit :
La mort d'une prostituéÀ la fin de 2010, les médias sont devenus frénétiques lorsque des informations faisant état d'un tueur en série en fuite à Long Island ont fait surface. Depuis la découverte des premiers corps, une quinzaine de femmes, en majorité des prostituées, ont été retrouvées assassinées le long d'une bande de villes balnéaires isolées du comté de Nassau, dans l'État de New York. Le travail d'un tueur en série qui est toujours en fuite, l'intérêt du public dans le cas du tueur en série de Long Island reste fort. Cependant, le cas de Shannan Gilbert semble être un peu plus complexe que le reste des décès dans la région et elle pourrait ne pas être du tout victime de ce tueur en série.
Shannan Gilbert a été vue vivante pour la dernière fois en mai 2010, près de Gilgo Beach, dans le comté de Nassau. Escorte, elle était chez un «client» avec son pseudo-proxénète qui l'attendait à proximité, lorsqu'elle est devenue incroyablement effrayée et erratique. Shannan a fui la maison, s'est échappée de son souteneur - qui a essayé de la calmer - et a couru un peu le long de la route avant de disparaître dans les broussailles denses. Lors de son sprint frénétique, elle a appelé le 911 et a raconté que sa vie était en danger et que quelqu'un voulait la tuer.
Quelques heures plus tard, vers 5 heures du matin, Shannan apparut devant le seuil d'un retraité du nom de Gus Colletti, un retraité, qui martelait frénétiquement la porte de celui-ci. Il tenta de calmer Shannan et lui demanda ce qui n'allait pas. Shannan était hystérique et a juste continué à répéter «aide-moi» encore et encore. De toute évidence, inquiet, Colletti a dit à Shannan que tout irait bien et qu'il allait appeler la police. Apparemment, Shannan, terrifiée, a couru devant la porte de Collett. Elle n'a jamais été vue en vie.
Des mois plus tard, les restes de Shannan en décomposition ont été retrouvés dans un marais non loin de l'endroit où elle avait disparu. La cause officielle de la mort? Elle a trébuché et est tombée dans son hystérie, succombant finalement aux éléments.
Reste à savoir qui ou quoi Shannan fuyait cette nuit-là. Les responsables ne croient pas que son cas est lié au tueur en série de Long Island, malgré la proximité de son corps avec d'autres prostituées découvertes au cours de l'enquête.
il y a pas un film qui a été fait dessus?
Le 01 juillet 2019 à 15:23:24 kongstrong a écrit :
la plongée de l'enferLe Blue Hole est un lieu de plongée situé au sud-est du Sinaï , à quelques kilomètres au nord de Dahab , en Égypte, sur la côte de la mer Rouge .
Le Blue Hole est un gouffre sous - marin d’une profondeur maximale d’un peu plus de 100 m (328 pieds). Il y a une ouverture peu profonde vers la mer d'environ 6 m (20 pieds) de profondeur, appelée "la selle", et un tunnel de 26 m (85 pieds) de long, appelé "l'arche", dont le sommet est à une profondeur de 55 m (181 pieds) , et dont le fond s’estompe jusqu’à atteindre le bord de la mer jusqu’à environ 120 m (394 pieds). Du côté de la mer, la profondeur chute brutalement à plus de mille mètres de profondeur. Le trou et ses environs regorgent de coraux et de poissons de récif . Le Blue Hole est un lieu de prédilection pour la plongée en apnée en raison de la profondeur directement accessible depuis la côte et du manque de courant.
Le Blue Hole à Dahab est considéré comme le site de plongée le plus meurtrier au monde , certains suggérant qu'il aurait coûté la vie à 130 à 200 plongeurs ces dernières années. Les raisons pour lesquelles ce site est le plus dangereux au monde ne sont pas clairement comprises, les explications données étant différentes quant à son taux de mortalité élevé.
https://www.youtube.com/watch?v=YhPdB5fxKA0
Yuri Lipski, instructeur de plongée russo-israélien âgé de 22 ans, est décédé le 28 avril 2000 à une profondeur de 115 mètres après une descente incontrôlée. [3] [8] Yuri a porté une caméra vidéo, qui a filmé sa mort. Cela en a fait la mort la plus connue sur le site et l’une des morts de plongée les plus connues au monde. [4] La vidéo montre Yuri dans une descente involontaire et incontrôlée, atterrissant finalement au fond de la mer à 115 mètres où il panique, retire son régulateur et tente de remplir son gilet stabilisateur sans pouvoir monter. À 115 m, il aurait été soumis à une narcose à l'azote grave, ce qui peut avoir altéré son jugement, provoqué des hallucinations et provoqué la panique et la confusion. Lipski avait un seul réservoir supposé être de l'air.
