(source paris normandie du 26/07/2015 web 22h53)
Rouen préférée à Caen. Selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, 54 % des Français souhaitent voir Rouen devenir la capitale de la grande Normandie, alors que 44 % des sondés optent pour Caen. Pour réaliser ce sondage, l’institut a interrogé les 24 et 25 juillet un échantillon représentatif de 1 003 personnes de 18 ans et plus.
Hier dimanche, Alexis Ringot, jeune conseiller municipal d’opposition (Les Républicains) au Grand-Quevilly, a été l’un des premiers à réagir à ce sondage sur Twitter : « Il est impensable que Rouen Métropole ne soit pas la préfecture de notre Normandie réunifiée ! (...) Une très bonne nouvelle ! Rouen a une image plus nationale que Caen, pour cette Normandie qui a une envergure internationale (...) Maintenant, la place de la préfecture m’importe peu.. Le conseil régional, rectorat, ARS... m’intéressent plus (...)» Au passage, Alexis Ringot ne confirme pas sa présence sur la liste d’union UDI/Les Républicains conduite par le député centriste de l’Eure, Hervé Morin. « J’attends avec impatience le programme de l’union pour d’une part voir si je maintiens ma candidature sur cette liste ».
Pendant l’été
Hervé Maurey, le sénateur-maire UDI de Bernay (Eure), lui aussi très actif sur Twitter, estime que « c’est bien sur aux Normands de choisir ! » Delà à imaginer que la coalition centro-républicaine organisera en 2016 un référendum en cas de victoire aux élections régionales de décembre (6 et 13)... Hervé Maurey aurait pu rappeler la position de son poulain, Hervé Morin : la préfecture à Rouen et la Région et ses services à Caen.
Nommé préfet réunificateur de la Normandie, Pierre-Henry Maccioni, actuel préfet de Seine-Maritime, doit rendre ses préconisations sur la réorganisation des services de l’État avant la fin juillet. C’est ce qu’il avait annoncé en avril lors de sa désignation. Depuis, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a plutôt évoqué une remise de conclusions au cours de l’été, sans plus de précisions.
Selon le sondage, dans la nouvelle région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Lille l’emporte à 76 % devant Amiens (21 %). En Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, Strasbourg (67 %) écrase Metz (19 %) et Chalons-en-Champagne (13 %). En Bourgogne-Franche-Comté, Besançon (24 %) n’existe pas face à Dijon (74 %). En Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Montpellier (41 %) résiste un peu à Toulouse (58 %).