Le corps de Lipski a été retrouvé le lendemain par Tarek Omar, l'un des plus grands plongeurs en eau profonde du monde, à la demande de la mère de Lipski. Omar avait déjà averti Lipski à deux reprises de toute tentative de plongée. En bas, Omar a trouvé la caméra du casque de Lipski, toujours intacte. La vidéo qu’elle contient est disponible sur YouTube.
“Deux jours après que nous ayons retrouvé ses restes et donné à [sa mère] ses affaires et son matériel, elle est venue me demander de l'aider à les démonter afin qu'elle puisse les emballer. La caméra aurait dû être endommagée ou même complètement cassée car je l'avais trouvée à une profondeur de 115 mètres et elle est conçue pour ne supporter que 75 mètres; mais, à ma grande surprise, la caméra fonctionnait toujours. Nous y avons joué et sa mère était là. Je regrette que sa mère l'ait pour toujours ... Si j'avais su que le film existait, je l'aurais inondé. Je pense que ce qui m'a vraiment bouleversé et attristé, c'est que sa mère l'ait maintenant - elle a les images de son fils qui se noie."
il n'aurait pas du amener l'enregistrement à la mère!
Le 05 septembre 2020 à 04:58:17 zackarymarlet a écrit :
Le 01 juillet 2019 à 15:23:24 kongstrong a écrit :
la plongée de l'enferLe Blue Hole est un lieu de plongée situé au sud-est du Sinaï , à quelques kilomètres au nord de Dahab , en Égypte, sur la côte de la mer Rouge .
Le Blue Hole est un gouffre sous - marin d’une profondeur maximale d’un peu plus de 100 m (328 pieds). Il y a une ouverture peu profonde vers la mer d'environ 6 m (20 pieds) de profondeur, appelée "la selle", et un tunnel de 26 m (85 pieds) de long, appelé "l'arche", dont le sommet est à une profondeur de 55 m (181 pieds) , et dont le fond s’estompe jusqu’à atteindre le bord de la mer jusqu’à environ 120 m (394 pieds). Du côté de la mer, la profondeur chute brutalement à plus de mille mètres de profondeur. Le trou et ses environs regorgent de coraux et de poissons de récif . Le Blue Hole est un lieu de prédilection pour la plongée en apnée en raison de la profondeur directement accessible depuis la côte et du manque de courant.
Le Blue Hole à Dahab est considéré comme le site de plongée le plus meurtrier au monde , certains suggérant qu'il aurait coûté la vie à 130 à 200 plongeurs ces dernières années. Les raisons pour lesquelles ce site est le plus dangereux au monde ne sont pas clairement comprises, les explications données étant différentes quant à son taux de mortalité élevé.
https://www.youtube.com/watch?v=YhPdB5fxKA0
Yuri Lipski, instructeur de plongée russo-israélien âgé de 22 ans, est décédé le 28 avril 2000 à une profondeur de 115 mètres après une descente incontrôlée. [3] [8] Yuri a porté une caméra vidéo, qui a filmé sa mort. Cela en a fait la mort la plus connue sur le site et l’une des morts de plongée les plus connues au monde. [4] La vidéo montre Yuri dans une descente involontaire et incontrôlée, atterrissant finalement au fond de la mer à 115 mètres où il panique, retire son régulateur et tente de remplir son gilet stabilisateur sans pouvoir monter. À 115 m, il aurait été soumis à une narcose à l'azote grave, ce qui peut avoir altéré son jugement, provoqué des hallucinations et provoqué la panique et la confusion. Lipski avait un seul réservoir supposé être de l'air.
Le corps de Lipski a été retrouvé le lendemain par Tarek Omar, l'un des plus grands plongeurs en eau profonde du monde, à la demande de la mère de Lipski. Omar avait déjà averti Lipski à deux reprises de toute tentative de plongée. En bas, Omar a trouvé la caméra du casque de Lipski, toujours intacte. La vidéo qu’elle contient est disponible sur YouTube.
“Deux jours après que nous ayons retrouvé ses restes et donné à [sa mère] ses affaires et son matériel, elle est venue me demander de l'aider à les démonter afin qu'elle puisse les emballer. La caméra aurait dû être endommagée ou même complètement cassée car je l'avais trouvée à une profondeur de 115 mètres et elle est conçue pour ne supporter que 75 mètres; mais, à ma grande surprise, la caméra fonctionnait toujours. Nous y avons joué et sa mère était là. Je regrette que sa mère l'ait pour toujours ... Si j'avais su que le film existait, je l'aurais inondé. Je pense que ce qui m'a vraiment bouleversé et attristé, c'est que sa mère l'ait maintenant - elle a les images de son fils qui se noie."
il n'aurait pas du amener l'enregistrement à la mère!
C'est peut-être elle qui a souhaité voir ces images. Certaines personnes en ont besoin pour faire leur deuil, quitte à s'exposer à un nouveau traumatisme.
Le 04 septembre 2020 à 20:10:35 taratatson a écrit :
Le 12 janvier 2019 à 18:57:03 kongstrong a écrit :
Blanche MonnierBlanche Monnier, a vécu recluse dans une chambre pendant vingt-quatre ans dans un grabat au milieu d'excréments et de débris de nourriture, d'abord semble-t-il de sa propre volonté, puis séquestrée par sa mère, qui l'obligeait à vivre nue parmi les immondices dans une chambre jamais nettoyée, dont les fenêtres étaient condamnées.
Elle fut libérée par la police grâce à la dénonciation au procureur général d'un militaire qui fréquentait la bonne de la famille.
Le commissaire de police découvrit la fille de la maison entièrement nue, la tête cachée sous une couverture,elle ne pesait plus que 25 kg.Photo de quand on l'a retrouvé :
mon dieu je crois que cette histoire va me hanter jusqu'a la fin de ma vie 25 ans dans le noir verouiller dans sa chambre bordel de merde...
par contre apres avoir lu articles/ wikipedia , il n'est pas preciser qui a envoyer la lettre au procureur general. Il s'agirait peut etre de la bonne qui sait ?
ensuite je crois pas qu'elle vivait au millieu des detritus pas volonte, elle etait tomber amoureuse d'un avocat n'ayant pas un rond, sa mere ne voulait pas de cette relation pour sa fille.
Je crois qu'il est établi aujourd'hui que cette histoire de romance est une légende. Cette malheureuse souffrait sûrement de troubles mentaux sévères, dont la famille n'a pas su prendre la mesure. Malheureusement, la mère étant morte avant le procès, on ne saura jamais vraiment ce qui l'a poussée à traiter sa fille de cette façon...
Le 05 septembre 2020 à 10:01:33 Foi_Jaune a écrit :
Le 05 septembre 2020 à 04:58:17 zackarymarlet a écrit :
Le 01 juillet 2019 à 15:23:24 kongstrong a écrit :
la plongée de l'enferLe Blue Hole est un lieu de plongée situé au sud-est du Sinaï , à quelques kilomètres au nord de Dahab , en Égypte, sur la côte de la mer Rouge .
Le Blue Hole est un gouffre sous - marin d’une profondeur maximale d’un peu plus de 100 m (328 pieds). Il y a une ouverture peu profonde vers la mer d'environ 6 m (20 pieds) de profondeur, appelée "la selle", et un tunnel de 26 m (85 pieds) de long, appelé "l'arche", dont le sommet est à une profondeur de 55 m (181 pieds) , et dont le fond s’estompe jusqu’à atteindre le bord de la mer jusqu’à environ 120 m (394 pieds). Du côté de la mer, la profondeur chute brutalement à plus de mille mètres de profondeur. Le trou et ses environs regorgent de coraux et de poissons de récif . Le Blue Hole est un lieu de prédilection pour la plongée en apnée en raison de la profondeur directement accessible depuis la côte et du manque de courant.
Le Blue Hole à Dahab est considéré comme le site de plongée le plus meurtrier au monde , certains suggérant qu'il aurait coûté la vie à 130 à 200 plongeurs ces dernières années. Les raisons pour lesquelles ce site est le plus dangereux au monde ne sont pas clairement comprises, les explications données étant différentes quant à son taux de mortalité élevé.
https://www.youtube.com/watch?v=YhPdB5fxKA0
Yuri Lipski, instructeur de plongée russo-israélien âgé de 22 ans, est décédé le 28 avril 2000 à une profondeur de 115 mètres après une descente incontrôlée. [3] [8] Yuri a porté une caméra vidéo, qui a filmé sa mort. Cela en a fait la mort la plus connue sur le site et l’une des morts de plongée les plus connues au monde. [4] La vidéo montre Yuri dans une descente involontaire et incontrôlée, atterrissant finalement au fond de la mer à 115 mètres où il panique, retire son régulateur et tente de remplir son gilet stabilisateur sans pouvoir monter. À 115 m, il aurait été soumis à une narcose à l'azote grave, ce qui peut avoir altéré son jugement, provoqué des hallucinations et provoqué la panique et la confusion. Lipski avait un seul réservoir supposé être de l'air.
Le corps de Lipski a été retrouvé le lendemain par Tarek Omar, l'un des plus grands plongeurs en eau profonde du monde, à la demande de la mère de Lipski. Omar avait déjà averti Lipski à deux reprises de toute tentative de plongée. En bas, Omar a trouvé la caméra du casque de Lipski, toujours intacte. La vidéo qu’elle contient est disponible sur YouTube.
“Deux jours après que nous ayons retrouvé ses restes et donné à [sa mère] ses affaires et son matériel, elle est venue me demander de l'aider à les démonter afin qu'elle puisse les emballer. La caméra aurait dû être endommagée ou même complètement cassée car je l'avais trouvée à une profondeur de 115 mètres et elle est conçue pour ne supporter que 75 mètres; mais, à ma grande surprise, la caméra fonctionnait toujours. Nous y avons joué et sa mère était là. Je regrette que sa mère l'ait pour toujours ... Si j'avais su que le film existait, je l'aurais inondé. Je pense que ce qui m'a vraiment bouleversé et attristé, c'est que sa mère l'ait maintenant - elle a les images de son fils qui se noie."
il n'aurait pas du amener l'enregistrement à la mère!
C'est peut-être elle qui a souhaité voir ces images. Certaines personnes en ont besoin pour faire leur deuil, quitte à s'exposer à un nouveau traumatisme.
Elle sera perturbée à vie par ça!
Le 11 novembre 2019 à 13:49:15 otohime a écrit :
La Mouche de SatanParmi les mouches, la lucilie bouchère est l’une des espèces les plus redoutées. Désignée sous le nom de Cochliomyia hominivorax (anciennement Lucilia hominivorax), c’est-à-dire « la dévoreuse d’hommes », cette mouche a engagé une véritable guerre contre l’humanité qu’elle a d’ailleurs failli gagner il y a quelques années.
Cochliomyia hominivorax fait partie de la famille des Calliphoridae que l’on appelle communément « mouches à viande ».
La lucilie bouchère doit son nom scientifique aux circonstances de sa découverte. En effet, en 1858, Charles Coquerel identifia pour la première fois ce diptère sur les cadavres de ses victimes, des bagnards français détenus au bagne de l’île du Diable au large de Cayenne.
Entre 1859 et 1893, ces mouches ont tué dans cette région plus d’une centaine de personnes.Depuis le 19e siècle, Cochliomyia hominivorax continue ses guerres éclair sur le continent nord-américain.
Les Américains l’ont baptisée « screw worm » qui signifie le « ver qui se visse » en raison de ses pratiques sanguinaires. Après de longues années de lutte et plusieurs milliards de dollars dépensés, les États-Unis ont réussi à éradiquer la lucilie bouchère de leur territoire dans les années 1980.Cependant, loin de s’être avouée vaincue, cette mouche a entrepris la conquête de l’Afrique et notamment de la Libye.
Les armées de Cochliomyia hominivorax ont été stoppées in extremis en Afrique du Nord en novembre 1991.A part quelques rares dépêches de l’AFP, le monde n’a pas été mis au courant du fléau qui a failli s’abattre sur tous les continents.
Caractéristiques de la lucilie bouchère
Cette mouche est légèrement plus grande que la mouche domestique (Musca domestica). Elle possède des yeux rouge orangé qui ressortent sur un corps noir, rayé de stries bleues et vertes, souvent à reflets cuivrés.
Cette mouche est incapable de percer l’épiderme. De ce fait, elle recherche les plaies aussi petites soient-elles pour y pondre ses œufs.
Imaginez que vous êtes piqué par un insecte quelconque. La piqûre va provoquer un minuscule orifice dans votre épiderme.
La lucilie bouchère détecte cette éraflure et se précipite alors. Elle contracte son abdomen et la femelle fécondée vous injecte en une dizaine de secondes jusqu’à 400 œufs qui ont l’apparence d’une masse blanchâtre.Une femelle peut ainsi renouveler ce type de ponte dans un hôte et déposer jusqu’à 5 000 œufs au cours de sa très brève existence qui ne dépasse pas 20 jours.
Les œufs éclosent en quelques heures et donnent naissance à des larves de moins d’un millimètre. Ces larves carnivores sont munies de crochets qui leur permettent de s’enfoncer dans la peau d’où le nom « ver qui se visse ».
Les larves se nourrissent de la chaire animale ou humaine ainsi que des tissus liquidiens. En quelques jours, la petite plaie se transforme en plaie béante qui peut atteindre 10 cm de profondeur.
Au fur et à mesure que le trou grandit, les asticots grandissent également.La plaie devient purulente et dégage une odeur d’ammoniaque. Cette odeur attire d’autres lucilies bouchères qui, à leur tour, pondent leurs œufs.
La victime est rongée de l’intérieur par des centaines, voire des milliers de vers, et succombe en moins de 15 jours d’infections diverses.
Malheureusement, on ne peut se protéger de ce fléau car si l’hôte n’a aucune plaie, cette mouche pénètre dans l’organisme par les orifices naturels : sexe, rectum, narines, bouche ou oreilles et même les yeux.
Dans ce cas, les asticots dévorent l’intérieur du crâne en provoquant des hémorragies.Une fois repus, les asticots tombent sur le sol, s’y enfoncent pour se transformer en pupes. Les nymphes se métamorphosent en mouches adultes en six jours environ. Ces mouches sont mâtures et prêtent à recommencer le processus destructeur sur un nouvel hôte.
La lucilie bouchère ne peut survivre sous des températures inférieures à –10°C. Elle ne survit pas plus de quelques jours à des gelées consécutives.
La lucilie bouchère en Libye
La lucilie bouchère est normalement endémique des régions tropicales et subtropicales du continent américain.
Actuellement, cette espèce est toujours présente en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et dans certaines îles des Caraïbes.La lucilie bouchère n’attaque pas en masse mais par petites unités, voire même de manière individuelle.
Cette technique de harcèlement rend son éradication encore plus difficile.On ne sait pas comment ce redoutable diptère est arrivé à Tripoli, en Libye. Les scientifiques supposent que ce sont des moutons infestés en provenance d’Uruguay qui ont apporté ce fléau en Afrique.
Elles ont été officiellement découvertes en Libye en 1988 par des paysans qui ont apporté à une école vétérinaire libyenne des cadavres de moutons présentant des plaies sanguinolentes.
Les prélèvements ont été envoyés au British Museum of Natural History de Londres ce qui a permis aux entomologistes d’identifier l’espèce.Au début, les autorités libyennes ne se sont pas inquiétées ce qui a permis à la lucilie bouchère de proliférer.
En quelques mois, elle a envahi toutes les zones autour de Tripoli soit environ 20 000 km².Des rapports sont arrivés d'un peu partout à l’école vétérinaire de Tripoli et sont si horribles que je vais éviter de vous les donner en détail.
Sachez simplement que les animaux meurent dans d’horribles souffrances.
Fin juin 1989, le colonel Kadhafi a enfin admis la gravité de la situation et a reconnu que sur 6 millions d’animaux (ovins, caprins, bovins et camélidés), 2 millions étaient déjà morts.Des hôpitaux de Tripoli ont également reçu des hommes et des femmes infectés par cette mouche.
Suite à l’appel de détresse lancé par le gouvernement libyen, une mission internationale s’est rendue sur place pour évaluer la situation.
Cette dernière s’est avérée catastrophique et d’autant plus que la lucilie bouchère pouvait passer la frontière et s’installer en Egypte ou en Tunisie.
C’est donc tout le Maghreb qui était menacé et à moyen terme le Moyen-Orient, l’Asie et l’Europe.Cette mouche est capable de parcourir 300 km grâce aux vents favorables. Les détroits de Messine et de Gibraltar n’auraient donc pas été un obstacle pour elle.
De plus, le pourtour méditerranéen possède un climat très favorable à son expansion.Les frontières ont été fermées avec ces pays et la transhumance a été interdite. Autant dire que ces mesures étaient dérisoires.
Les méthodes artisanales employées par les Libyens étaient inefficaces et au rythme où les animaux mouraient, il n'aurait pas fallu plus de 2 ans pour que l’ensemble du cheptel national disparaisse.
Cela signifiait également la famine pour la population, majoritairement paysanne, puis la recherche de nouvelles victimes par la lucilie bouchère, à savoir l’homme et enfin sa migration vers de nouveaux territoires.De plus en plus d’êtres humains ont été retrouvés dévorés et de nombreux enfants ont été admis dans les hôpitaux.
La technique de « l’insecte stérile »
Les Américains connaissent bien cette mouche contre laquelle ils ont engagé des moyens colossaux pour l’éradiquer de leur territoire.
Les entomologistes ont heureusement découvert son point faible.
La femelle ne s’accouple qu’une seule fois au cours de sa vie. Par contre, le mâle passe sa courte existence à se reproduire, quatre à huit fois.
Seule une minorité de mâles arrive à s’accoupler tandis que les autres meurent sans avoir pu se reproduire.C’est aux biologistes américains, les docteurs Bushland et Knipling, que l’on doit la technique de ‘l’insecte stérile », mise en œuvre dans les années 50.
La théorie est simple et géniale à la fois : il suffit d’introduire des milliers de mâles stériles dans une zone infectée. Les femelles ont alors très peu de chances d’être fécondées. Plus d’œufs donc plus de larves carnivores qui dévorent leurs hôtes.Ces deux biologistes ont eu l’idée d’utiliser la physique nucléaire et d’irradier les larves au césium 137.
Dans les années 1950, le cheptel texan a été lourdement frappé par la lucilie bouchère et une centaine de personnes sont mortes.
Le Texas avait déjà été touché dans les années 30. 80% des troupeaux avaient été décimés.Le fléau touchait également le Mexique.
Le gouvernement américain a alors employé les grands moyens. Il a construit des usines destinées à produire des milliards de lucilies bouchères irradiées et donc stériles.
Les mouches ont été larguées par avion au-dessus des zones infestées sur une superficie de plus de 2 millions de km².
Le Texas et les territoires frontaliers mexicains ont effectivement été libérés de ce fléau, après 5 ans de lutte, mais les lucilies bouchères étaient toujours présentes dans le sud du Mexique et dans de nombreuses régions entre le Guatemala et l’Argentine.
En 1976, les Américains, inquiets de cette présence proche, ont construit une usine à mouches stériles à Tuxtla Gutiérrez, au Mexique.
Ce site existe toujours. C’est d’ailleurs le seul au monde à produire des lucilies bouchères stériles.
Elle produit environ 400 millions de mouches par semaine.Grâce à cette usine géante, la mouche tueuse a pu être éradiquée du Mexique ainsi que de nombreuses zones d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud.
Un fléau catastrophique évité de justesseEn 1990 soit un an après l’invasion des lucilies bouchères en Libye, le gouvernement américain doit prendre une décision vitale pour l’ensemble du monde, qui l’ignore d’ailleurs : Les Etats-Unis vont-il accepter d’intervenir en Libye ou non ?
Les relations diplomatiques entre les deux pays ont été interrompues depuis 1986 sous la présidence de Ronald Reagan.
Le président Bush (George Herbert Walker Bush) va-t-il accepter de renouer des relations et de faire un transfert de technologie en faveur d’un pays hostile aux Etats-Unis ?En cas de réponse favorable, la Libye va-t-elle accepter de transmettre aux pilotes américains des cartes suffisamment détaillées pour un largage efficace ?
Sans une collaboration totale entre les deux pays, rien n’est possible. Mais, certaines zones infectées se situent dans des régions où se trouvent des usines fabriquant des armes chimiques.
Sans rentrer dans tous les détails, sachez simplement qu’il a fallu toute la persuasion des représentants des différentes organisations internationales (FAO et FIDA notamment) pour que le président demande l’aval du Congrès.
Note: FAO = Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'Agriculture. FIDA = Fonds international de développement agricole
Le 15 mars 1990, l’administration Bush a fait officiellement connaître sa position après accord du Congrès.
Le programme peut être mis en œuvre mais reste à trouver les 120 millions de dollars nécessaires.En octobre 1990, les fonds n’ont toujours pas été réunis et la lucilie bouchère est passée en Tunisie.
La trésorerie de la Banque africaine de développement et la Banque islamique de Développement avancent alors 3 millions de dollars. Cette somme est suffisante pour tester le programme sur le terrain.
La première cargaison de larves irradiées arrive à Tripoli le 19 décembre 1990 et dès le lendemain, elles ont donné naissance à plusieurs millions de mouches adultes qui sont larguées dans des boîtes sur les zones les plus touchées.
L’opération est un succès mais il faut l’élargir à toutes les régions et pour cela, il faut réunir beaucoup plus d’argent.
Les pays européens les plus au sud et donc directement concernés se montrent plutôt réticents. Assez paradoxalement, ce sont des pays qui ne sont pas directement concernés comme le Canada, la Belgique, les Pays-Bas, l’Australie ou la Suède, qui versent immédiatement un million de dollars chacun.Après quelques hésitations, la France versera un million de dollars et l’Italie, 800 000 dollars. La Grande-Bretagne a toujours refusé la moindre participation et est restée inflexible.
Après de nombreuses réticences, 14 pays donateurs arrivent à rassembler la somme nécessaire.Après un an de lutte et 100 millions de dollars dépensés, la guerre des mouches prend fin avec la capitulation des lucilies bouchères.
En novembre 1991, la mouche dévoreuse d’hommes est officiellement éradiquée de Libye.
D’après des rapports de l’AFP, au moins 2000 personnes ont été victimes du fléau mais le taux de mortalité exact est inconnu.Au moment où se déroulait cette guerre biologique, une autre guerre se déroulait, la guerre du Golfe.
Les médias européens ont passé sous silence ce qui aurait pu être l’une des plus grandes catastrophes de l’humanité.
En effet, si l’Afrique avait été atteinte par le fléau, comment aurions-nous pu en venir à bout et contrôler toute la faune africaine ?
Quand on connaît les conditions d’hygiène précaires dans ces pays, on imagine le désastre humanitaire et écologique qui se serait alors produit.Combien de mouches stériles aurions nous dû produire si tous les continents avaient été infectés ?
Heureusement pour nous, pour une fois, le gouvernement américain a fait passer l’intérêt général avant ses propres intérêts politiques.
La Planète des Mouches a bien failli voir le jour et nul doute que l’Homme devra engager de nombreux combats dans le futur face à un ennemi aussi implacable.
Les mouches ont certes perdu cette bataille mais bien d’autres guerres se déroulent actuellement un peu partout dans le monde. Nous sommes un peu plus de 6 milliards mais il existe environ 80 000 espèces de mouches.
La population globale de ces insectes est incalculable.Source :
https://www.dinosoria.com/lucilie.htmlL'article wiki (celui en anglais est bien complet) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucilie_bouch%C3%A8re
un bel exemple de coopération internationale!
Le 27 novembre 2019 à 14:57:06 Foi_Jaune a écrit :
L'histoire qui a inspiré le roman et le film qui sort en salles aujourd'hui:En 2012, à New York, Yoselyn Ortega a tué deux des trois enfants de ses employeurs. Elle les a poignardés à maintes reprises avant de tenter de se suicider. Elle est jugée depuis deux semaines. Retour sur le parcours de la “nourrice tueuse” qui a inspiré le roman avec lequel Leila Slimani a obtenu le prix Goncourt en 2016.
"Le bébé est mort." La phrase prend aux tripes. Elle se fige sur la rétine. Il a été tué par "l'autre", par "la nounou". Quand ces mots sont les premiers de Chanson douce, de Leïla Slimani, ce ne sont que des mots. On se rassure en serrant fort l'ouvrage entre ses mains. C'est "seulement" un livre haletant qui commence par la fin. Une histoire parmi d'autres, sortie de l'imagination d'une écrivaine qui interroge la maternité, la place et la liberté de la femme, la confiance placée en l'étranger qui veille sur la chair de sa chair.
Quand on se penche sur l'histoire de Yoselyn Ortega, source d'inspiration de Chanson douce, cette même phrase glace le sang. Le bébé est vraiment mort. La nounou l'a vraiment tué. Elle l'a poignardé cinq fois. Il avait 2 ans. Il a eu une jugulaire tranchée et la moelle épinière perforée. Sa grande sœur, 6 ans, est morte elle aussi. Elle s'est débattue pour tenter de parer la trentaine de coups de couteau. Les deux enfants se sont vidés de leur sang dans la baignoire.
Léo, 2 ans et Lucia, 6 ans
Il y a cinq ans et demi, cette tragique histoire a secoué New York et l'Amérique tout entière. Un jeudi d'octobre 2012, aux alentours de 17 h, Marina Krim, une mère de 36 ans, sort d'une leçon de natation avec sa cadette, Nessie, 3 ans. Elle doit retrouver sa nourrice, Yoselyn Ortega, dit "Yosi", et son fils Léo, 2 ans, à la sortie du cours de danse de sa fille Lucia, 6 ans. Ces derniers n'y sont pas.
Après avoir envoyé un texto sans réponse à la nounou, Marina Krim rentre chez elle. L'appartement est plongé dans le noir. Elle descend demander au portier s'il a vu sortir la nourrice et les deux enfants. Il n'a vu personne, ils doivent toujours être dans l'appartement. La mère remonte avec Nessie et aperçoit de la lumière dans la salle de bains. Elle y découvre les corps sans vie de ses deux enfants dans la baignoire maculée de sang. La nourrice qui s'est tranché les poignets est en train de s'enfoncer un couteau dans la gorge.
Un cri des profondeurs
Au procès, l'un des ambulanciers décrit "la pire scène de crime jamais vue avec le 11 Septembre". Les premiers témoins cités par les journaux américains, ceux qui ont vu la mère sortir de l'immeuble en courant se souviennent d'un "bloodcurdling scream", un "cri à glacer le sang". Dans Chanson douce, Leila Slimani parle d'un "cri des profondeurs", d'un "hurlement de louve".
Une photo de la mère, visage dévasté et poings collés contre la vitre d'une ambulance a fait le tour du monde. Imprimée dans tous les esprits qui assistent au procès de Yoselyn Ortega, sauvée de justesse par les secours. Jugée depuis le 1er mars, elle encourt la prison à perpétuité pour les meurtres de Léo, 2 ans et Lucia, 6 ans. Témoins, experts et contre-experts cités par les deux parties se succèdent à la barre, dessinant le portrait tortueux de Yoselyn Ortega, la nourrice tueuse.
Le 06 décembre 2019 à 10:51:18 Foi_Jaune a écrit :
GLORIA RAMIREZ:LA FEMME TOXIQUELe 19 février 1994, à 20h15, Gloria Ramirez, 31 ans, est transportée par le SAMU aux urgences de Riverside (Californie - Amérique) dans un état des plus critiques laissant les infirmières et médecins abasourdis. Atteinte d'un cancer du col de l'utérus, elle souffre de tachycardie et de graves difficultés respiratoires. Sa peau est huileuse et une forte odeur d'ammoniaque s'en dégage. Le prélèvement sanguin effectué relève même la présence de cristaux jaunes...
L'état de santé de Gloria Ramirez se détériore rapidement et l'ensemble du personnel médical, qui tente de la maintenir en vie, est confronté à de sévères symptômes : maux de tête, douleurs musculaires et abdominales, vomissements, difficultés respiratoires et malaises. Sur les 34 membres du service des urgences ayant approché Gloria ou effectué des analyses, 25 ont vu leur état de santé se dégrader subitement.
Gloria ne réagissant pas aux sédatifs injectés, les quelques médecins encore capable d'exercer leur fonction tentèrent une défibrillation du cœur mais après 45 minutes de vains efforts, la patiente s'éteignit. Une fois son décès prononcé, l'ensemble de l'hôpital fut évacué et des équipes de centres antipoison furent dépêchées sur place pour prendre en charge le corps. Cinq médecins furent transportés en soins intensifs dans des hôpitaux avoisinants.
Dix semaines après sa mort, Gloria Ramirez fut enterrée anonymement à Olivewood Memorial Park, Riverside.
Toxicité de Gloria Ramirez - quelles sont les théories ?
Quand des psychologues et psychiatres avancent la thèse de l'hystérie de masse, certains médecins légistes, chimistes et toxicologues concluent à une réaction chimique et remettent en cause l'hygiène de l'hôpital. La chloramine toxique de l'urine mélangée à l'eau de javel dans un évier à proximité aurait pu générer un gaz à effets nocifs.
Cette hypothèse n'étant pas concluante et validée par tous, une inhumation du corps fut demandée par le bureau du Coroner de Riverside. Seul bémol, le cœur de Gloria manquait à l'appel et ses autres organes étaient inexploitables car contaminés par de la matière fécale...
Source: https://www.wattpad.com/229266174-legende-gloria-ramirez-la-femme-toxique
Mystère!
Le 19 décembre 2019 à 16:36:51 SafeBlast a écrit :
UpJuste pour dire que l'un des toolbox killer vient de mourrir en prison
Il attendait son exécution depuis 1981 et a pu vivre tranquillement jusqu'à 79 ans
Qu'il brûle en enfer
merci pour l'update!
Le 19 décembre 2019 à 22:12:17 MonsieurSapiens a écrit :
Le 18 janvier 2019 à 14:52:21 kongstrong a écrit :
Une brique fatalehttps://www.youtube.com/watch?v=iazTQVi1CEE&t=1s
Une triste vidéo, ou le conducteur conduisait avec sa femme et son enfant a l'arrière jusqu'a que...
( N0 G0RE )
On voit rien mais c'est clairement le post qui m'a le plus fait bader des 23 premières pages
un drame est si vite arrivé!
Données du topic
- Auteur
- kongstrong
- Date de création
- 11 janvier 2019 à 16:05:48
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